Blog de Philippe KALTENBACH, Sénateur des Hauts-de-Seine

Tramway T6 : M. le Ministre Devedjian doit prendre ses responsabilités

 Contrairement aux engagements qu’elle avait pris lors de l’enquête publique, la RATP tarde à commander le matériel roulant du futur tramway Châtillon-Vélizy-Viroflay dont elle juge le coût trop élevé.  

Cette attitude fait prendre un retard considérable au tramway T6, attendu pourtant depuis près de 10 ans.  

Il est cocasse de constater que le Président du Conseil général des Hauts-de-Seine, par ailleurs Ministre de la Relance, ne parvient pas à obtenir de la RATP le respect de ses engagements, alors même que l’Etat en est l’unique actionnaire.

 

M. Devedjian doit prendre ses responsabilités de Ministre et exiger que les représentants de l’Etat, majoritaires au Conseil d’administration de la RATP, votent rapidement l’achat d’un tramway sur pneus, conformément à leurs engagements.

 Là où le Président du Conseil général Devedjian a échoué, peut-être le Ministre Devedjian réussira t-il ?!

 

La modernisation et le développement des transports collectifs franciliens, à l’instar de ce qu’entreprend le Conseil régional, doivent être une priorité partagée par tous.

 

Le Tramway T6 est essentiel pour les déplacements des habitants du sud du Département et doit être mis en service sans délais supplémentaires.

 

Soit la RATP signe sans délais le marché pour le tramway sur pneus, soit une solution alternative (tramway sur rails, bus en site propre), qui permette de concrétiser ce projet dans les mêmes délais, doit être proposée.

Entretien à l'Echo d'Ile de France

  J'ai récemment accordé un entretien à l'Echo d'Ile de France dans le cadre de ma candidature aux élections régionales.

Le discrédit croissant de l'UMP dans notre département, le renouvellement de la liste du Parti socialiste aux élections régionales, le bilan de la majorité conduite par Jean-Paul Huchon ont été autant de thèmes abordés dans cet entretien.

J'ai pu aussi revenir sur les projets que nous portons pour notre Région, proches des attentes des franciliens, et qui contrastent avec ceux défendus par le Président de la République dans le cadre de son projet de "Grand Paris".

Les rapports de forces dans les Hauts-de-Seine ne cessent d'évoluer, avec la conquête de deux nouvelles villes (Colombes et Asnières) en 2008 par le Parti Socialiste dans notre Département. Les prochaines élections régionales pourraient confirmer cette tendance.

Nous comptons sur votre mobilisation pour en finir avec les pratiques népotistes qui demeurent dans le 92 et qui ont encore été illustrées dernièrement par la candidature du fils du Président de la République à la tête de l'EPAD, l'organisme en charge de l'aménagement du quartier d'affaires de La Défense.

Je vous invite à découvrir, ci-dessous, cet entretien à l'Echo d'Ile de France.

Téléchargement Les Echos d'Ile de France 7 janvier
 

Taxe Carbone : Nouveau revers pour M. Sarkozy

 La censure par le Conseil Constitutionnel du projet de taxe carbone de M. Sarkozy est le résultat inévitable d’une réforme aussi injuste qu’inefficace. 

Les mesures fiscales voulues par le Président de la République depuis son élection en mai 2007 se sont illustrées par leur caractère injuste. Le Conseil Constitutionnel a voulu lancer un signal fort à M. Sarkozy qui multiplie les réformes fiscales électoralistes sans aucun effet sur la croissance économique.

 

L’UMP et le Gouvernement ne doivent plus essayer de passer en force sur un sujet aussi essentiel que la mise en place d’une véritable fiscalité écologique en France.

 

Son élaboration doit faire l’objet d’un consensus le plus large possible en impliquant l’opposition démocratique ainsi que l’ensemble des associations impliquées dans le Grenelle de l’environnement.

 Cette taxe devra être à même d’orienter nos modes de consommation et de production tout en étant à la fois juste et progressive.

 

En voulant s'empresser de présenter un nouveau texte, M. Sarkozy risque encore de faire échouer cet ambitieux projet et ce, juste pour essayer d’effacer rapidement « l’affront » que le Conseil Constitutionnel vient de lui faire.

Bonne année !

 

Je vous souhaite une bonne et heureuse année 2010.

Régions PS : les comptes fantaisistes de l’UMP

  L’UMP, qui se trouve dans l’opposition dans 20 des 22 régions métropolitaines, a lancé une offensive contre le bilan des majorités socialistes qui repose sur des affirmations pour le moins fantaisistes. Voyons notamment ce qu’il en est en Ile de France.

 

Fiscalité : L’UMP ne cesse de dénoncer un « matraquage fiscal »… Or, dans les faits, la fiscalité régionale en Ile de France n’a pas évolué depuis 2006 et notre Région demeure la moins fiscalisée de France. Les hausses mesurées de 2004 et 2005 ne représentent qu'une vingtaine d'euros par foyer fiscal.

 

Investissement : L’UMP condamne le recul de l’investissement… Mais celui-ci a progressé de 15% depuis 2004. Il est profondément inexact de dire que l’Investissement dans les Transports a diminué alors que les crédits qui y sont alloués ont presque triplé (336 millions en 1998 contre 950 millions en 2009).

 

Dépenses de fonctionnement : L’UMP pointe du doigt leur progression… Leur part croissante est le fait de la décentralisation avec notamment l’intégration de 9 000 agents techniques des lycées franciliens. En outre, ces transferts de personnel et de compétences ne sont pas totalement compensés par l'Etat. Pour la seule année 2009, le manque à gagner pour la Région représente 220 millions €.

 

Dette : L’UMP annonce qu’elle s’envole. Pourtant, la charge de la dette en intérêts est inférieure de plus de 30% à celle trouvée en 1998.

 

Lycées : Les crédits alloués aux établissements franciliens auraient baissé… alors que ceux-ci ont presque doublé en 10 ans et sont passés de 385 millions € en 1998 à 628 millions € en 2009.

 

Environnement : L’effort financier de la Région aurait diminué de 20 %... Or, c’est exactement l’inverse, il s’est accru de 20%. L’ensemble des politiques concourrant au développement de notre éco région représente aujourd'hui 1.4 milliards d’euros.

 

Logement : L’UMP conteste le bilan du Conseil régional… Pourtant, la Région a bien financé la construction et la réhabilitation de 240 000 logements sociaux depuis 2004 et ce, notamment pour pallier le manque d’engagement du Gouvernement alors même qu’il s’agit de sa compétence.

 

Avec des politiques solidaires, responsables et ambitieuses, les Régions socialistes sont aujourd’hui devenues des acteurs publics incontournables.

Sommet de Copenhague

 

Je faisais partie, dans le cadre d’un déplacement organisé par le Conseil Régional, d’une délégation d’élus locaux qui s’est rendue au sommet de Copenhague le week-end dernier.

 

En l’absence d’objectifs chiffrés de réduction des gaz à effet de serre et malgré un accord minimaliste entre états qui n’a pas été formellement reconnu, cet évènement majeur pour notre planète et très attendu par les citoyens du monde s’est indéniablement soldé sur un constat d’échec.

 

Il faut regretter qu’aucune décision concrète n’ait été prise pour remettre en cause le réchauffement climatique à court terme, et que malgré des intentions affichées et l’élaboration d’un calendrier, l’accord acté n’ait rien de contraignant pour les pays industrialisés.

 

Les délégations des pays d’Amérique du Sud et d’Afrique rencontrés sur place n’ont pas masqué leur amertume devant l’attitude des dirigeants de pays gros pollueurs, notamment américains et chinois, en leur reprochant de s’être arrangés entre eux afin de ne pas arriver à un accord qui soit acceptable par l’ensemble des pays du monde.

 

L’autre principale carence de ce sommet est l’incapacité d’avancer vers une gouvernance mondiale sur le climat qui est pourtant une condition sine qua non de résolution des problèmes écologiques.

 

Comme ils s’étaient rapidement mobilisés pour régler la crise bancaire, les pays riches se doivent de partager leurs énergies et leurs efforts pour affronter la crise climatique.

 

On constate qu’aujourd’hui, quelques soient les bonnes volontés de chacun, l’Europe a perdu le poids qu’elle avait acquis dans « l’après-Kyoto », face aux puissances émergentes comme la Chine ou l’Inde. Or il faut donner à notre continent les moyens d’être exemplaires dans la réduction des émissions de Co2.

Joyeux Noël

Je vous souhaite un joyeux Noël à toutes et à tous !
 

Troisième édition à Clamart des « goûters du cœur »

 Chaque semaine en France, 86 500 personnes, dont 16 000 enfants, fréquentent au moins une fois une structure d’hébergement ou de distribution de repas chauds.

 

La Ville de Clamart conduit pour la troisième année consécutive cette action collective de sensibilisation à la solidarité locale avec les « restos du cœur ».

 

A Clamart, les « restos du cœur » possèdent un centre de distribution situé dans la salle qui porte le nom de leur créateur, Michel Colucci, au centre socioculturel du Pavé Blanc.

 

Ils ont accueilli 282 familles clamartoises et distribué, durant 17 semaines, 63706 repas.

 

L’action des « restos du cœur » est donc essentielle à Clamart.

 

Ces « goûters du cœur » ont pour but d’offrir une après-midi conviviale aux familles Clamartoises.

 

Cette action permet aussi de développer la solidarité intergénérationnelle à Clamart.

 

Merci à l’ensemble des bénévoles pour leur participation citoyenne, au Service jeunesse et aux jeunes des clubs 11/14 ans du haut et du bas Clamart, à nos Médiathèques, aux Centres socioculturels et à la ludothèque, ainsi qu’aux clubs améthystes. 

 

En cette période de crise, je suis particulièrement choqué par la décision du Conseil général des Hauts-de-Seine de supprimer cette année la prime de Noël attribuée pourtant depuis une décennie aux bénéficiaires de minima sociaux du 92.

 

Cette aide était versée à près de 25.000 allocataires.

 

Je condamne vivement cette mesure qui consiste à placer les revenus des personnes les plus fragilisés au plancher pendant que les ressources des plus favorisés sont protégées par un « bouclier » fiscal.

 

Le Conseiller général du Bas Clamart s’est opposé à cette décision injuste à la différence du Conseiller général du Haut Clamart, Maire du Plessis-Robinson, qui s'est montré favorable à la suppression de cette prime de Noël.

Un budget d'avenir pour notre Région

Le Conseil Régional a adopté son budget 2010. Ce dernier budget de la mandature porte sur 4,67 milliards d’euros et vise à renforcer la politique régional en terme d’Emploi, de Transports et de Logement.

 

En dépit d’une crise économique et sociale qui frappe durement notre Région et des incertitudes liées à des réformes gouvernementales qui étranglent progressivement l’autonomie financière des collectivités locales, le Conseil Régional a adopté un budget ambitieux en progression de 2,9% par rapport à 2009.

 

De plus, pour la quatrième année consécutive, aucune hausse de la fiscalité n’est appliquée. Le soi-disant « matraquage fiscal » que dénonce la Droite se résume à une hausse de la part régionale des impôts locaux d’une vingtaine d’euros par foyer fiscal depuis 2004.

 

Les chiffres clés de ce budget 2010 sont les suivants :

 

* 1,13 milliard pour les transports en commun (soit 35% du budget global).

 

* +9 % pour les budgets création d’emplois et activités économiques, économie sociale et solidaire.

 

* 1,7 milliard pour l’écorégion (soit 41% du budget).

 

* +16% pour la construction de logements.

 

* +9% pour le renouvellement urbain.

Le Conseil général entrave la réalisation de logements sociaux dans le 92

 En dépit des objectifs nationaux et départementaux ambitieux annoncés, le Conseil Général fait peser de graves menaces sur le financement des programmes de logements sociaux dans les Hauts-de-Seine.

 

En effet, le Conseil Général ne respecte pas la délibération qu’il a pourtant adoptée le 30 mars 2007, sous la présidence de M. Sarkozy. Aujourd’hui, il octroie des financements largement inférieurs avec en plus des critères très « opaques ».

 

Je dénonce le double discours de M. Devedjian qui, en tant que Ministre de la Relance, encourage la réalisation de nouveaux logements sociaux et, en tant que Président du Conseil Général des Hauts-de-Seine, n’apporte pas les financements nécessaires et ne respecte même pas les délibérations adoptées par l’Assemblée départementale.

 

Le Parisien a accordé un entretien à Patrick Devedjian afin qu’il puisse se justifier. Je m’inscris en faux devant un grand nombre de ses déclarations.

 

Le Président du Conseil Général annonce la réalisation de 3 000 logements sociaux dans le 92 :

 

Faux. Il s’agit d’un chiffre fantaisiste qui intègre 1 300 logements rachetés à Icade et qui ne sont pas de la production HLM (les loyers comme les occupants des logements restent les mêmes). Je demande à M. Devedjian de rendre public le montant des aides à la réalisation de logements sociaux attribuées par le Conseil Général en 2009 en précisant le nombre de logements subventionnés par ville et leurs types (PLS, PLUS, PLAI).

 

En effet, non seulement le nombre de logements réalisés est loin des objectifs fixés mais en plus il s’agit essentiellement de logements "intermédiaires".

 

 Le Président du Conseil Général annonce que l’investissement du Département logement s’élève à 75 millions d’euros :

 

Faux. Il s’agit là d’une affirmation gratuite. Sans publication des aides attribués commune par commune, nous ne pouvons savoir quel effort financier le Conseil Général a consenti en faveur du logement social. En outre, si l’on se réfère à la délibération du 30 mars 2007, on observe que M. Devedjian intègre dans son calcul les aides de l’Etat qui s’élèvent à 34.8 millions d’euros pour le logement, et dont le Département a reçu la délégation.

 

L’effort financier du seul Conseil Général représente 47.5 millions d’euros pour le logement, et plus précisément 31.5 millions d’euros pour le logement social... Dans l'hypothèse où ces fonds auraient bien été alloués à la réalisation de logements sociaux.

Le Président du Conseil Général dénonce le prix élevé auquel la Ville de Clamart vend un terrain à Clamart Habitat :

 

Faux. La Ville de Clamart vend ses terrains en fonction de l’estimation des Domaines. Lorsque le Conseil Général vend un bien à la Ville de Clamart, il le fait aussi en fonction du prix des Domaines.

 

Concernant l’opération citée par M. Devedjian, la Ville de Clamart, en cédant son terrain à Clamart Habitat, a pratiqué une décote de 42% sur l'estimation des Domaines pour permettre d’abaisser le coût du foncier à 595 € le m² de surface habitable. Vendredi 18 décembre, le Conseil Général a voté la vente de deux terrains à Clamart Habitat sur lesquels il n'a pratiqué qu'une décote de 25%, n’abaissant le coût du foncier qu’à 835 € !

 

La Ville de Clamart ne demande aucun traitement de faveur, juste que le Conseil Général applique la délibération qu'il a votée le 30 mars 2007 et n'attribue plus ses aides "à la tête du client" !