Blog de Philippe KALTENBACH, Sénateur des Hauts-de-Seine

Festivités du 14 juillet

J'espère que vous serez encore nombreux cette année à prendre part aux festivités du 14 juillet à Clamart.

Demain, mardi 13 juillet, le traditionnel bal des pompiers se tiendra, dès 21h, au sein de la salle des fêtes municipale Hunebelle.

Le 14 juillet, le banquet républicain aura lieu de 12h30 à 17h, toujours dans la cour de l'école Garenne.

Le grand bal populaire se déroulera pour la première fois sur la place de la Mairie, rénovée. Vous y êtes attendus dès 20h30.

Enfin, la Ville de Clamart vous offrira un nouveau feu d'artifice, à partir de 23h, sur le stade Hunebelle.

En raison d'une mission à Shangaï, qui cette semaine vivra au rythme de l'Ile de France, je ne pourrai pas être parmi vous cette année pour ces festivités. Je vous souhaite une bonne fête nationale à toutes et à tous.

Projet de fusion Béclère Brousse Bicêtre

 Ce projet de regroupement intervient alors que le Gouvernement souhaite supprimer plus de 3 000 emplois au sein de l’Assistance Publique des Hôpitaux de Paris.

Cette fusion se traduirait par la perte de 102 emplois au sein de la nouvelle structure à trois têtes (Béclère, Brousse, Bicêtre).

 

L’intersyndicale de l’Hôpital Béclère ainsi que le Comité consultatif médical contestent vivement cette fusion. En effet, la structure hospitalière clamartoise ne rencontre aucune difficulté financière puisqu’elle a même réalisé un excédent de 5 millions €.

 

 L’Hôpital Béclère n’aurait rien à gagner dans ce projet de fusion qui briderait durablement les investissements nécessaires à son fonctionnement et à son développement.

 

Plus largement, le Service public hospitalier, à l’instar de l’Education Nationale, ou encore de la Police Nationale, continue de faire les frais des choix budgétaires du Gouvernement : Cadeaux fiscaux dont les effets sur la croissance économique sont nuls d’une part et affaiblissement des services publics et de la solidarité nationale d’autre part.

Grand Paris : Petits arrangements entre amis du 92

 En dépit d’un vote défavorable des parlementaires de la Majorité et de l’Opposition, le décret présenté hier en Conseil des Ministres pour la société du Grand Paris prévoit une dérogation à la limite d’âge pour les présidents des établissements publics et devrait ainsi permettre à M. Santini, 69 ans, de prendre la Présidence du Grand Paris. 

On se trouve une nouvelle fois devant le fait du Prince. L’an passé, une telle disposition avait été refusée à M. Devedjian lorsque celui-ci souhaitait continuer de présider l’EPAD… Mais c’était pour permettre au fils du Président de la République de prendre sa place ! Nous sommes coutumiers de ces logiques de clan dans le 92… Il faut croire que La « République irréprochable » de M. Sarkozy s’arrête aux frontières des Hauts de Seine !

 

J’ai participé ce matin à l’émission « l’invité en question » diffusée sur France Bleue qui revenait sur l’actualité brûlante du Grand Paris, ce décret et la démission de Christian Blanc.

 

Retrouvez l’émission

Le "Hold Up" de l'Etat sur les organismes HLM

 Le Gouvernement envisage le prélèvement de 340 millions d’euros chaque année sur les organismes HLM. Ce prélèvement viendrait se substituer pour ce montant aux financements de l’Etat pour le logement social.  

Cette mesure, qui s’ajoute à la diminution régulière des aides à la pierre depuis plusieurs années, annoncerait tout simplement la fin de ces aides et le désengagement total de l’Etat de la construction et de la réhabilitation du logement social en France.

 

Depuis de nombreuses années, les crédits alloués par le gouvernement au logement social ne cessent de s’effondrer : 350 millions d’euros en 2010 contre 500 millions d’euros en 2009 et 850 millions d’euros en 2008 !

 

 Avec cette mesure, le Président de la République porte une nouvelle fois atteinte au rôle joué par l’Etat, en tant que garant de la solidarité nationale, dans la redistribution des richesses. Les loyers demeurant les seules ressources du mouvement HLM, le Gouvernement fait donc ouvertement le choix de faire peser le poids de son désengagement sur les locataires.

 

Cette mesure ne manquera pas aussi de compromettre la construction de nouveaux logements à loyers modérés ainsi que la réhabilitation du parc existant. L’Union Sociale pour l’Habitat estime que la décision du Gouvernement condamnera ainsi la réalisation de 20 000 nouveaux logements sociaux.

 

Au moment où les prix des loyers repartent fortement à la hausse en Ile de France, nous devons nous mobiliser pour mettre un terme au désengagement de l’Etat dans le domaine du logement accessible à tous.

 

Ces nouvelles restrictions s'inscrivent dans le cadre du plan de rigueur exeptionnel que prépare le Gouvernement pour résorber le déficit des Finances de la Nation. Un déficit qui est dû à la crise mais aussi, pour moitié (70 mds €), à la politique fiscale voulue par le Chef de l'Etat.

 

En effet, la moitié du déficit de l'Etat correspond aujourd'hui aux multiples baisses d'împots consentis par M. Sarkozy. Des réductions d'împots dont la majorité des Francais n'ont pas bénéficié... 

 

Arc Express : Répondre aux attentes des usagers des transports franciliens

 

Du 1er octobre 2010 au 1er février 2011, se tiendra le débat public du projet Arc Express.

 

Porté par le Président Jean-Paul Huchon et lancé par la Région Ile-de-France en 2007, Arc Express est un projet de métro automatique de rocade en petite couronne.

 

Il reliera ainsi des villes de banlieue entre elles, sans avoir à passer par Paris.

 

Majoritairement souterrain, Arc Express comportera environ 40 stations, en correspondance avec un grand nombre de lignes de transport en commun existantes ou en projet : métros, RER, Transiliens, tramways ou bus.

 

Il permettra ainsi de développer de nouvelles possibilités de correspondances pour tout le territoire de l’Ile-de-France et proposera, pour certains parcours, des gains de temps allant jusqu’à plus de 20 minutes.

 

Ce projet, qui apporte une réponse aux attentes des usagers franciliens, demeure en opposition frontale avec celui que souhaite imposer M. Sarkozy dans le cadre de son projet de « Grand Paris ».

 

Un projet de métro « Grand 8 » qui desservira principalement les aéroports parisiens et les pôles économiques majeurs de notre région. Son coût pharaonique, près de trois fois supérieur à celui d’Arc Express, ne manquera de pénaliser tous les autres investissements en terme de transports collectifs en Ile de France.

 

Ce projet est en outre totalement déconnecté des attentes des Franciliens. Alors qu’Arc Express proposera un arrêt environ tous les kilomètres dans des zones d’habitation dense, le projet porté par l’UMP et le Chef de l’Etat ne s’arrêtera que tous les 4 kilomètres dans des zones peu habitées.

 

Le Président de la République, conscient qu’il ne sera pas possible de financer les deux projets, essaye de « noyer » Arc Express dans son projet de « Métro pour hommes d’affaires ».

 

Nous devons donc être vigilant pour que le projet Arc Express, plébiscité par les électeurs lors des dernières élections régionales (la liste Huchon l’a emporté avec près de 57% devant celle de Me Pécresse), ne soit pas sacrifié par le Gouvernement au profit d’un projet qui ne répond pas à l’urgence des besoins franciliens en matière de transports collectifs.

 

Le Gouvernement et l’UMP ont déjà une première fois refuser de prendre en compte le verdict des urnes du 21 mars dernier en maintenant leur projet. Ils ne pourront une nouvelle fois ignorer le choix de la population lors des enquêtes publiques relatives aux deux projets.

 

Avec le départ de M. Blanc du Gouvernement, on constate un premier pas dans l’affaiblissement du projet de « Grand Paris » voulu par M. Sarkozy. Il est nécessaire de tirer les conclusions de ce projet mal engagé, mal défini et non concerté qu’est le « Grand Paris » du Chef de l’Etat. Soutenons Arc Express.

Découvrez le site officiel du projet

Existe t-il une "jurisprudence Blanc-Joyandet" ?

 

Alors que le Président de la République vient de demander à Messieurs Joyandet et Blanc, impliqués dans des scandales liés à l’exercice de leurs fonctions, de démissionner du Gouvernement, le Chef de l’Etat compte t-il appliquer la même « jurisprudence » dans son fief des Hauts-de-Seine vis-à-vis du patron de l’UMP92 ?

 

Pour mémoire, le Canard Enchaîné, dans son édition du mercredi 30 juin, a révélé que M. Pemezec, Maire du Plessis-Robinson, Conseiller Général du Haut Clamart, Vice-président de la CA des Hauts de Bièvre et patron de l’UMP dans les Hauts-de-Seine, avait perçu 5 500 euros mensuels entre février 2008 et juin 2010, en tant que chargé de mission au Ministère du logement et ce, pour rédiger un rapport par mois dont le contenu était le plus souvent issu de rapports déjà existants.

 

Le Chef de l’Etat ne peut appliquer une « irréprochabilité » de la République à géométrie variable. L’exemplarité est aussi valable dans son fief du 92 !

 

Au moment où l’UMP explique aux Français qu’ils vont devoir affronter un plan de rigueur exceptionnel, je ne vois pas comment le responsable du Parti Présidentiel dans les Hauts-de-Seine pourrait faire autrement que de rembourser les sommes qu’il a perçues.

 

Découvrez l’article du Parisien du Vendredi 2 juillet : « La mission du patron de l’UMP départementale fait scandale ». Téléchargement De l'article du Parisien

 

Retrouvez aussi l'article paru sur le site "Les Indiscrets"

Problèmes d'affectation au Lycée Monod

 Je suis interpellé depuis mardi 29 juin par de nombreux parents d’élèves actuellement scolarisés en classe de 3ème au sein de collèges clamartois au sujet de l’établissement d’affectation de leur enfant qui entrera au lycée dès le mois de septembre. 

Ces parents ont eu la désagréable surprise de découvrir que, lors de la prochaine rentrée scolaire, leurs enfants seraient, pour certains, scolarisés au lycée de Châtenay-Malabry, pour d’autres, au lycée de Boulogne-Billancourt, et qu’une cinquantaine d’entre eux n’avait à ce jour encore aucune affectation, alors qu’ils dépendent pourtant du lycée Jacques Monod de Clamart.

 

Cette situation totalement aberrante est symptomatique de la politique gouvernementale d’affaiblissement de nos services publics. Dans l’Education Nationale, ce sont 16 000 postes qui seront encore supprimés cette année. Les conséquences, nous les voyons malheureusement tous les jours dans nos communes : classes fermées ou surchargées, enseignants non remplacés, secteurs d’affectation incohérents…

 

Face à cette situation inacceptable, j’ai aussitôt saisi l’Inspecteur d’Académie, mais également le Président du Conseil régional, Monsieur Jean-Paul Huchon, et la Vice-présidente en charge des Lycées, Madame Henriette Zoughebi, afin d’essayer de trouver une solution à ce problème qui touche près de 150 familles clamartoises et châtillonnaises.

 

 Suite à ces interventions, et grâce à la mobilisation des parents et des enfants, l’Inspecteur d’Académie m’a informé que tous les élèves clamartois qui entreront lors de la prochaine rentrée en classe de seconde seront scolarisés soit au lycée Jacques Monod de Clamart, soit au lycée Rabelais de Meudon, soit au lycée Eugène Ionesco d’Issy-les-Moulineaux, soit au lycée Michelet de Vanves.

 

Par ailleurs, à ma demande, il m’a assuré que le secteur d’habitation des familles serait pris en compte dans le choix des affectations.

 

Bien entendu, je resterai extrêmement vigilant quant au respect de ces engagements et j’espère qu’un maximum de jeunes clamartois pourra être accueilli au lycée Monod.

 

Enfin, de manière plus générale, il me semble primordial de réfléchir à plus long terme et d’anticiper d’ores et déjà les rentrées scolaires des années à venir, ce dont j’ai fait part à Monsieur Rosselet. Il conviendra en effet de bien examiner les capacités d’accueil des lycées et les évolutions démographiques qui permettraient d’envisager la réalisation d’un nouveau lycée dans le sud du département pour désengorger le lycée Jacques Monod, par exemple avec la construction d’un établissement à Châtillon.

Réunion publique avec RTE

 A ma demande, RTE a pris part, hier, à une réunion publique qui s’est tenue à la maison de quartier du Jardin Parisien.  

J’avais souhaité que les responsables de la société RTE s’expliquent devant les habitants afin qu’une information complète soit apportée sur les raisons de l’abattage massif réalisé cet hiver pour sécuriser la ligne à très haute tension.

 

J’ai pu de nouveau faire part de l’indignation de l’équipe municipale devant de telles pratiques (une véritable « saignée » dans le bois de Clamart sur 60m de large et plusieurs kms de long) et ce, sans la moindre concertation avec la Mairie et les habitants.

 

RTE s’est engagée à replanter des arbres sous la ligne. Un groupe de travail sera créé impliquant l’ONF, la Ville de Clamart ainsi que des représentants des riverains afin d’éviter qu’une telle situation ne se reproduise.

 

 Les problématiques liées à l’enfouissement de la ligne à très haute tension ont aussi naturellement été abordées durant cette réunion.

 

J’ai rappelé que le coût, proposées par RTE, des études liées au projet d’enfouissement de la ligne nous semble toujours aussi disproportionné (300 000€).

 

L’enfouissement de la ligne est en outre estimé à 14 millions € pour la partie clamartoise. On comprendra aisément que la Ville de Clamart ne peut supporter, seule, un tel investissement.

 

Un montage financier impliquant RTE, le Conseil Général des Hauts-de-Seine (propriétaire du collège des Petits Ponts au-dessus duquel passe la ligne à très haute tension) et notre commune est donc nécessaire pour réaliser ce projet auquel je demeure très attaché.

 

J’ai de nouveau sollicité par écrit, le 18 juin dernier, le Préfet pour qu’il agisse dans ce sens.

"Les chers plagiats d'un protégé de sarko"

 C'est sous ce titre que le Canard Enchaîné, paru ce jour, rapporte comment le Maire du Plessis-Robinson, M. Pemezec, touche 5 500€ euros par mois pour "recopier des rapports déjà publiés sur Internet".

Trois mois après que l'ancien député de la XIIème circonscription ait vu son élection annulée et qu'il ait été condamné à une peine d'inéligibilité d'un an, celui-ci a été nommé, sur ordre de l'Elysée, "Chargé de mission" auprès de l'ancienne Ministre du Logement, Me Boutin, avec pour objectif la rédaction... d'un rapport par mois.

 Après avoir consulté ces rapports, le journal satirique révèle que cette mission, très généreusement indemnisée, s'est en fait essentiellement résumée à recopier des rapports déjà produits par d'autres.

Cette "petite" mission très lucrative, entamée en février 2008, s'achèvera prématurément demain après que le nouveau Secrétaire d'Etat au logement ait été averti des risques juridiques que lui faisait courir la situation du Conseiller général du Haut Clamart.

Une situation qui est pour le moins en décalage avec les appels à l'exemplarité lancés par le Premier Ministre à son Gouvernement et les menaces de "sanctions" que fait planer le Chef de l'Etat sur ses Ministres en cas de dérapages...

Il y a 15 jours, c'était le Maire d'Issy-les-moulineaux, M. Santini, en tant que Président du SEDIF, qui avait déjà eu les honneurs du Canard Enchaîné pour sa gestion de l'eau en Ile de France...

Téléchargement Article du Canard enchaîné . Les chers plagiats d'un protégé de Sarko

 

Les "pseudo-sacrifices" de M. Sarkozy

 Alors qu’un plan de rigueur exceptionnel attend les Français, le Président de la République prétend aussi imposer à ses ministres « une cure d’austérité » et ainsi réduire le train de vie de l’Etat.    

 

Si la démarche est louable, elle demeure purement symbolique.

 

En effet, hasard du calendrier, le Chef de l’Etat doit très prochainement prendre livraison du nouvel avion présidentiel. Un Airbus A330 qui aura coûté plus de 180 millions d’euros en raison de multiples aménagements.

 

Il s’agit là d’une somme pour le moins conséquente au regard des centaines de milliers d’euros dégagés dans chaque ministère par les bonnes résolutions de M. Sarkozy pour les membres de son Gouvernement…

 

Il existe d’autres exemples flagrants :

 

 Le sommet lançant l’Union pour le Méditerranée a coûté, pour la seule journée du 14 juillet 2008, 16 millions d’euros.

 

Le prix des festivités organisées dans le cadre de la Présidence Française de l’Union Européenne en 2008 s’est élevé à 171 millions d’euros, soit environ un million d’euros par jour.

 

Il semble donc que le Président de la République essaie plus, avec cette énième annonce, de restaurer l’image de son Gouvernement écornée par les récentes polémiques (Woerth, Blanc, Yade…) que de réaliser une véritable cure d’austérité.