Blog de Philippe KALTENBACH, Sénateur des Hauts-de-Seine

"Super Métro Grand 8" : Un projet ni fait, ni à faire !

 

Le projet de tracé (en rouge) du futur Métro « Grand 8 » vient d’être dévoilé à un mois de l’ouverture du débat public sur le "Grand Paris". On constate que, dans les Hauts-de-Seine, ce projet de transport, au coût pharaonique, n’est pas adapté aux besoins des habitants. En effet, son tronçon ouest, de La Défense à Issy-les-Moulineaux, est calqué sur une ligne déjà existante, celle du tramway T2. En outre, au sud, aucune jonction, ni à Clamart, ni à Malakoff, n’est envisagée pour relier le métro « grand 8 » à la ligne SNCF du Transilien qui relie Montparnasse à Versailles et qui est pourtant l’une des plus fréquentée d’Ile de France.

 

Ce projet, qui a été élaboré dans la précipitation, ne répond pas aux véritables attentes des voyageurs dans leur déplacement de banlieue à banlieue au sein de la zone dense parisienne. Avec une gare tous les 4 kilomètres dans les Hauts-de-Seine, le "super métro" ne prend absolument pas en compte la densité du tissu urbain.

 

Le Conseil Régional a élaboré le projet Arc Express (tracé en vert), un métro circulaire en première couronne, dont les gares seront espacées d’environ 1 kilomètre, ce qui correspond à peu près aux lignes du métro parisien. Celui-ci est aujourd’hui beaucoup plus adapté aux besoins des franciliens que le Grand 8 voulu par M. Sarkozy et il a en outre un coût 2.5 fois inférieurs.

 

Les franciliens seront rapidement amenés à se prononcer sur ces deux projets lors des débats publics. Espérons que l’Etat, qui n’a cessé de passer en force sur « le Grand Paris », prendra enfin en compte leurs avis.

 

Forte mobilisation pour la défense des retraites

 
La mobilisation aura été au-delà des prévisions des syndicats. 2.5 millions de Francais sont descendus dans la rue ce jour pour dénoncer le projet de réforme des retraites voulu par M. Sarkozy et son Gouvernement. 270 000 personnes ont défilé à Paris, soit plus du double de la précédente mobilisation au mois de juin.

 Alors que l'Assemblée Nationale entamait l'examen du projet de loi défendu par M. Woerth, les Français ont voulu protester contre cette réforme injuste qui fait reposer 85% de l'effort financier sur les seuls salariés.

Le Parti Socialiste a fait des propositions pour une réforme équitable comme la mise à contribution des revenus du capital, une hausse modérée des cotisations patronales et salariales ou encore la mise en place de bonus pour inciter ceux qui le souhaitent à partir plus tard à la retraite.

En bref, une réforme dont l'effort serait partagé par tous. Dans le projet porté aujourd'hui par l'UMP, 22.6 milliards d'euros seront assumés par les salariés contre seulement 4.4 milliards pour les entreprises et les hauts revenus... 

 

 

Logement étudiant dans le 92 : La farce de l’UMP !

 Le Conseil Général des Hauts de Seine, par la voix de son Président, M. Devedjian, demande aujourd’hui 4 millions d’euros au Conseil Régional d’Ile de France pour réaliser 583 logements étudiants dans notre département. Pourtant, ce même Conseil Général a débloqué, il y a moins de quatre mois, 2 millions d’euros pour la destruction de 800 chambres de la cité universitaire d’Antony !! 

Une destruction qui a pour but de permettre à la Communauté d’agglomération des Hauts de Bièvre, désormais propriétaire du site, de livrer ces terrains à la promotion privée. En dépit de la mobilisation des étudiants et du Conseil régional, les 500 chambres du bâtiment C ont déjà été rasées.

 

 Pour mémoire, en Ile de France, on ne dénombre que 3 logements pour 100 étudiants quand la moyenne nationale est de 8 logements pour 100 étudiants. Le Conseil Régional, qui avait mobilisé au début de l’année  20 millions € pour rénover et sauver l’ensemble des logements de la cité universitaire d’Antony, n’a jamais cessé de rappeler à l’UMP du 92 que construire de nouveaux logements était louable mais qu’il fallait surtout commencer par ne pas détruire ceux existants.

 

Une table ronde est prévue ce jour impliquant l’Etat, le Conseil Régional, le Conseil Général, la CA des Hauts de Bièvre, la Ville d’Antony ainsi que le CROUS pour débattre de l’avenir du logement étudiant dans le 92. Une table ronde que les élus régionaux PS ont toujours appelé de leurs vœux pour éviter la démolition des bâtiments de la résidence Jean Zay. Le Président Huchon rappellera encore ce soir son opposition à toutes nouvelles destructions dans les Hauts-de-Seine.

Fêtes des Associations / Accueil des nouveaux clamartois : La rentrée se poursuit à Clamart

 Vous êtes attendus demain, samedi, dès 10h, sur le stade Hunebelle et au sein de la salle des fêtes municipale pour l'édition 2010 du forum des associations. Qu'elles soient culturelles, sportives, humanitaires, de loisirs ou de bien-être, venez découvrir les activités proposées par nos très nombreuses associations.

Le tissu associatif clamartois demeure un des plus importants et des plus dynamiques du département. Une quinzaine de création est enregistrée chaque année pendant que les plus anciennes associations continuent de se développer et de se diversifier. La Ville leur apporte un indispensable soutien financier, avec près de 1.5 millions d'euros de subvention alloués chaque année. La commune met aussi à leur disposition ses nombreux locaux (près de 200 réservations chaque mois) et une importante aide logistique est aussi déployée pour façiliter leur activité.

Une nouvelle maison des association viendra bientôt s'installer dans les locaux de l'ancien LEP, situé rue de Bièvres, au sein d'un vaste projet regroupant des services municipaux, des salles polyvalentes et un dojo.

Les associations demeurent un partenaire privilégié de la Ville, de par leur expérience et leur connaissance du terrain, pour continuer de favoriser la vitalité et le développement de nos quartiers.  

Demain, j'aurai aussi le plaisir d'accueillir avec l'équipe municipale, dès 10h30, en salle du Conseil, les nouveaux Clamartois pour leur souhaiter la bienvenue et leur présenter notre ville.

Bon we à toutes et à tous à Clamart.

 

La Région Ile de France poursuit la modernisation de nos lycées

En 1998, lorsque la nouvelle majorité a été élue au Conseil Régional d'Ile de France, elle n'a pu que constater l'inaction qui avait été celle de la Droite durant de trop nombreuses années en direction des lycées franciliens.

Aussi, depuis maintenant 12 ans, Jean Paul Huchon et son équipe s'emploient à moderniser nos établissements. 260 des 479 lycées franciliens ont déjà été rénovés. Les efforts accomplis se poursuivront cette année avec des travaux entrepris dans 29 nouveaux établissements.

La politique régionale en faveur des internats de proximité, engagée depuis 2006, doit aussi conduire à terme à créér 2 480 places dans 23 structures pour les jeunes en difficulté sociale ou familiale. 1 250 sont en actuellement en cours de construction. Ce dispositif vise à offrir aux élèves des conditions d'hébergement plus propices à l'apprentissage que celles de leurs foyers.

 Concernant nos efforts en faveur de la sécurisation de l'intérieur de nos établissements, l'ensemble des demandes formulées ont été satisfaites par la Région. A l'extérieur des lycées, la surveillance incombe naturellement à la Police Nationale.

Le Gouvernement essaie là encore de fuir ses responsabilités. Ce nouveau désengagement de l'Etat dans le domaine de la Sécurité est soutenu par les élus UMP qui voudraient, après les Communes, essayer de faire porter la responsabilité de l'échec de la Droite aux Régions de Gauche. Mais les Franciliens comme les Français ne sont pas dupes : cet échec est celui de M. Sarkozy et de sa politique. Et cet échec est constant depuis 2002, date depuis laquelle il est directement en charge de la sécurité des Français.

 

Bonne rentrée à toutes et à tous

 

Je serai présent demain, à l’occasion de la rentrée 2010, tout au long de la journée, dans les écoles clamartoises.  

La réussite et l’épanouissement scolaires des 5 000 écoliers clamartois constituent pour moi une priorité. Avec près de 15 millions d’euros, le budget scolaire et périscolaire est le plus important de la ville. Clamart demeure une des communes du département qui mobilise le plus de moyens pour l’Education.

 

Depuis 2001, j’ai voulu que l’équipe municipale s’emploie à rénover les bâtiments scolaires dégradés. L’âge de certains préfabriqués situés au sein des écoles des quartiers du Haut Clamart dépassait souvent 50 ans. Nous avons donc d’abord procédé à la reconstruction des écoles Anne Frank et Sedar Senghor. Celle de l’école élémentaire du Jardin Parisien va maintenant débuter. Dans quelques mois, c’est l’architecte du projet de rénovation des écoles et des équipements sportifs du campus Trivaux-Garenne qui sera désigné. Il est important que les élèves du haut Clamart, comme ceux du bas, bénéficient de bonnes conditions de travail.

 

 

J’ai également souhaité qu’aucun élève ne soit exclu des services périscolaires en raison des revenus de ses parents. Grâce au quotient familial, tous les Clamartois disposent d’une tarification adaptée à leurs ressources pour inscrire leurs enfants aux accueils de loisirs, aux études dirigées, à la restauration municipale, aux activités sportives, au conservatoire ou encore aux centres socioculturels.

 

La Ville accompagne aussi les enseignants dans leurs projets pédagogiques et encourage, par un soutien logistique et financier, les sorties éducatives. De multiples dispositifs comme « Sport Ecole », l’opération « 4’Zarts », le Prix littéraire, les Classes musicales « CHAM » ou sur le même modèle, les nouvelles classes sportives, favorisent aussi l’accès au Sport et à la Culture de nos enfants.

 

De l'utilité d'une Police municipale armée...

Après les discours délirants tenus par plusieurs ténors de l'UMP durant tout l'été sur la soit-disant inaction des Maires de Gauche en matière de sécurité, je constate un difficile retour à la réalité en ce 31 août pour le responsable du Parti de M. Sarkozy dans les Hauts-de-Seine...

En effet, selon les critères de Messieurs Hortefeux ou Estrosi en terme d'action municipale en faveur de la sécurité de nos concitoyens, le Maire du Plessis Robinson devrait faire office de très bon élève : Une Police Municipale de 20 agents, armée, en service 24h sur 24, dotée d'une brigade cynophile de 3 chiens et ce, pour un coût de plusieurs millions d'euros chaque année. Voilà selon l'UMP de quoi décourager n'importe quel criminel ou délinquant de passer à l'acte...

Cependant, il faut croire que la réalité est tout autre en constatant ce matin qu'un engin de chantier d'une dizaine de tonnes était encastré dans la facade d'une banque du centre ville du Plessis Robinson après une tentative de vol.

En effet, il est avéré que, en dépit des moyens très importants déployés au Plessis Robinson, la délinquance et la criminalité n'y sont pas moindres qu'à Clamart. L'UMP dans notre ville continue pourtant d'entonner son refrain sécuritaire sur l'armement de la Police municipale et la nécessité de doter notre commune d'un système de vidéosurveillance qui sont aussi inefficaces que coûteux.

La Sécurité est et doit demeurer une compétence de l'Etat. Je vous invite à découvrir un billet précédent sur ce sujet. Elle doit inclure un indispensable volet préventif. Elle nécessite surtout une présence conséquente de la Police sur le terrain qui est aujourd'hui rendue impossible par les milliers de suppression de postes imposés par le Gouvernement.

M. Sarkozy tente de fuir ses responsabilités dans le domaine de la sécurité pour mieux masquer son échec depuis 2002. Il veux que toutes les communes se dotent d'une police municipale pléthorique et d'un système de vidéosurveillance étendu. Mais les faits nous rappellent quotidiennement que toutes ces mesures s'avèrent inefficaces.

 

Défendons le service public de l'Education Nationale

 Depuis 2007, le Gouvernement a supprimé 40 000 postes au sein de l’Education Nationale. 16 000 emplois disparaîtront encore cette année. Les effets négatifs de cette politique ne manquent pas : Effectifs en hausse dans les classes, remplacement des enseignants absents par des étudiants ou des retraités…

 

La réforme de la formation des enseignants voulue par l’UMP est aussi au cœur du profond malaise des personnels de l’Education Nationale et de ses élèves. 16 000 nouveaux professeurs titulaires s’apprêtent en effet à faire leur rentrée prochainement sans n’avoir jamais reçu aucune formation sur le terrain.

 

Lundi 6 et mardi 7 septembre, un important mouvement de grève est programmé pour défendre le service public de l’Education Nationale, véritable pierre angulaire de notre société. Il est en effet inadmissible que l’enseignement dispensé à nos enfants pâtisse de la politique fiscale aussi injuste qu’inefficace du Président de la République et qui a inexorablement conduit à « plomber » les comptes de notre Nation.

 

 Nous constatons malheureusement tous les jours à Clamart les conséquences de ce nouveau désengagement de l’Etat. J’ai dû, aux cotés des fédérations de parents d’élèves et des enseignants, me mobiliser pour obtenir la réouverture d’une classe de la maternelle Monnet et la non fermeture d’une autre à l’école Garenne. Les mêmes efforts ont été déployés pour garantir l’octroi de 13 heures supplémentaires de dotation horaire globale au collège Maison Blanche. Une intervention conjointe a aussi été nécessaire pour permettre aux Clamartois entrant en classe de seconde d’intégrer un lycée proche de chez eux et non un établissement situé à une heure de transport de leur domicile.

 

Quel avenir pour le service public de l'énergie ?

 Depuis de nombreuses années, je milite pour dénoncer la marchandisation de services publics aussi essentiels que ceux de l'eau, du gaz ou de l'électricité. Au sein du syndicat des eaux d'Ile de France, présidé par M. Santini, je me suis largement engagé pour mettre fin aux abus pratiqués par l'entreprise délégataire de ce service public et réclamer le retour à une véritable régie publique à l'instar de ce que vient de faire la Ville de Paris.

Cette semaine, ce sont les services publics de l'électricité et du gaz qui se sont retrouvés sous le feu des critiques.

 Une récente enquête du Journal Le Parisien a démontré comment l'entreprise GDF Suez a recours à des méthodes commerciales pour le moins douteuses pour "gonfler" les factures de ses clients. Des factures qui gonflent déjà du fait des augmentations de tarifs à répétition. Pendant ce temps, le contentieux entre l'ancienne entreprise publique et ses abonnés explose et les plaintes se multiplient. Pour mémoire, c'est l'UMP et M. Sarkozy qui avaient procédé à la privatisation de GDF et ce, en dépit des mises en garde de la Gauche sur les dérives que nous constatons auhourd'hui.

EDF s'est aussi également illustré cet été avec une nouvelle hausse de ses tarifs. L' opacité sur les raisons de cette nouvelle augmentation est telle que le SIPPEREC, syndicat qui représente près de 4 millions d'usagers franciliens, a déclaré "s'interroger sur la justification économique de cette hausse" et réclamé "plus de transparence". Le syndicat relève en outre qu'avec des augmentations nettement supérieures à l'inflation, l'entreprise ne respecte plus le contrat de service public qui la lie à l'Etat. Il note aussi que ERDF, qui est en charge du réseau, n'a pas réalisé les investissements annoncés. 

 En bref, les seules personnes qui semblent aujourd'hui se réjouir de cette politique tarifaire d'EDF sont les analystes financiers qui n'ont pas manqué de relever que cette hausse serait très profitable aux actionnaires d'EDF (Etat inclu).

La nomination par le Chef de l'Etat de l'ancien PDG de Véolia à la tête du géant de l'électricité français laissait présager de ce virage "boursier" dans la politique du groupe. Retrouvez mon précédent billet sur l'étrange conception du service public de Monsieur Proglio. Un virage qui fera le bonheur des actionnaires mais certainement pas celui des usagers.

 

Commémoration de la libération de Clamart

 Demain, aura lieu la commémoration de la libération de Clamart. Cette soirée du 24 août 1944 où les blindés de la division Leclerc firent leur entrée au Petit Clamart.

La cérémonie se tiendra à 18h, au carrefour des trois communes, devant la stèle à la mémoire du Général Leclerc.

 

Mon engagement et celui de l’équipe municipale depuis 2001 en faveur du devoir d’Histoire et de mémoire n’ont jamais faibli.

 

Prés de 200 Clamartois, soldats ou résistants disparurent durant le second conflit mondial.

 

Rendons hommage à leur mémoire. Exprimons notre reconnaissance à tous ceux qui, par patriotisme, par convictions politiques ou philosophiques, ont combattu pour la libération nationale.

 

Dans un monde encore trop souvent en proie à la guerre et où la force fait encore loi, la voix des résistants, des combattants de la liberté et des victimes de la guerre, doit continuer à résonner.