Depuis quelques jours, l’Office Nationale des Forêts mène pour le compte de la société RTE (Réseau de Transport d’Electricité) une opération scandaleuse d’abattage de plusieurs centaines d’arbres dans le parc forestier de Clamart, dans le but de sécuriser l’installation électrique.
Je regrette vivement que la société RTE n’ait pas jugé utile de prévenir l’équipe municipale et les services de la Ville de ses intentions. Je déplore également qu’elle n’ait pas transmis une information claire aux riverains du parc forestier et se soit contentée uniquement d’un affichage sur site.
Je condamne fermement ce type de travaux qui consiste, sous couvert de raisons de sécurité, à un abattage systématique d’arbres se trouvant sous la ligne à très haute tension. Un élagage régulier permettrait d'éviter de tout raser une fois tous les 30 ans, mais c'est plus couteux... et RTE et EDF ont des actionaires à cajoler et des dirigeants à rémunérer audelà de toute raison.
Cette action, pour le moins inopportune, nous renforce dans notre volonté de voir enfouies ces lignes à très haute tension.
Depuis 2002, je suis régulièrement intervenu auprès de l’Etat et de la société EDF pour que soient entrepris ces indispensables travaux d’enfouissement de lignes inesthétiques et dangereuses.
En 2006, le Parti socialiste de Clamart a lancé une pétition qui a recueilli plusieurs centaines de signatures. Grâce à cette mobilisation et à l’intervention du Sous-Préfet d’Antony, le dossier avait pu être relancé et les études de faisabilité ont été entreprises.
Elles ont permis d’estimer le coût des travaux d’enfouissement, qui s’élèvent à 14 millions d’euros, sur la seule commune de Clamart.
Ce coût important ne peut évidemment pas être supporté par la ville de Clamart.
La solution consisterait donc à réaliser un montage financier associant la société RTE, l’Etat, ainsi que le Conseil général des Hauts-de-Seine, propriétaire du collège des Petits Ponts situé sous les lignes.
Le traitement par l’opposition clamartoise de ce dossier démontre une nouvelle fois son goût prononcé pour la démagogie.
Je suis particulièrement surpris de lire sur le blog de M. Berger qu’une somme de 7 millions d’euros (qui de surcroît ne représente que la moitié du montant total des travaux) est aisément mobilisable pour une Ville comme Clamart…
M. Berger écrit pourtant lui-même que cette somme représente plus du tiers de l’ensemble des investissements réalisés en une année à Clamart !
M. Berger préfère sans doute faire supporter aux contribuables clamartois le coût de l’enfouissement de ses lignes plutôt que de solliciter un effort financier conséquent de la part de la société RTE qui réalise chaque année un chiffre d’affaires de plus de 4 milliards d’euros.
M. Berger essaie aussi de nous persuader de l’intérêt de son mentor du Plessis-Robinson pour ce dossier alors que, lors de la reconstruction du collège des Petits ponts en 1997, le Conseiller général du haut Clamart, M. Pemezec, ne s’était absolument pas préoccupé du danger que représentait cette ligne électrique pour les élèves de cet établissement.
Plus de 10 ans plus tard, ce même Conseiller général est plus prompt à réagir en faveur du parc d’affaires du Plessis-Robinson.
Il a ainsi demandé l’enfouissement de la ligne à très haute tension, mais uniquement au niveau du quartier d’affaires, ce qui lui permettrait d’engager un vaste projet de reconstruction d‘immeubles de bureaux à étages, actuellement impossible en raison de la présence la ligne à très haute tension, et de dégager ainsi une très forte plus-value financière.
Par contre, il ne se soucie guère du collège des Petits Ponts, de l’hôpital Béclère et des habitations qui se trouvent pourtant, eux aussi, sous la ligne électrique.
Notre priorité doit être de préserver la santé des élèves et professeurs de l’établissement, des personnels et usagers de l’hôpital et des habitants de la Plaine et du Jardin Parisien.
Aussi, en lien avec les Conseils de Quartier, je vous invite à vous mobiliser massivement en signant la pétition initiée par les riverains pour exiger l’enfouissement de la ligne à très haute tension.
Pour ma part, j’ai de nouveau saisi les services de l'Etat (Téléchargement Sous-Préfet), le Président du Conseil général (Téléchargement CG92) et la société RTE (Téléchargement RTE) afin qu’une réponse satisfaisante nous soit enfin apportée et que des financements puissent être débloqués pour réaliser cette opération indispensable.