Blog de Philippe KALTENBACH, Sénateur des Hauts-de-Seine

Les élus mobilisés pour faire gagner Ségolène Royal

J’étais présent, avec plusieurs élus clamartois, dimanche 18 mars à la porte de Versailles, à l’occasion du rassemblement des élus socialistes et républicains autour de Ségolène Royal.

Devant 4 000 maires, conseillers municipaux, conseillers généraux et régionaux, Ségolène Royal a défini les contours de la VIème République, qu’elle instaurera si elle est élue Présidente : "Cette République nouvelle dont vous êtes les acteurs à l'avant-garde, cette République nouvelle nous la réussirons. Et lorsque nous l'aurons réussie, grâce au vote des Français dans un référendum, notre République sera ancrée sur ses traditions mais en même temps tournée vers le futur. Alors à ce moment-là, oui ce sera notre VIème République."

Cette nouvelle République de Ségolène Royal s'appuiera sur quatre piliers :
- démocratie parlementaire revivifiée,
- démocratie sociale,
- démocratie participative,
- démocratie territoriale.

Notre candidate a ensuite fait monter sur la scène tous les dirigeants socialistes présents, les remerciant pour leur parrainage. Plus de 4.000 signatures en sa faveur sont arrivées au Conseil constitutionnel. J’ai moi-même, en tant que maire, accordé mon parrainage à Ségolène Royal.

12 candidats à l’élection présidentielle

Ils seront finalement 12. Le Conseil constitutionnel vient d’annoncer la liste officielle des candidats qui seront en lice pour l'élection présidentielle des 22 avril (1er tour) et 6 mai (2ème tour) 2007.

Je vous rappelle que pour pouvoir prétendre à concourir à l’élection présidentielle, chaque candidat doit disposer d’au moins 500 parrainages d’élus (parlementaires, députés européens, maires, conseillers régionaux et généraux).

Sont donc en lice (par ordre alphabétique) : François Bayrou (UDF), Olivier Besancenot (Ligue Communiste Révolutionnaire), José Bové (Altermondialiste), Marie-George Buffet (PCF), Arlette Laguiller (Lutte Ouvrière), Jean-Marie Le Pen (Front national), Frédéric Nihous (Chasse, pêche nature, traditions), Ségolène Royal (PS), Nicolas Sarkozy (UMP), Gérard Schivardi ("candidat des maires", soutenu par le Parti des Travailleurs), Philippe de Villiers (Mouvement pour la France), Dominique Voynet (Verts).

Les candidats sont nettement moins nombreux qu'en 2002, où ils étaient 16, un record.
Par contre, jamais le nombre de femmes candidates n’a été aussi important. Elles sont 4 à se présenter et pour la première fois, l’une d’elles, en l’occurrence Ségolène Royal, possède de fortes chances de victoire.

Une très bonne soirée

Les militants socialistes des 4 sections de notre circonscription (Châtillon, Clamart, Fontenay-aux-Roses, Le Plessis-Robinson) ont organisé une soirée festive et conviviale, samedi 17 mars à Clamart.

Nous étions près de 200 personnes à nous retrouver autour d’un buffet et d’une ambiance musicale. Les militants des différentes sections ont ainsi pu se rencontrer, discuter et passer ensemble un moment agréable, sortant, l’espace d’une soirée, des actions militantes de la campagne.

Mais chacun reste mobilisé pour faire gagner Ségolène Royal et remporter les législatives dans notre circonscription. Lors d’une brève intervention, Pascal Buchet, maire de Fontenay-aux-Roses et 1er secrétaire fédéral, a évoqué le danger que représente Nicolas Sarkozy et l’absence de projet de François Bayrou.
Pour ma part, j’ai insisté sur l’importance de la mobilisation pour convaincre les Français que le seul vrai changement est incarné par Ségolène Royal.

19 mars 1962 : cérémonies d’hommage et de reconnaissance

Nous commémorons en ce 19 mars le 45ème anniversaire du cessez-le-feu en Algérie, au Maroc et en Tunisie. A l’invitation de la FNACA de Clamart, je participe à plusieurs cérémonies d’hommage aux victimes civiles et militaires morts lors de la guerre d’Algérie et aux combats qui se sont déroulés au Maroc et en Tunisie.

Je serai ainsi dès 9h à Châtillon. Nous nous recueillerons au cimetière communal puis au monument aux morts. Nous passerons ensuite par le Square du 19 mars 1962 (rue des Vignes) à Clamart pour nous diriger jusqu’au cimetière communal du Bois Tardieu.

Nous retrouverons ensuite les associations fontenaisiennes pour assister aux cérémonies organisées à Fontenay-aux-Roses, puis nous nous rendrons au cimetière du Plessis-Robinson.

J’ai souhaité participer à l’ensemble de ces commémorations pour manifester mon soutien à la FNACA, et surtout m’associer, à l’occasion de cet événement, à leur demande de reconnaissance officielle du 19 mars comme date de commémoration en mémoire des 30 000 morts et disparus des combats d’Afrique du Nord.
En 2003, le gouvernement, sans consultation du Parlement, a en effet choisi de retenir le 5 décembre comme date officielle de commémoration. Or le 5 décembre 1962 ne correspond à aucun évènement historique marquant la fin des combats en Algérie, alors que le cessez-le-feu a en réalité été proclamé le 19 mars 1962.

D’ailleurs, dès 2002, nous avions baptisé un square de Clamart « Square du 19 mars 1962 ».

Aussi, élu député, je m’engage à prendre en compte la revendication du monde combattant, en proposant au Parlement de restituer la date du 19 mars comme journée officielle du souvenir et du recueillement.

Un débat sur la Culture samedi après-midi à Clamart

Avec la section du parti socialiste de Clamart, nous organisons un "Café Ségo" sur le thème de la Culture, samedi 17 mars à 17h, au bar du Théâtre Jean Arp, « L’Autrement Bon » (22 avenue Paul Vaillant Couturier à Clamart). L’entrée est bien entendu ouverte à tout le monde.

Nous recevrons à cette occasion Christophe Girard, adjoint au maire de Paris, chargé de la Culture, et Jérôme Clément, Conseiller municipal de Clamart délégué aux projets culturels, et Président d’ARTE.

Nous présenterons lors de ce débat les propositions de Ségolène Royal, inscrites dans son pacte présidentiel, et discuterons de la place et de l’avenir de la Culture dans notre société.

La Culture est délaissée par la droite durant cette campagne. A l’opposé, Ségolène Royal s’est emparée de ce sujet lors de la rencontre des Mille, au Gymnase Japy à Paris, qui réunissait le 13 mars dernier des personnalités issues du monde culturel et médiatique.

Notre candidate a également répondu à une interview du magazine « Les Inrockuptibles » (vous pouvez consulter cet entretien aux Inrocks, en cliquant ici), où elle se livre de manière intimiste sur sa relation à la Culture et rappelle ses priorités culturelles :
- l’entrée massive de la culture à l’école,
- le soutien à la création et l’emploi culturels,
- le lancement d’un large débat sur l'économie de la culture à l'ère numérique
- une plus grande liberté de la presse et des médias
- l’instauration de critères de seuils de concentration afin d'empêcher que quelques grands groupes aient la main mise sur tous les médias

Je vous attends nombreux pour débattre avec nous de Culture. A samedi…

Le Parisien annonce que je suis menacé de perdre ma maison : rétablissons la vérité

Dans son édition du jour, le Parisien publie un article aussi alarmiste que racoleur concernant l’achat de ma maison. Il prétend même en titre que je pourrais « perdre ma nouvelle maison ».

Je suis consterné qu’une affaire relevant du domaine privé puisse d’une part se retrouver dans le Parisien, et d’autre part être traitée de manière si légère et racoleuse. Je suis bien conscient qu’en tant qu’homme politique, je suis susceptible d’être attaqué sur mon action et sur mes idées, et cela, je l’accepte. Mais ce que je ne peux pas tolérer, c’est que ma vie privée soit ainsi exposée sur la place publique et qu’on attaque ma famille.

Des affaires de ce type, il en existe des centaines. Sont-elles pour autant toutes dans les journaux ? Les échéances électorales qui se rapprochent ne peuvent pas tout justifier !

Mais puisque le Parisien a estimé utile de s’intéresser à l’achat de ma maison et semble s’inquiéter de mon sort, il me paraît nécessaire de le rassurer et de rétablir, une fois encore, la réalité.

La famille propriétaire de la maison de l’abbé Delile a tenté vainement de vendre pendant 2 ans la maison et le terrain. Un agent immobilier a alors proposé à ces vendeurs de diviser le terrain et la maison pour opérer deux ventes.
C’est dans ces conditions qu’un promoteur, la société Initial promotion, a acquis le terrain constructible et que j’ai acheté la maison.

Le promoteur a obtenu un certificat d’urbanisme mentionnant que son projet serait soumis à l’accord préalable de l’architecte des bâtiments de France. Il ne pouvait donc pas l’ignorer.
Cet architecte des bâtiments de France s’est opposé au projet de constructions du promoteur. Pour autant, le terrain est évidemment constructible et il reste au promoteur à présenter un projet compatible avec le cachet de la maison de l’abbé Delille qui conviendra aux services des bâtiments de France qui dépendent de l’Etat.

Le promoteur a alors tenté de se dégager de la vente qu’il avait conclue en demandant au tribunal de Nanterre d’annuler la vente des seuls terrains qu’il a achetés.
En aucun cas mon acquisition n’est visée et je ne risque donc pas de perdre ma maison, comme le titre à tort le Parisien.

En revanche, je n’ai pas apprécié la façon dont ce promoteur essaye de se dégager d’un contrat auquel je suis étranger, en me mettant en cause dans des termes parfaitement discourtois. Ses allégations totalement infondées mettent en cause mon honneur. C’est pourquoi j’ai demandé au tribunal de le condamner à me verser des dommages et intérêts (30 000 €).

Le jugement sera rendu le 30 mai prochain, je suis tout à fait serein quant à l’issue de cette affaire.

J'ai demandé un droit de réponse au Parisien. Vous pouvez le consulter en cliquant iciTéléchargement droit_reponse.pdf.

Suspension des tribunes du journal municipal du Plessis-Robinson : le maire sanctionné par le juge des libertés

Les élus du groupe de l’opposition au Conseil municipal du Plessis Robinson avaient engagé une action devant le Tribunal administratif de Versailles pour atteinte aux libertés fondamentales, à la liberté d’expression et aux droits de l’opposition suite à la suspension des tribunes du journal municipal, décidée par le député-maire de la ville, M. Pemezec.

Le verdict qui est tombé le 9 mars est sans appel : les tribunes doivent être rétablies.

Le tribunal considère que cette décision porte une atteinte grave et immédiate à l’exercice de leur mandat et ordonne, de surcroît, la commune du Plessis-Robinson à verser à Benoît Marquaille, le plaignant, le somme de 500 €.

Vous pouvez consulter l’intégralité du jugement en cliquant iciTéléchargement jugement_tribunes_plessis.pdf.

Pour plus de renseignements, je vous invite également à vous rendre sur le blog de Benoît Marquaille.

Petit rappel des faits : depuis le début de l’année, l’opposition municipale du Plessis-Robinson ne pouvait plus s’exprimer dans les colonnes du magazine de la ville. Le maire avait en effet décidé unilatéralement de suspendre la publication des tribunes de l’opposition dans le journal municipal, en raison de la campagne électorale des législatives.

Pourtant, le Ministre de l’Intérieur, organisateur des élections, avait répondu à une question de Jean-Louis Masson, sénateur de la Moselle, sur ce sujet en précisant que la seule limite à ce droit d’expression est contenue dans l’article L. 52-1 du code électoral qui dit que « les propos tenus dans l'espace réservé aux conseillers municipaux d'opposition ne doivent pas répondre à des fins de propagande électorale ».

Contestant la décision du député-maire du Plessis-Robinson, les élus de l’opposition avait interrogé M. Pemezec sur les motifs de sa décision en lui demandant de rétablir, conformément à la loi, l’expression des différents groupes politiques dans le magazine municipal.
Celui-ci avait refusé. La justice vient donc lui rappeler brutalement la loi en la matière.

Je m’étonne de cette méconnaissance juridique de la part d’un député, alors qu’une question sur le sujet a été récemment posée par un de ses collègues parlementaires. Le député Pemezec ne suivrait-il donc pas l’actualité parlementaire ?

Cette affaire montre une nouvelle fois la volonté manifeste du député-maire du Plessis-Robinson de museler, de n’importe quelle manière, la liberté d’expression de ses opposants. Il s’agit ni plus ni moins d’un déni de démocratie, auquel lui et son équipe sont malheureusement coutumiers : lors des élections cantonales de 2004, un tract mensonger co-signé par MM. Pemezec et Perrin avait amené le juge à annuler l’élection.

Pour une législation qui permette d’apaiser les souffrances intolérables des malades en phase terminale

Le procès en assises qui s'ouvre aujourd'hui à Périgueux d’une infirmière et d’une médecin, poursuivies pour avoir volontairement donné la mort à une patiente atteinte d’un cancer en phase terminale, le 25 août 2003 à l’hôpital de Saint-Astier (Dordogne), relance le débat sur l’euthanasie.

Depuis la loi Léonetti du 22 avril 2005 sur la fin de vie, la législation permet l’arrêt des traitements et le « laisser mourir » du patient, tout en proscrivant tout geste actif dans l’aide à la mort. Mais la plupart des médecins et infirmiers jugent cette loi insuffisante car en décalage avec la réalité médicale. Ils demandent une révision de la loi en s’inspirant de la Suisse, de la Belgique et des Pays-Bas qui autorisent l’aide active à mourir. 2 000 soignants viennent ainsi de signer un manifeste pour la dépénalisation de l’euthanasie sous certaines conditions.

Je considère pour ma part qu’une personne en phase terminale d’une maladie incurable doit pouvoir, en accord avec ses proches et ses médecins, apaiser ses trop grandes souffrances physiques et psychologiques qui rendent la fin de sa vie intolérable et mourir dans la dignité.
Aussi, si je suis élu député, je m’engage à soutenir la dépénalisation, sous certaines conditions, de l’euthanasie.

Contre les expulsions injustes

En compagnie de représentants de parents d’élèves, d’enseignants du SNES, de membres de la ligue des droits de l’homme, de citoyens et de plusieurs élus locaux, dont Pascal Buchet, maire de Fontenay-aux-Roses, Benoît Marquaille, Béatrice Maubras, conseillers municipaux du Plessis-Robinson, et Laurence Salvat, ma première adjointe à Clamart en charge des Solidarités, j’étais dimanche 11 mars au marché du Plessis-Robinson pour soutenir l’action du réseau Educatif Sans Frontières.

Nous avons manifesté pour dénoncer l’expulsion du père d’Andy, un petit malgache scolarisé au Plessis-Robinson, placé en rétention et reconduit à la frontière il y a quelques semaines.

Car même si le problème des sans papiers n’est plus à la une de l’actualité, les expulsions, dans le cadre de la circulaire du 13 juin 2006 élaborée par M. Sarkozy, continuent.
Or, je considère comme une injustice profonde le fait d’expulser des parents d’enfants scolarisés dans les écoles de la république, dont les familles sont intégrées et qui, de toutes façons, n’ont plus d’attache dans leur pays d’origine.

Un avis visiblement partagé par une majorité de Français. Ainsi, d’après une récente enquête d’opinion (sondage LH2 pour 20 Minutes/RMC d’octobre 2006), 71 % des français estiment qu’il faut régulariser les immigrés sans papiers qui ont un contrat de travail et/ou des enfants scolarisés en France.

Si, comme moi, ce combat vous touche, je vous invite à vous mobiliser en signant la pétition du Réseau Education Sans Frontières en cliquant iciTéléchargement petition_resf.pdf.

« Laissez-les grandir ici » : des cinéastes se mobilisent pour les enfants de sans-papiers

Un collectif des cinéastes pour les « sans-papiers », professionnels du cinéma et de l’audiovisuel a apporté son soutien au Réseau Education Sans Frontières et à tous les « sans-papiers » de France, en réalisant un film mettant en scène des enfants de sans-papiers.

Les enfants ont participé à ce film avec leur passion et leurs espoirs. Espoir de voir cesser l’arbitraire, qui fait toujours d’eux des enfants de « sans-papiers », des enfants de déboutés. Espoir de vivre sans la peur quotidienne d’être expulsés. Passion d’apprendre et de grandir dans un pays qui est le leur comme il est le nôtre.
Je vous invite à regarder ce film.

Laissez-les grandir ici
envoyé par laissezlesgrandirici

Dans les écoles, les collèges et les lycées, un grand mouvement de solidarité entoure les enfants d’hommes et de femmes sans-papiers menacés d’expulsion, dans le cadre de la circulaire du 13 juin 2006 élaborée par M. Sarkozy, ministre de l’Intérieur.

Je m’associe pleinement à ce mouvement essentiel à la société française : les enfants des écoles, ce sont les enfants de ce pays, ce sont les enfants de la République.

Vous pouvez leur apporter votre soutien en signant la pétition :
à télécharger en cliquant iciTéléchargement petition_resf.pdf
ou en vous rendant sur le site du RESF.