Blog de Philippe KALTENBACH, Sénateur des Hauts-de-Seine

Mélange des genres au sommet de l'Etat

Quelle ne fut pas ma surprise de découvrir récemment devant mon écran de télévision M. Dominique Paillé, porte parole adjoint de l'UMP, s'exprimer en tant que "Conseiller politique du Président de la République".

Je constate que le Président de la République, qui ne se privait déjà pas de monter à la tribune lors des meetings UMP alors qu'il est censé être le président de tous les français, poursuit son mélange des genres.

Habitué à placer ses "hommes" un peu partout, comme l'illustre la nomination très contestée de M. François Pérol à la tête du futur groupe Caisse d'Epargne/Banque Populaire, le Président de la République oublie de dissocier intérêt général et engagement partisan.

En effet, il devient alors assez difficile par exemple de savoir quel "Paillé" s'exprime devant les médias : Le porte parole d'un parti politique ou le conseiller du Président de la République Francaise ?

Deux équipages clamartois au départ du "4L Trophy"

  Grâce au soutien de la Cellule d’Appui et d’Aide aux Projets des Points Information Jeunesse et des commerçants de Clamart, les deux équipages ont pu boucler leurs budgets.

Le 4L Trophy se déroule du 19 février au 1er mars. 2 000 personnes participent cette année à cette expérience mêlant défi sportif et solidarité.

L'objectif du 4L Trophy ™ est en effet d'acheminer des fournitures scolaires et sportives aux enfants les plus démunis du Maroc.

Génocide Arménien: Le Président de la République doit tenir ses engagements.

La loi visant à sanctionner la négation du génocide arménien, votée par l'Assemblée Nationale le 12 octobre 2006, sur initiative des députés socialistes, n'a toujours pas été adoptée par le Sénat malgré les promesses du Président de la République.

Nous étions de nouveau le 20 novembre dernier plus d'un millier rassemblés devant la Haute Assemblée pour demander la ratification de cette loi. A ce jour, le Sénat n'a toujours pas inscrit à son ordre du jour l'examen de ce texte.

En nous mobilisant de la sorte, nous ne voulons en aucun cas que des élus viennent concurrencer le travail des historiens.

Ce crime de masse est aujourd'hui unanimement reconnu pas la communauté scientifique et historienne. Il convient donc de légiferer afin de protéger la mémoire des victimes d'un crime qui, de par son ampleur, a été reconnu comme un crime contre l'Humanité.

Gestion de l'eau en Ile de France: La mobilisation doit continuer.

Depuis 1962, la gestion de l'eau en Ile de France est déléguée par le SEDIF à l'entreprise Véolia. Un marché de 370 millions d'euros pour près de 4 millions d'usagers.

L'UFC Que Choisir, de nombreuses associations de consommateurs, ainsi que des élus de gauche ont dénoncé ces dernières années l'opacité de ce contrat et les bénéfices colossaux réalisés par l'entreprise délégataire Véolia (Que l'UFC Que choisir estime à 70 millions d'euros) et qui font de l'eau du SEDIF la plus chère de france.

De nombreux élus de gauche délégués au SEDIF se sont donc mobilisés en faveur d'un retour à une gestion publique, à l'instar de ce que vient de réaliser la Mairie de Paris.

Le 11 décembre 2008, lors du vote du comité syndical du SEDIF, c'est la proposition de son Président M. Santini de poursuivre le mode de gestion actuel, qui a été retenue.

Nous devons cependant rester mobilisés pour que le futur contrat, qu'il soit établi avec un unique ou plusieurs délégataires, soit plus transparent et ne fasse plus l'objet de profits excessifs au détriment des usagers.

Retrouvez ci dessous un reportage sur la mobilisation des élus en faveur d'un retour en gestion publique de l'eau en Ile de France ainsi qu'une partie des débats du comité syndical du 11 décembre 2008.

http://www.dailymotion.com/relevance/search/sedif/video/x7p0o8_leau-francilienne-sera-telle-prive_news

http://www.dailymotion.com/related/x7rap8/video/x7ras8_la-bataille-de-leau-fait-rage-seque_news

Mobilisation pour défendre les droits de l'Opposition dans la Ville d'André Santini

  Nous étions nombreux à nous être rassemblés devant l'Hôtel de ville d'Issy les moulineaux pour demander le respect du droit d'expression de l'Opposition et le rôle des élus.

Après sa réelection le 16 mars 2008, M. Santini avait exclu les élus de l'Opposition des conseils d'administration des SEM, des associations en charge de la politique muncipale pour la jeunesse, la culture, les sports ou encore la vie sociale.

Il leur avait aussi refusé une représentation au sein des Conseils de quartier comme de la Communauté d'agglomération Arc de Seine.

Lors du Conseil municipal du 5 février, l'Opposition (PS, PCF et Verts) a préféré quitter la séance face à une nouvelle remise en cause de leurs droits d'expression.

En faisant campagne en faveur d'une régie publique de l'eau au sein du SEDIF, dont M. Santini assure la présidence, j'ai pu constater par moi-même la difficulté d'exercer un rôle d'opposant politique face au Maire d'Issy les moulineaux.

Non à la suppression des RASED

 L'annonce de la suppression des RASED devrait conduire à priver des dizaines de milliers d'élèves des aides spécialisées mises en oeuvre dans le cadre de pédagogies spécialisées.

Ces nouvelles suppressions de postes d'enseignants spécialisés viennent s'ajouter aux 10 500 autres suppressions de postes qui s'inscrivent dans une politique d'affaiblissement du service public de l'Education Nationale, alors même que l'école publique et laïque devrait être au coeur de la politique de notre pays.

En aucun cas la mise en place des 2 heures "d'aide personnalisée" et les stages de remise à niveau instaurés par le Gouvernement ne sauraient se substituer au travail effectué dans le cadre des RASED qui représentent des formes d'aides variées bien distinctes du soutien scolaire.

Retrouvez ci-dessous le voeu adopté par le Conseil municipal de Clamart lors de sa séance du 28 janvier dernier. (Voeu adopté à la majorité et 5 voix contre).

Téléchargement Voeu RASED

Loi sur le Logement "Boutin": L'Etat ne se mobilise pas!

  La loi sur le Logement "Boutin" ne permettra pas une baisse effective du coût du logement pour nos concitoyens.

En effet, rien n'y est prévu pour impulser une construction massive de logements abordables. Rien non plus n'y est inscrit pour aider à la solvabilité des ménages les plus modestes.

Cette loi se fonde sur un amalgame dangereux qui pourrait se résumer à "Logement social=Cas social". Le gouvernement, ne voulant pas augmenter l'offre de logement accessibles au plus grand nombre, préfère "abaisser" le nombre de demandeurs en réhaussant le plafond de ressources pour y accéder.

Le nombre de francais éligibles au logement "social" est ainsi réduit, ce qui confirme que pour La Droite, le logement social ne doit s'adresser qu'aux populations les plus défavorisées, alors qu'au contraire, il convient de permettre à une majorité de personnes d'acceder à une offre de logements à loyers "maîtrisés".

Les sur-loyers "Boutin", même s'ils ne concernent qu'une minorité de locataires, s'inscrivent dans le même esprit qui tend, plutôt que de réaliser des logements à loyers modérés, à en réduire le nombre de bénéficiaires.

En 2009, un moratoire a été décidé sur ces sur-loyers "Boutin" à Clamart, afin de ne pas pénaliser les locataires en cette période de crise. Une négociation doit être engagée avec l'Etat pour ce qui est des années suivantes.

Inégalité audiovisuelle

  Alors que le CSA (Conseil supérieur de l'audiovisuel) fêtait le 3 février dernier ses 20 ans, voici quelques chiffres à méditer.

De juillet 2007 à septembre 2008 (dernières données officielles connues), les temps de parole consacrés par les trois premières chaînes de télévision respectivement à la droite et à l'opposition étaient les suivants :

Sur TF1: 11h22 contre 3h39

Sur France 2: 44h29 contre 18h24

Sur France 3: 30h32 contre 15h53

L'égalité audiovisuelle, qui paraît pourtant évidente au sein d'une démocratie moderne, est loin d'être acquise.

 

MIILOS: Le rapport qui accable la gestion de l'office HLM de Châtillon

  La MIILOS, l'organisme en charge de la surveillance et du contrôle des offices HLM français (récemment devenus des Offices publics de l'Habitat) vient d'épingler la gestion de l'office de Châtillon, présidé par le député-Maire de Châtillon, M. Schosteck.

Opacité des modes de fonctionnement, opacité des marchés publics, opacité comptable, opacité des attributions de logements par la commission d'attribution (aucun conseiller municipal de l'opposition n'est membre de l'office HLM et n'est ni même présent lors de la CAL, contrairement à ce qui se fait dans d'autres villes comme Clamart), opacité des ventes de logements vacants, opacité des recrutements, absence de gestion des impayés...

Seuls l'entretien du parc existant et la gestion des relations entre locataires et office de proximité trouvent grâce aux yeux de la MIILOS qui condamne fermement tous les dysfonctionnements et toutes les anomalies de la gestion du Député-Maire de Châtillon, M. Schosteck.

Cette gestion a aussi conduit en outre à réduire le parc de logements à loyers modérés présent à Châtillon qui aujourd'hui ne compte plus 20 % de logements sociaux comme l'impose pourtant la loi S.R.U. L'office HLM de Châtillon n'a pas créé de logements depuis 1998 !

Je vous invite à retrouver l'essentiel du rapport de la MIILOS dans la lettre de Martine Gouriet, conseillère général socialiste de Châtillon.

Téléchargement Rapport MIILOS Lettre de Martine Gouriet  

 

Projet de suppression de la taxe professionnelle

  Le Président de la République vient d'annoncer son intention de supprimer la taxe professionnelle dès 2010.

Nouveau coup dur pour les collectivités territoriales de la part de l'Etat. La Taxe professionnelle représente en effet une part très importante de leurs ressources.

En cas de suppression, le manque à gagner s'établirait à 18 milliards d'euros et non 8 comme l'a laissé entendre le Chef de l'Etat.

Cette somme ne pourrait en aucun cas être compensée par un impôt indirect comme la taxe carbone. La compensation devra se faire dans le cadre d'une réforme d'ensemble de la fiscalité locale que nous appelons de nos voeux depuis maintenant plusieurs années.

De grands impôts d'Etat (IR, TVA, CSG...) doivent être désormais partagés entre l'Etat et les collectivités territoriales.

Leurs budgets représentent aujourd'hui près de la moitié de celui de l'Etat et elles réalisent à elles seules les 3/4 de l'investissement public en France.

Elles doivent avoir accès à des ressources fiscales modernes à même de leur assurer une certaine autonomie.

La taxe professionnelle est aujourd'hui la seule ressource fiscale de la plupart des grandes communautés urbaines ou d'agglomération dont le développement est une des pistes de travail du comité Balladur sur la "simplification des échelons territoriaux".

Les élus locaux refuserons un nouveau bricolage qui aurait encore pour effet d'affaiblir les finances des collectivités territoriales.