Blog de Philippe KALTENBACH, Sénateur des Hauts-de-Seine

Menaces sur l'une des seules classes pour élèves dyslexiques du 92

 Les milliers de suppressions de postes imposées par le Gouvernement continuent de menacer le service public de l’Education.

A Clamart, la dotation horaire proposée pour la rentrée prochaine au collège Maison Blanche par l’Inspection d’académie entraînera la disparition d’une des seules classes du département accueillant des élèves touchés par la Dyslexie.

Cette décision est profondément regrettable. L'abandon de ce dispositif novateur est une menace pour l’avenir de dizaines d’enfants.

 

Je serai reçu ce jour, accompagné par des représentants de la FCPE, par l’Inspecteur d’Académie pour lui demander de revenir sur cette décision.

 

 

 

Fusion EPAD/EPADSA : Les petits arrangements de l'Etat

 Le Conseil d'Etat rendra demain son avis sur le projet de décret portant fusion de l'Etablissement Public d'Aménagement de La Défense (EPAD) et de l'Etablissement Public d'Aménagement Seine-Arche (EPASA), et création du nouvel Etablissement Public d'Aménagement de La Défense – Seine-Arche (EPADSA).

 

Alors que le Conseil Régional ne cesse de dénoncer l’écrasante majorité de l’Etat au sein du futur conseil d’administration, le projet n'a, à cet égard, pas bougé d'une ligne.

 

Le futur conseil d'administration, composé de 15 membres, ne prévoit qu'un seul représentant pour la Région Ile-de-France.

 

Jamais le Conseil Régional n’a été aussi peu représenté au sein d’un Etablissement Public d'Aménagement.

 

Quant au Syndicat des Transports d’Ile-de-France (STIF), en charge de l’organisation des transports dans notre région et jusque-là représenté au sein de l'EPAD, il serait tout simplement évincé du conseil d’administration de l’EPADSA.

 

 Cette décision est inadmissible. Ce projet de décret ne se préoccupe ni de la saturation des transports en commun ni des temps de transports des Franciliens.

 

Pourtant, les projets nourris par l’Etat pour l’extension du quartier d'affaires de La Défense demandent un développement important de l'offre de transport : extension d'Eole (RER E) à l’Ouest via La Défense et Nanterre, automatisation et extension de la ligne 1 du métro, implantation d'une gare TGV…

 

Après la loi sur le « Grand Paris », il s’agit là d’un nouveau coup de force de l’Etat pour reprendre la main sur un grand dossier de l’aménagement de l’Ile de France et écarter les collectivités locales de projets qui les concernent pourtant en tout premier lieu.

 

Ce retour en arrière sur les acquis de la décentralisation est unique en Europe.

 

 

Logement étudiant : le CG92 vote 2 millions € pour… détruire 819 logements

 Les élus UMP ont voté en Commission permanente du Conseil Général 2 millions € (contre 1 million prévu initialement) pour détruire 819 logements de la Résidence Universitaire d’Antony et s’apprêtent à signer avec la Communauté d’Agglomération des Hauts de Bièvre, désormais propriétaire du site, une convention allant dans ce sens. 

Cette décision est d’autant plus incompréhensible que la Région a décidé, lors du vote de son budget en décembre 2009, d’engager 20 millions d’euros pour permettre la réhabilitation totale de la résidence universitaire.

 

La cité universitaire d’Antony représente un véritable enjeu d’intérêt régional. Il n’est pas possible que la Communauté d’Agglomération des Hauts de Bièvre décide seule de l’avenir de cette résidence, qui regroupe plus de 2.000 places, soit plus de 15% de l’offre de logement social étudiant des académies d’Ile-de-France.

 Cette décision marque la volonté du Conseil Général d’en finir au plus vite avec une des plus grandes résidences étudiantes d’Ile-de-France, malgré les tentatives de dialogue de la Région.  

 

Pour mémoire, dès 2008, la Région a inscrit à titre exceptionnel 2 millions d’euros de crédits pour la réhabilitation des bâtiments de la résidence d’Antony. Cet engagement financier a été renouvelé en 2009.

 

L’UMP veut livrer ces terrains à la promotion privée alors qu’en Ile de France on ne dénombre que 3 logements pour 100 étudiants quand la moyenne nationale est de 8 logements pour 100 étudiants. Il faut construire de nouveaux logements et surtout commencer par ne pas détruire ceux existants.

Inauguration de la Maison Relais "La Cavée" à Fontenay

J’ai participé hier, en tant que représentant de la Région Ile de France, à l’inauguration de la Maison relais « La Cavée » à Fontenay-aux-roses. Partenaire de ce projet, le Conseil Régional a voté une subvention de plus de 230 000 € pour ce projet en faveur du logement des personnes en grandes difficultés sociales.

 

Même si la Région n’a pas de compétences directes sur le logement, elle continue de réaliser un effort financier important en faveur du logement des Franciliens. Plus de 220 millions d’euros dans le budget 2010 sont encore alloués au logement et à la politique de la Ville. La Région soutient ainsi la réalisation de près de 100 logements chaque jour.

 

L’aide régionale en faveur des plus démunis permet de soutenir les programmes financés en PLAI. Ces logements sont destinés aux personnes cumulant des difficultés économiques et des difficultés d’ordre social. Nous voulons favoriser une répartition diffuse de ces logements dans le tissu urbain afin d’éviter une forte concentration de personnes rencontrant d’importantes difficultés sociales.

 

Ce soutien du Conseil Régional à la production de logements sociaux est aujourd’hui rendu indispensable par le désengagement de l’Etat. Les crédits alloués par le gouvernement au logement social ne cessent de s’effondrer : 350 millions d’euros programmés en 2010 contre 500 millions d’euros en 2009 et 850 millions d’euros en 2008.

 

Avec la mise en place des sur-loyers « Boutin », l’actuel gouvernement a aussi fait la démonstration que, plutôt que de bâtir des logements à loyers maîtrisés, il préférait en exclure les classes moyennes.

 

Exposition universelle de Shanghai

  J'ai eu l'honneur d'inaugurer, samedi 1 er mai, le pavillon de la Région Ile de France présent à l'exposition universelle de Shanghai. Une exposition extroardinaire qui n'est pas sans rappeler les grandes expositions universelles de la fin de XIXème siècle comme celle de Paris en 1889. 

 

J'ai inauguré le pavillon de l'Ile de France aux cotés de M. Ladsous, Ambassadeur de France en Chine, de M. Sautter, Adjoint au Maire de Paris et de M. Place, Vice-président du Conseil Régional. Pour la première fois dans l'histoire des expositions universelles, un espace était dédié aux grandes métropoles mondiales. La première région d'Europe se devait donc d'être présente au sein de cette gigantesque manifestation. Le pavillon de l'Ile de France a été réalisé en partenariat avec la Ville de Paris et la Chambre de Commerce et d'Industrie.

 

L’intérêt de ce pavillon était de montrer notre savoir-faire mais aussi surtout d’échanger.  Situé dans la zone des meilleures pratiques urbaines, ce pavillon reflètait parfaitement la qualité de vie francilienne et la volonté qui est la nôtre de maintenir un équilibre entre Développement économique et Environnement.

 

J'ai été, à l'instar des autres membres de la délégation francilienne, très impressionné par l'immensité et le dynamisme de Shanghai. Une cité où un nouveau building est bâti tous les deux jours, une nouvelle ligne de métro tous les ans.

 

Deux autres Régions françaises ont aussi pris part à cette exposition : La Région Rhône-Alpes et la Région Alscace. Au moins un tiers des Régions françaises avaient aussi prévu de se rendre à Shanghai. Jamais les collectivités locales n'auront été aussi présentes au sein d'une exposition universelle.

J'ai aussi pu prendre part à l'inauguration du Pavillon français. J'ai été assez surpris que notre pays choisisse comme parrain de son pavillon l'acteur Alain Delon. Sans nier son incontestable talent et sa grande popularité auprès du public chinois, je ne pense pas que retenir quelqu'un devenu citoyen et résident Suisse pour des motivations purement fiscales soit un choix très judicieux pour représenter la France.

 

Lors de ma visite, j'ai regretté la vision assez passéiste du pavillon français qui n'a pas suffisamment su mettre en avant notre capacité d'innovation dans de nombreux domaines. Il ressortait de ce pavillon une image caricaturale donnant l'impression que la France est un pays assez figé. Le contenu du pavillon est donc loin d'atteindre l'audace du bâtiment qui l'accueille.

Ce sont M. Ladsous, Ambassadeur de France, M. Frèches, Commissaire général de la France et l'actrice chinoise Gong Li qui ont inauguré ce pavillon.

 

Inauguration du pavillon de l’Ile de France

 J’ai l’honneur d’inaugurer ce jour le pavillon de l’Ile de France à l’exposition universelle de Shanghai.

 

Ce pavillon a été réalisé en partenariat avec la Ville de Paris et la Chambre de commerce et d’industrie de Paris. Pendant six mois, 80 millions de visiteurs sont attendus lors de cette 74^ème exposition universelle. 

 

 

Pour la première fois dans l’histoire des expositions universelles, un espace sera dédié aux grandes métropoles mondiales. Conscients du retentissement exceptionnel de cette manifestation, la Région Ile de France et ses partenaires ont donc souhaité s’y investir pleinement.

 

En écho avec la thématique générale de l’exposition, « Mieux vivre en ville », le pavillon francilien valorisera les expériences en matière de développement durable des acteurs de son territoire : entreprises, associations et collectivités locales.

 

L’objectif premier de ce pavillon est de renforcer l’attractivité de l’Ile de France, première région d’Europe, et de permettre aux acteurs franciliens et à leurs homologues chinois de tisser des liens durables.

 

Voirie Départementale

 Il y a plusieurs semaines, la Ville de Clamart a initié une pétition auprès des habitants pour que le Conseil Général entretienne sa voirie.

 

Dans un article paru dans l’édition du Parisien Hauts-de-Seine d’hier, le Président du Conseil Général n’hésite pas à employer des arguments fallacieux pour justifier les retards pris dans l’entretien de la voirie départementale : Celui-ci met en avant de prétendues divergences entre l’équipe municipale et le Conseiller général du Bas Clamart.

 

Vous trouverez ci-dessous le droit de réponse que Vincent Gazeilles et moi-même avons adressé au journal Le Parisien :

 

« Nous réfutons les dires de Monsieur Devedjian. Il n’existe aucune divergence entre la Municipalité et le Conseiller Général de Clamart sur l'urgence de sécuriser les voies départementales et de rénover le carrefour de la Fourche. Si Patrick Devedjian a besoin d'une excuse pour justifier le retard pris par le Département, qu'il en trouve une autre.

 

Pour mémoire, concernant le carrefour de la Fourche :

 

- Demande initiale de rénovation formulée le 26/10/05.

 

- Réponse positive du Conseil Général le 16/01/06 avec programmation des travaux envisagés pour 2007.

 

- Validation du projet avec de légères modifications par la Ville de Clamart le 9/7/07.

 

- Le Conseil Général entérine les modifications demandées par la Ville de Clamart le 10/10/07.

 

- Relance par la Ville de Clamart le 20/03/08.

 

- Réponse du Conseil Général le 13/05/08 annonçant les travaux pour l’été 2008.

 

- Relance de la Ville de Clamart le 8/7/08.

 

- Visite à Clamart du Président du Conseil Général le 23/10/08 qui promet d’accélérer la procédure.

 

- En janvier 2010, les services de la Ville de Clamart découvrent par l’intermédiaire de tiers le projet définitif d’aménagement du carrefour. Ils apprennent que le marché de travaux serait en cours de notification.

 

- Le 20/4/10 les services du Conseil Général viennent présenter aux services de la Ville de Clamart le projet définitif. Une nouvelle réunion de préparation du chantier est programmée pour le 19/05.

 

- Le 28/4/10 les services du Conseil Général proposent à la Ville de Clamart un choix de 3 dates pour débuter les travaux.

 

- Le Conseil général n'a jamais informé Vincent Gazeilles, pourtant élu du canton concerné, des suites données à ses propositions d'évolutions concernant les circulations douces. 

 

Nous tenons à ce que ces points soient portés à la connaissance de vos lecteurs. Nous vous en remercions par avance. »

  

Clamart obtient le "guidon d'or"

 Clamart vient d’obtenir le "Guidon d’Or" 2010 décerné par la Fédération française des Usagers de la Bicyclette lors de son assemblée générale annuelle du 24 avril dernier à Strasbourg.

Cette distinction récompense la politique en faveur des modes de circulation douce lancée par Clamart depuis 2001. 

À Clamart, les vélos, de plus en plus nombreux, peuvent désormais circuler à double sens sur les voies communales en sens unique limitées à 30km/h pour la circulation automobile. 

 

Cet aménagement a été adopté avec succès dans plusieurs rues de la ville (rue de Bretagne, rue de l’Ile-de-France) dès 2005.

 

Depuis quelques semaines, la ville généralise le double sens cyclable sur l’ensemble des voies communales : les rues du bas Clamart depuis le 6 avril, celles du haut Clamart à partir du 6 mai.

 

 L'équipe municipale s'emploie à favoriser les modes de déplacement respectueux de l'environnement :

 

- Généralisation des zones 30 sur les voies communales pour favoriser la cohabitation entre voitures, vélos et piétons.

 

- Mise en place du Clamibus, navette gratuite, pour faciliter les déplacements dans la commune.

 

- Développement de l’offre de transports en commun (augmentation de la fréquence des bus 189 et 289).

 

- Instauration d’1 heure gratuite dans tous les parkings publics de la ville.

 

- Adoption d’un plan de déplacements, qui vise à promouvoir un meilleur partage de la rue entre automobilistes, cyclistes et piétons en 2004.

 

- Réalisation de parkings vélos (à la gare, place de la mairie…).

 

- Création de zones 20, dites zones de rencontre (voie partagée entre automobiles, vélos et piétons) sur les voies semi-piétonnes.

 

- Réaménagement de la place de la Mairie, exclusivement réservée aux piétons.

 

- Arrivée prochaine du tramway T6.

 

- Projet Autolib (véhicules électriques en libre-service) à l’étude.

Pour un nouveau modèle économique, social et écologique

 Le Conseil National du PS s’est réuni hier, 27 avril, à la Mutualité. Il a adopté, à l’unanimité, un texte intitulé « nouveau modèle économique, social et écologique ». Celui-ci sera soumis au vote des adhérents du PS le 20 mai prochain. 

Il ne s’agit pas du programme des socialistes pour l’élection présidentielle de 2012 mais d’un socle commun aux différentes sensibilités du PS dans la perspective de la préparation de notre projet.

 

Il porte essentiellement sur cinq thèmes :

 

1) La Fiscalité :

 

Ce nouveau modèle propose la fusion de l’impôt sur le revenu et de la CSG afin de constituer un seul impôt progressif, prélevé à la source. Il prévoit aussi la suppression du « bouclier fiscal » et la refonte de l’impôt de solidarité sur la Fortune (ISF) au moment où les écarts entre revenus s’accroissent et que les hauts salaires s’envolent (entre 2004 et 2007, le nombre de personnes dépassant les 100.000 euros de revenus annuels a crû de 28%, et celui dépassant les 500.000 euros de 70%. Source : INSEE).

 

2) Travail et Pouvoir d’achat :

 

Nous souhaitons une véritable revalorisation du travail. Ceci passe, outre une hausse du salaire minimum, par la création d’un « compte formation » qui permettra à tous les salariés de progresser dans leur vie professionnelle.

 

 3) « Social écologie » :

 

Le texte adopté propose des baisses ciblées de TVA sur certains produits en fonction de critères environnementaux et valorise « l’écoproduction » qui se fonde sur une gestion économe de nos ressources naturelles.

 

4) Puissance publique :

 

Alors que celle-ci ne cesse d’être affaiblie par l’UMP, il convient de restaurer la place de la puissance publique dans notre pays. La défense et la modernisation de nos services publics sont au cœur du texte qui a été adopté. Afin de sauver les sites industriels français, la mise en place d’un « pôle d’investissement industriel » est aussi envisagée.

 

5) Endettement :

 

Alors que la politique de « cadeaux fiscaux », dépourvue d’effets sur la croissance, que poursuit M. Sarkozy continue d’affaiblir les finances publiques de l’Etat, les socialistes sont conscients que le retour à l’équilibre budgétaire (déficit égale à 8% du PIB cette année !) et la réduction de la dette de la France (plus de 80% du PIB !) s’imposeront comme objectif en 2012.

 

La loi sur le « Grand Paris » au Sénat

 Je regrette l’entêtement du Gouvernement à vouloir faire adopter en l'état par le parlement le texte de loi relatif au « Grand Paris ». Il s’agit là d’un véritable déni de démocratie.

 

Ce projet, qui était au cœur de la campagne de Me Pécresse lors de la campagne des élections régionales, a pourtant été rejeté par les Franciliens.

 

Les débats parlementaires ont une nouvelle fois démontré les risques financiers et juridiques des dispositions contenues dans le texte de loi.

 

Risques juridiques, car l’atteinte grave aux lois de décentralisation que représente le passage en force de M. Sarkozy sur un dossier qui concerne en premier lieu les collectivités territoriales laisse planer des doutes importants sur la constitutionnalité de ce texte.

 

Risques financiers, car le projet de métro automatique du Gouvernement repose sur un montage irréaliste et irresponsable qui pénalisera tout à la fois la compétitivité des entreprises et le pouvoir d’achat des ménages.

Ces risques sont aujourd’hui reconnus par des élus issus de toutes les formations politiques.

 

 Ce projet de « Grand Paris » ne répond en rien aux urgences des Franciliens, ni en matière de transports, ni en matière de logements et ne fera qu’aggraver le déséquilibre à l’ouest de la métropole francilienne.

 

A noter que ces débats ont de nouveau donné lieu à un règlement de comptes au sein de la Droite Alto-séquanaise :

 

La limite d’âge de 65 ans pour accéder à la Présidence de la future Société du Grand Paris a été réinstaurée par les socialistes, avec la bénédiction du rapporteur du projet, le sénateur Jean-Pierre Fourcade (UMP), ancien Maire de Boulogne Billancourt, qui a pour l'occasion voté avec eux.

 

L’amendement supprimant cette limité d’âge avait été adopté par l’Assemblée Nationale en 2009 pour permettre à M. Santini, 69 ans, Maire d'Issy-les-moulineaux, d’en prendre les rênes.

 

Je partage l’analyse de M. Fourcade lorsque celui-ci juge que M. Santini cumule aujourd’hui trop de mandats (Maire, Député, Conseiller Régional, Président du SEDIF, Président de l’agence Seine Normandie…) pour pouvoir se consacrer pleinement à une tâche aussi importante…