J’ai 50 ans, je suis mariée, j’ai deux enfants, j’habite à Clamart depuis 20 ans, je suis ingénieure et, après des années de militantisme associatif, syndical et politique, j’ai été depuis 2001 adjointe au maire chargée des transports et de l’environnement.
Cette fonction est passionnante car elle conjugue les aspects concrets du quotidien (problèmes de propreté, de circulation, de stationnement, de voisinage…) et les projets pour l’avenir (prévention des risques liés à l’environnement, politique de déplacements pour un futur moins polluant et moins gourmand en énergie,….). Tout le défi de cette fonction tient en l’articulation entre ces deux volets de l’action.
Depuis 7 ans, j’ai toujours eu la volonté de m’occuper du présent en préparant l’avenir. J’ai écouté des centaines d’habitant(e)s et, même si je n’ai pas donné satisfaction à toutes et tous, car ce n’était ni toujours possible ni parfois même souhaitable, j’ai toujours considéré leur parole. En même temps, je n’ai jamais voulu perdre de vue qu’en tant que responsable politique, je ne devais pas menacer l’avenir par des décisions précipitées ou démagogiques : c’est cela, le vrai « développement durable », et non une expression à la mode pour programme électoral. Je n’ai jamais non plus oublié qu’au-delà des centaines d’habitant(e)s rencontré(e)s, il y a les dizaines de milliers que je ne connais pas et qu’il ne faut pas laisser de côté….
Enfin, durant ce mandat, j’ai rencontré des gens de bonne volonté, des gens conscients des enjeux qui me tiennent à cœur, des membres d’associations dynamiques, des parents d’élèves enthousiastes, des employé(e)s de la mairie sérieux et coopératifs, des représentant(e)s d’organismes ou d’institutions ouvert(e)s au partenariat,…. Et, malgré tous les freins que l’on rencontre lors d’un mandat municipal, malgré parfois les attaques violentes et basses que l’on subit, malgré le temps et l’énergie qu’il faut utiliser pour avancer, ce sont ces rencontres qui m’ont décidée à continuer encore 6 ans.
Je veux en effet faire fructifier les liens ainsi tissés, en continuant le travail commencé, dans une perspective de véritable développement durable, en coopération avec toutes les femmes et tous les hommes prêt(e)s à s’engager pour cela.
C’est pourquoi je m’engage sur la liste de Philippe Kaltenbach, dans la poursuite du mandat précédent, avec l’apport de nouveaux volontaires pour l’action, sensibles aux enjeux de l’avenir.
Marie-Catherine POIRIER