Blog de Philippe KALTENBACH, Sénateur des Hauts-de-Seine

Réponse au questionnaire de l'association "Les Dérailleurs de Clamart"

L'association "Les Dérailleurs de Clamart" nous a envoyé un questionnaire dans le cadre des prochaines élections municipales.

C'est avec plaisir que nous lui avons répondu :

Réponses de Philippe Kaltenbach et des candidats de la liste « Avec vous pour Clamart »

1. Pensez-vous que Clamart soit une ville pratique et sûre pour les piétons, y compris ceux qui ont des difficultés à se déplacer ? Que proposez-vous (types d’actions, secteurs géographiques particuliers) ?

Clamart est une ville plus sûre qu’il y a quelques années, grâce à l’installation de potelets, de barrières et d’aménagements sécurisés (traversées protégées comme devant la Gare ou rue de la Porte de Trivaux notamment) pour les piétons.

Les opérations Pedibus, que nous avons lancées puis qui se sont diffusées via des parents d’élèves ou des directeurs d’écoles motivés, ont sensibilisé les parents, les enfants, les associations de parents d’élèves et les professionnels de l’Education Nationale à la nécessité d’aller à pied et, donc, à la sécurité routière.
Il reste cependant des points dangereux ou impraticables qu’il convient d’améliorer.

De façon plus globale, les zones 30 aux abords des établissements scolaires et dans les zones résidentielles incitent les automobilistes à la prudence.

Ces zones 30 étant désormais étendues à toutes les voies communales, nous améliorerons la signalétique et les aménagements (chicanes, ralentisseurs), dès que nécessaire.

Nous continuerons d’exiger par ailleurs l’intervention du Conseil Général sur les voies départementales où la vitesse est trop souvent excessive comme aux abords de la place Marquis.

Plus spécifiquement, la Place de la Mairie sera rénovée avec une partie piétonnière et l’îlot Percy sera aménagé avec la préservation des sentiers.

Enfin, notre projet prévoit de poursuivre les travaux d’accessibilité sur la voirie et à tous les bâtiments municipaux pour les personnes handicapées.

2. Comment encourager la pratique régulière du vélo comme mode de déplacement à Clamart ? Quelles actions mener et pour qui ?

Les premières raisons invoquées à la non utilisation du vélo sont la sécurité des parkings et de la circulation.
L’implantation d’arceaux et d’abris dans la Ville, à proximité des équipements et des commerces sera poursuivie, un parking à vélo d’au moins 150 places sera aménagé sur le site de l’éco quartier de la gare (l’actuel parc étant surchargé), avec une « vélostation » (voir question 7).

Un effort particulier sera mené auprès des établissements scolaires afin d’aménager la sécurité des accès. Une sensibilisation sur les circulations douces sera effectuée dans les écoles.

Nous comptons introduire un système de location de vélos en libre service (extension de Vélib actuellement impossible à Clamart juridiquement ou système compatible propre au sud du 92).

Enfin, l’extension des sites protégés pour la circulation des vélos sera poursuivie (bandes et pistes cyclables, aménagement d’un réseau cyclable clamartois en liaison avec les communes voisines).

Les abords du Tramway, les alentours du Centre Commercial de la Plaine seront particulièrement adaptés aux circulations douces.

Nous étudierons la possibilité d’installer un remonte vélo entre le haut et le bas Clamart ainsi qu’un porte vélo à l’arrière du Clamibus.

Rumeurs concernant le quartier du Jardin Parisien

Plusieurs rumeurs circulent actuellement concernant le quartier du Jardin Parisien.

Nous sommes, certes, en période électorale et je vois bien que mes adversaires essaient d'utiliser tous les moyens, même la rumeur, comme manoeuvre de déstabilisation, mais il y a tout de même des limites à la désinformation.

Les rumeurs qui circulent au Jardin Parisien en sont un bon exemple. La Mairie de Clamart, par voie de communiqué officiel a démenti catégoriquement les faux bruits actuellement en circulation.

Voici le démenti à ces rumeurs :

Quartier Jardin Parisien

Plusieurs rumeurs circulant sur le quartier Jardin Parisien, la mairie de Clamart fait le point sur la réalité des projets concernés.

PARCELLES A L'ANGLE DES AVENUES J-B CLEMENT ET DU GENERAL DE GAULLE (RD 906)

Une rumeur circule sur internet : sur quelques parcelles d'une surface totale d'environ 2500 m2 situées à l'angle des avenues Jean-Baptiste Clément et Général de Gaulle, la mairie de Clamart souhaiterait réaliser « un ensemble de 600 logements sociaux qui seront attribués à des non-clamartois... »

La mairie de Clamart dément intégralement cette rumeur.

En réalité, cet emplacement accueillera une future station du tramway reliant Châtillon à Viroflay.
Le Conseil Général des Hauts-de-Seine a déjà acheté quelques parcelles pour réaliser la station de tramway qui sera agrémentée d'une place publique. Sur ces parcelles, la démolition prochaine des constructions avec l'arrivée du tramway va mettre en évidence la vétusté des bâtiments autour des nouveaux aménagements (station de tramway, place publique). C'est pourquoi la mairie de Clamart a passé une convention - approuvée à l'unanimité par le Conseil municipal en décembre dernier - avec l'Etablissement Public Foncier des Hauts de Seine (EPF92) afin d'étudier la réalisation éventuelle autour de la nouvelle place de 5 à 6 commerces de proximité et d'une vingtaine de logements (immeuble de 3 étages, conformément aux règles d'urbanisme) afin de recréer une animation urbaine dans ce secteur.

Comme pour tout projet d'aménagement urbain, la Municipalité n¹engagera aucune démarche sans qu'elle ne soit précédée d'une concertation avec les habitants concernés et les représentants du Comité de quartier.

Pour démentir définitivement cette rumeur délirante, la mairie de Clamart souligne l'impossibilité de réaliser 600 logements sur une parcelle de 2500 m2. A titre d'exemple, la cité 3F (700 logements dans des immeubles de 11 étages) occupe une surface de 5 hectares (50 000 m2)...

PROJET DE SUPERETTE ALIMENTAIRE AVENUE DE LA PORTE DE TRIVAUX

Un tract anonyme diffusé dans le quartier sous entend qu'un article paru dans Clamart Infos en février 2008 à propos du projet d'implantation d'une superette commerciale au 99-103 au rue de la Porte de Trivaux dissimulerait sur une grande partie de sa surface « un vaste projet de logements sociaux ».

La mairie de Clamart dément catégoriquement le contenu de ce tract.

Elle confirme la teneur de l'article paru en février dans Clamart Infos et apporte aux habitants les précisions sur la répartition réelle des surfaces sur la parcelle :

- 600m2 pour la nouvelle superette commerciale alimentaire (magasin + réserves).

- 1300 m2 pour la création d'un nouvel espace vert, conformément aux dispositions du Plan local d'urbanisme (PLU) sur le quartier (zone UE à vocation pavillonnaire).

- 1400 m2 pour la création d'environ 40 places de stationnement pour la clientèle de la superette, afin de préserver la tranquillité du quartier.

La totalité de la surface (3300 m2) sera donc consacrée au commerce de proximité et au cadre de vie du quartier. Aucun logement social n'est prévu sur cette parcelle.

Le choix de l'enseigne commerciale sera effectué par un jury, composé d'élus, de représentants de l'association UCAC (Union des commerçants et artisans de Clamart) et de représentants des habitants et du comité de quartier Jardin Parisien, qui s'est déjà réuni deux fois.

La mairie de Clamart condamne fermement ce type de manipulations. En cherchant à effrayer l'opinion, les auteurs de tracts anonymes ou de rumeurs virtuelles ne font que démontrer leur mépris du débat démocratique, des habitants du quartier et des Clamartois en général.

Réunions publiques dans les quartiers de présentation de notre projet et de notre liste "Avec vous pour Clamart"

Nous viendrons vous présenter notre Projet et notre liste "Avec vous pour Clamart" dans chacun des quartiers de notre ville.

Voici les dates de nos réunions publiques :

Quartier Jardin Parisien
Mercredi 27 février à 20 heures 30
Maison de quartier du Jardin Parisien
20, rue du Parc

Quartier Garenne-Trivaux
Jeudi 28 février à 20 heures 30
Maison de quartier du Petit Clamart
45, rue du Commandant Duval

Quartier Galvents-Corby
Vendredi 29 février à 20 heures 30
Ecole élémentaire Jean Monnet
Entrée par le 29 rue Pierre Corby

Quartier Percy-Schneider
Lundi 3 mars à 20 heures 30
Ecole élémentaire des Rochers
43, rue d'Estienne d'Orves

Quartier Gare
Mardi 4 mars à 20 heures 30
Ecole élémentaire Jules Ferry
6, rue Jules Ferry

Quartier Plaine
Mercredi 5 mars à 20 heures 30
Centre socio-culturel du Pavé Blanc
44, route du Pavé Blanc

Quartier Centre
Jeudi 6 mars à 20 heures 30
Ecole élémentaire de la Mairie
Entrée par le 22, rue du Trosy

Nous vous attendons nombreux à ces réunions pour répondre à toutes vos questions.

Intervention de Philippe Waldteufel lors de la réunion de présentation de la liste "Avec vous pour Clamart"

Vous trouverez ci-dessous l'intervention de Philippe Waldteufel, président du goupe des élus socialistes, lors de la réunion de présentation de la liste "Avec vous pour Clamart" à la salle des fêtes municipale, le vendredi 22 février dernier.

Bonsoir à tous, bonsoir mes amis.

Le 9 Mars prochain, il faudra choisir entre 4 listes. Il y en a une qui est bien meilleure, vous savez laquelle ; alors je vais un peu vous parler des 3 autres.

Les Clamartiens proposent une liste concurrente, et il faut la considérer comme telle. Pourtant, si les Clamartiens sont des concurrents, ils ne sont pas des adversaires. Aux moments difficiles, nous les retrouvons souvent à nos côtés.

Les autres listes, elles, sont celles des adversaires, et j'y viens.

Le camp de Mr Delom est un peu bigarré, comme au XVIIème siècle, quand on recrutait des soldats de fortune qui ont fait plusieurs guerres dans des armées différentes, sous des uniformes divers, au hasard des offres d'embauche.

La démarche de Mr Delom est simple à comprendre : il suffit de lire son tract recto verso d'il y a quelques semaines.
Au recto, sept raisons sont avancées pour ne pas voter Philippe Kaltenbach, et ce sont des fariboles.
Au verso, dix orientations ; nous les connaissons bien car ce sont, pour l'essentiel, les nôtres !
Alors que faut-il conclure ? Que pour Mr Delom, en réalité il n'y a pas sept raisons de ne pas voter Kaltenbach, il y en a une seule : c'est que le maire de Clamart devrait s'appeler Christian Delom.

Soit. Les ambitions sont légitimes en politique. Mais alors il faut regarder les bilans.

Notre bilan sur 2001 2008, celui de l'équipe animée par Philippe, est connu : on le trouve dans les documents de campagne, et surtout il est là, dans la Ville, sous vos yeux. Ce qui était presque impossible nous l'avons rendu possible. Ce qui était très difficile, nous l'avons fait, parfois avec un peu de retard. Ce qui était simplement difficile, nous l'avons fait. Et ce qui était facile ? Il n'y a rien de facile, vous le savez bien.

Pour C. Delom, le bilan est connu aussi ; il est résumé par la situation que nous avons trouvée en 2001. Une ville qui cahote en roue libre, sans savoir où elle va. Des équipements qui vieillissent et ne sont pas maintenus. Une grosse opération mal conçue et mal conduite, avec la SEMARC, qui nous laisse un gros trou dans le budget, une dette de plus de 12 M€ sans contrepartie. Une gestion paresseuse, sans recherche de moyens nouveaux, sans initiatives. Une ville endormie. C'est le bilan de C. Delom, qu'il le veuille ou non, et ce bilan doit être mis dans la balance.

Pour Jean Didier Berger, c'est différent. Rendez-vous compte, je pourrais être son grand-père ! Cela incite à l'indulgence. Pourtant j'ai un peu de mal à être indulgent avec le jeune Jean-Didier.
Quels sont ses exploits ? Je n'en connais qu'un mais il n'est pas banal. Etre directeur de campagne d'un candidat à la députation et réussir à le faire invalider et frapper d'inéligibilité, il faut le faire.
On peut lui accorder des circonstances atténuantes : Il a reçu une formation déplorable. Dans ses éducateurs, on trouve le député invalidé dont je parlais à
l'instant, et celui qui l'a remplacé il y a quelques semaines. Ce sont des hommes brutaux, autoritaires, claniques, et on peut se demander s'ils sont totalement intègres. Jean Didier Berger arrive à Clamart dans le tintamarre des casseroles trainées par ses éducateurs.

Et le programme alors ? Il y a des oppositions fortes entre celui du candidat sarkozyste et le nôtre. En passant: Jean Didier Berger c'est tout de même le candidat sarkoziste, même s'il ne le crie pas trop sur les toits, on se demande pourquoi.
Parlons de la police municipale. Le candidat de l'UMP croit au tout répressif, comme son maître qui sévit à l'Elysée. C'est conforme à son idéologie, mais il refuse de voir la réalité inexorable, celle que vous connaissez bien : le tout répressif, çà ne marche pas.
On pourrait parler de la politique de l'habitat et mon ami communiste y reviendra.

Sur la police municipale, Christian Delom n'est pas en reste. Il a garanti hier soir, je le cite, que s'il était élu ses policiers seraient équipés d'armes non létales. Voilà une bonne nouvelle : ils n'auront pas droit au Smith et Wesson ou à la Kalachnikov : ils devront se contenter des matraques, des pistolets électriques et des gaz lacrymogènes, tout çà bien groupé sous les gyrophares. Nous voilà prévenus.

Il se trouve que je suis délégué au personnel communal, et je voudrais vous dire un mot des agents municipaux.
Nous leur demandons beaucoup, comme nous exigeons beaucoup de nous-mêmes, au service des Clamartois.
Mais les agents de la mairie, c'est notre atout le plus précieux. Pendant la mandature, leur nombre a augmenté à proportion des services nouveaux, et la proportion des agents titulaires a été accrue de près de 10%. Nous encourageons sans restriction les formations professionnelles et les qualifications, le budget disponible pour cela n'est jamais une limite. Le budget social de la Mairie, qui était indigne en 2001, a été multiplié par plus de 8.
Nous avons réformé en 2005 le régime indemnitaire pour les agents les plus modestes, et cela nous permet d'affirmer qu'à Clamart, sur la mandature, le pouvoir d'achat des agents de Clamart a été maintenu. On ne peut pas en dire autant pour les fonctionnaires d'Etat.

Finalement, tout cela est assez clair.
Dans l'équipe d'Avec vous pour Clamart, nous ne sommes pas des idéologues, ni des rêveurs ; au reste ceux qui prétendent nous traiter de mauvais gestionnaires se couvrent de ridicule.
Nous ne sommes pas non plus les avocats d'un groupe d'habitants qu'on voudrait opposer à un autre.
Simplement, nous sommes à gauche.
Nous avons des valeurs, des valeurs humanistes, et ce sont celles de la République. Comme les autres et plutôt plus que les autres, au Parti Socialiste nous chérissons la liberté. Mais nous voulons aussi, avec ténacité, une société solidaire, dans laquelle personne ne doit être laissé au bord du chemin.
Voilà ce que nous sommes. On ne nous changera pas.

Philippe Waldteufel

Pourquoi je m'engage, par Pierre Ramognino

Je m’engage pour la liste menée par Philippe Kaltenbach car depuis 2001 j’ai pu constater tous les progrès accomplis à Clamart. Philippe Kaltenbach et son équipe ont su à la fois moderniser la commune, la rendre plus dynamique tout en préservant son identité et son environnement.

De Clamart plage à la création des deux médiathèques, de la rénovation de Jean Arp à la création du cinéma Jeanne Moreau, de multiples initiatives sont venues animer une ville qui était plutôt endormie jusque-là tout en oeuvrant pour maintenir une véritable mixité sociale et le soutien aux plus démunis.

Car non seulement je pense que Philippe Kaltenbach est un maire dynamique et efficace mais je sais aussi que c’est un homme de progrès et de conviction qui met l’action politique au service d’une société plus juste. Il a ainsi agi pour développer la culture et l’éducation pour tous, deux préoccupations auxquels je suis personnellement très sensible.

Je suis donc très fier de faire partie de l’équipe Avec vous pour Clamart et de mettre mes compétences pour poursuivre l’œuvre de progrès entreprise au service de la ville et de ses habitants.

Pierre Ramognino
Docteur en histoire
Principal adjoint de collège

Pourquoi je m'engage, par Dominique Meier

Mon engagement politique ne date pas d'hier, en ce temps-là, l'écologie n'était que le produit intellectuel de quelques illuminés.

Pourtant, jeune lycéen, il m'avait bien semblé qu'il y avait à creuser de ce côté-là. Depuis lors, je me suis forgé l'idée qu'on ne pouvait être habitant de cette planète sans chercher à la protéger. Une vision du monde et une vision de la société, c'est ainsi que j'ai trouvé dans les valeurs de gauche et chez les Verts en particulier, matière à enrichir ma réflexion et mon action.

D'aucuns pensent que l'écologie n'est ni de droite ni de gauche... mon expérience passée de responsable d'entreprise me laisse croire qu'on ne peut atteindre deux buts antinomiques : préserver son environnement social et naturel, et faire du profit l'objectif premier.

Le libéralisme économique forcené ne peut ainsi qu'appauvrir la planète au bénéfice de quelques-uns. Aujourd'hui formateur, consultant et écrivain, je travaille au rythme de mes besoins et de mes passions. Parmi celles-ci mon fils âgé de dix ans, l'écriture d'une thèse, et bien sûr, mon activité d'élu municipal en charge de la prévention et de la sécurité.

Je me suis attaché dans ce domaine à concilier libertés individuelles et sécurité publique en clarifiant les rôles de chaque intervenant, en créant les conditions d'un partenariat efficace, notamment avec la police nationale, en inscrivant la prévention comme enjeu majeur d'une politique de la Jeunesse, en restant à l'écoute et réactif face à toutes les situations de tension ou de détresse.

La délinquance de voie publique a ainsi diminué alors que diminuaient en même temps, contre notre volonté, les effectifs de notre commissariat. Clamartois depuis onze ans, j'ai appris à aimer cette ville contrastée, ses habitants de toutes origines, son cadre de vie privilégié. Je m'engage aujourd'hui dans cette élection municipale - avec mes camarades de gauche ou d'ailleurs, dont je connais le dévouement - sans sectarisme ni dogmatisme, avec la seule ambition de servir au mieux mes concitoyens dans le respect de leur diversité et de leurs aspirations.

Dominique Meier

Une enquête judiciare vise Philippe Pemezec

Le Parisien du vendredi 12 février rend compte de l'ouverture d'une information judiciaire contre Philippe Pemezec.

Voici cet article :

LE PROCUREUR de Nanterre, Philippe Courroye, vient de confier à la brigade de répression de la délinquance économique (BRDE) une enquête visant directement le maire UMP du Plessis-Robinson, Philippe Pemezec. La saisine de la BRDE fait suite à deux plaintes déposées contre l'élu, ex-député de la 12 e circonscription.

En novembre dernier, le Conseil constitutionnel a invalidé son élection à l'Assemblée nationale, en s'appuyant sur plusieurs irrégularités ayant émaillé sa campagne.

Pointés par les Sages : l'installation de la permanence du candidat UMP sur le domaine public sans qu'il s'acquitte d'une redevance, et la publication, la veille du premier tour, d'un livre signé Philippe Pemezec, sur sa ville, tiré à 3 000 exemplaires dont mille remis gracieusement à l'auteur, et dont on ne retrouve pas trace dans les comptes de campagne. L'affaire de l'ouvrage, « dont M. Pemezec ne retrace aucune dépense à ce sujet... est de nature à entacher sa sincérité », observaient les Sages dans leur décision.

Deux plaintes déposées

L'autorité suprême avait été saisie par Philippe Kaltenbach, maire socialiste de Clamart. L'élection annulée en novembre et Philippe Pemezec étant inéligible à l'Assemblée pour une durée d'un an, une législative partielle a été organisée le mois dernier et c'est Jean-Pierre Schosteck, maire de Châtillon, qui l'a emporté, permettant à l'UMP de conserver ce siège de député.

Mais l'affaire ne s'arrête pas là. Quelques semaines après l'invalidation, Benoît Marquaille, conseiller municipal d'opposition au Plessis et proche de Philippe Kaltenbach, déposait une plainte au parquet de Nanterre.

Sur une dizaine de pages, Benoît Marquaille détaille les irrégularités relevées par le Conseil constitutionnel, arguant qu'elles correspondent à des infractions du Code pénal, notamment celle de « prise illégale d'intérêts ». Parallèlement, une deuxième plainte « émanant d'un particulier » selon un proche du dossier, est parvenue au parquet de Nanterre. C'est sur le fondement de ces deux plaintes que la BRDE s'est vu confier une enquête.

Si les investigations policières confondent le maire du Plessis, candidat à sa succession à la mairie ainsi qu'aux élections cantonales du 9 mars, celui-ci pourrait avoir, cette fois-ci, à s'expliquer devant le tribunal correctionnel.

Valérie Mahaut

Pourquoi je m'engage, par Michel Dormois

J’ai 61 ans et j’habite à Clamart, dans le quartier Centre, depuis près de 40 ans.

Ingénieur et diplômé de Sciences-Po, j’ai fait un métier qui m’a passionné : Ingénieur-Conseil dans une banque, ce qui m’a permis d’auditer un très grand nombre d’entreprises et de rencontrer des personnes très diverses.

J’ai toujours milité dans la vie associative : joueur de tennis depuis longtemps, j’ai estimé qu’il était normal que j’aide au bon fonctionnement de mon club en faisant partie du comité directeur du Tennis Club de Clamart ; de même je participe activement à l’association ACCES de coopération avec le Sénégal. Socialiste de longue date, j’ai travaillé en bonne intelligence avec des gens qui n’avaient pas les mêmes idées que moi, tout en ne mettant pas mon drapeau dans ma poche.

Depuis sept ans, j’ai pu voir ce que réalisait sur ma ville l’équipe municipale de gauche et j’ai apprécié la force de ses engagements et le dynamisme avec lequel elle a géré cette ville.
Outre les nombreux équipements qui ont été réalisés, j’ai été frappé par le souci de préserver le patrimoine de la commune en effectuant d’importants travaux de rénovation et d’entretien qui s’imposaient : reconstruction de deux écoles en préfabriqué qui dataient de plus de 40 ans, rénovation complète de la restauration scolaire, nombreuses réfections des courts de tennis...

Financier d’origine, j’ai apprécié que toutes ces actions aient été menées dans le cadre d’une bonne gestion qui a permis de stabiliser la dette et la fiscalité. La gauche sait gérer une ville et elle l’a prouvé, ne serait-ce qu’en mettant en place un contrôle de gestion qui n’existait même pas à son arrivée aux commandes de la ville.

Je suis retraité depuis un an. Ce bilan et ma plus grande disponibilité m’ont incité à me présenter sur une liste municipale commune avec le PC et les Verts, pour participer à un travail qui donne la priorité à des valeurs qui me sont chères : la solidarité et la citoyenneté.

Je fais confiance à cette équipe, conduite par Philippe Kaltenbach, pour continuer à développer le parc de logements à prix abordable dans le cadre de la mixité sociale, favoriser le maintien des personnes âgées à domicile tout en luttant contre leur isolement, créer de nouvelles places en crèches….La citoyenneté concerne tout le monde, mais je suis personnellement persuadé qu’une des richesses de la société est le potentiel et le dynamisme de ces « jeunes retraités » que l’on peut mieux impliquer dans la vie de la cité.

C’est pour oeuvrer à la poursuite de cette bonne politique que je suis candidat.

Michel Dormois

Pourquoi je m'engage, par Didier Favreau

J’ai 46 ans, je vis en union libre, j'ai 2 enfants

J’habite le quartier de la Plaine depuis 1999, j'ai habité le quartier gare de 1967 à 1988, quartier où j'ai effectué ma scolarité à l'école Jules Ferry puis au collège Maison Blanche, avant de m'orienter vers des formations liées à l'optique industrielle. J’ai pu, de près ou de loin, apprécier le travail de 4 Maires, successivement M. Fonteneau, M. Foucher, Mme Lambotte et enfin M. Kaltenbach.

Je milite au Parti Communiste Français depuis 2002.

J’ai travaillé pendant 12 ans dans le domaine de l’optique industrielle au sein de différentes sociétés (Zeiss, groupe SAGEM), comme technicien service après vente et technicien supérieur en Unité de Recherche et Développement, avant d'intégrer l'Education Nationale.

Je suis professeur certifié et j'enseigne la discipline de Génie Optique depuis 11 ans auprès des élèves du lycée d'Optique Fresnel à Paris, où je leur transmets les savoirs et savoirs faire acquis en industrie.

Je suis un des représentants élus des parents de l'école maternelle Anne Franck et un des représentants élu FCPE de l'école élémentaire Léopold Sédar Senghor.

Je participe en tant que bénévole au service d'Accompagnement Scolaire pour les élèves de primaire du campus Trivaux Garennes, à la maison de quartier du Petit Clamart.

Je pratique le volley ball au sein d’une des équipes de compétition loisir du CSMC.

Oui, je suis heureux de retrouver un cinéma sur la ville.
Oui, je suis heureux de voir des entreprises s’implanter sur le territoire de la commune.
Oui, je suis heureux de la rénovation des écoles de la ville ; et que priorité (sans pour autant délaisser les écoles du Bas Clamart) ait été donnée aux écoles du Haut Clamart (anciens préfabriqués de type Pailleron, isolés à l’amiante) me semble on ne peut plus normal, c’est un bienfait sanitaire évident pour les enfants et les personnels qui y travaillent quotidiennement.
Oui, je suis heureux des stationnements zones bleues sur la commune.
Oui, je suis heureux que les habitants du Haut Clamart bénéficie d’une médiathèque à proximité, leur permettant un accès à la culture et aux recherches documentaires, par (entre autres) des accès internet qu’ils ne possèdent pas forcément chez eux.
Oui, je suis heureux de bientôt voir se concrétiser le nouveau centre commercial du Haut Clamart ; surtout le marché, lieu de convivialité et d’échanges.
Oui, je suis heureux de l’implantation d’aires de jeux pour les enfants et leur amélioration sur la commune.
Oui, je suis heureux de la mixité des logements (locatif social, locatif privé, copropriétés, pavillons) sur la commune.

Très attaché aux Services Publics, je me réjouis de l’évolution du Haut Clamart, sans que pour autant elle ne pénalise celle du Bas Clamart.

Très attaché au principe de laïcité, je suis très sincèrement satisfait que la supposée « France d’en bas » et la non moins supposée « France d’en haut » soient mélangées sur le Haut Clamart aussi bien que sur le Bas Clamart.

Conscient que beaucoup de choses restent à faire, je souhaite participer et aider à faire évoluer notre ville que j'apprécie depuis longtemps pour la richesse de ses diversités (sociales, culturelles, confessionnelles,...), au sein de l'équipe avec vous pour Clamart, conduite par notre Maire.

Didier Favreau

Pourquoi je m'engage, par Isabelle Rakoff

J’ai 52 ans, je suis séparée et mère d’une adolescente de 15 ans, Sarah, scolarisée au collège Maison Blanche.

J’habite Clamart, dans le centre ville, depuis 1994.
En 1981, après des études de droit à l’Université de Paris X Nanterre, j’ai intégré, par voie de concours, la fonction publique d’Etat où j’occupe actuellement un poste d’attachée d’administration centrale à la Délégation générale à l’emploi et à la formation professionnelle, au sein de la Mission pour l’insertion des jeunes.

Depuis l’âge de 17 ans, je me suis engagée avec une conviction totale pour l’égalité hommes –femmes. J’ai milité dans plusieurs associations telles le MLAC, le Planning Familial et le Centre d’Information et de Documentation des Femmes et des Familles.

Durant ces 7 ans de mandature où j’ai eu l’honneur d’être adjointe de quartier chargée des droits et des femmes et de la communication, Philippe Kaltenbach m’a donnée les moyens de créer et de développer une véritable action municipale pour défendre les droits des femmes au sein de notre ville. Au départ, j’étais convaincue de promouvoir les talents des clamartoises, leur place dans la cité en tant qu’actrice économique et citoyenne mais j’ai dû très vite répondre à l’urgence des détresses personnelles et des violences familiales dont la gravité et le nombre ne cessent de me révolter.

Nous avons mis en place avec le CCAS, le commissariat de police et le milieu associatif un dispositif de lutte contre les violences faites aux femmes qui, je le sais parfaitement, ne peut pas encore répondre à toutes les urgences pour lesquelles nous sommes appelés. Toutefois, il fallait vite briser le silence et je tiens à remercier tous ceux qui m’ont aidée dans cette tâche et qui se reconnaîtront. C’est un travail d’équipe, une tâche difficile mais notre motivation est plus forte que jamais.