Blog de Philippe KALTENBACH, Sénateur des Hauts-de-Seine

Sarkozy se rapproche dangereusement des thèses du Front national

Dans l’émission de France 2 « A vous de juger », jeudi 8 mars, dont il était l’invité pour la seconde fois en moins de 3 mois, M. Sarkozy a proposé de créer un ministère de l’immigration et de l’identité nationale.

Après sa sortie cette semaine sur l’aide à apporter aux parrainages du candidat du Front national, cette proposition ne laisse plus aucun doute sur le fait que désormais, M. Sarkozy cherche à séduire les électeurs du Front national en se rapprochant dangereusement des thèses de l’extrême droite.

Je suis choqué qu’un candidat de la droite dite républicaine laisse penser que les immigrés mettraient en danger notre identité nationale au point de devoir créer un ministère.

La campagne présidentielle et l’actuel resserrement des candidats dans les sondages ne doivent pas tout justifier. Je considère que la ligne jaune a été franchie.

Après avoir cherché à se donner un vernis social, la vraie personnalité du candidat de l’UMP réapparaît brusquement : il est très, très à droite. Et surtout prêt à tout, et même au pire, pour récupérer les voix de l’extrême droite.

Rencontre – débat sur le logement : pour une sécurité logement tout au long de la vie

Jeudi 8 mars, nous étions avec Martine Gouriet au Plessis-Robinson pour débattre du logement lors de notre nouvelle rencontre – débat. Une trentaine de personnes étaient présentes à l’espace Galilée, une salle perdue au milieu de la zone d’activités, difficile d’accès. J’ai moi-même eu un peu de mal à trouver cette salle. Je suis tout de même étonné que la ville du Plessis-Robinson n’ait qu’une salle très excentrée à nous proposer. A Clamart, nous avons de nombreuses salles municipales, des maisons de quartiers, toutes bien situées et facilement accessibles. Nous disposons aussi du théâtre Jean Arp, en centre-ville, que nous avons d’ailleurs mis jeudi soir gratuitement à disposition de l’UMP pour un réunion.

Malgré cela, notre débat sur ce thème très important qui concerne nombre de nos concitoyens touchés par la crise actuelle du logement dans notre pays, fut d’une grande richesse.

Nous avons discuté des propositions de Ségolène Royal sur le logement et évoqué la situation contrastée de nos communes.

8 mars, Journée internationale de la femme : liberté, égalité, sororité

Ce 8 mars est une date importante : il s’agit de la journée internationale de la femme. Depuis 40 ans, la reconnaissance des femmes dans la société a largement évolué. Mais malheureusement le contexte difficile, le chômage, une société de plus en plus individualiste rendent toujours difficile la situation des femmes prises dans leurs contraintes familiales et professionnelles.

Cette situation, je l’ai vérifiée lors de la rencontre – débat sur la place des femmes dans la société que nous avons organisée avec Martine Gouriet, ma suppléante, lundi 5 mars à Châtillon. L’égalité homme – femme reste un combat inachevé car les inégalités perdurent.

Inégalités dans la vie professionnelle avec des salaires inférieurs de 25 % par rapport aux hommes pour un même poste, une plus grande précarité, davantage de difficultés pour trouver un emploi… J’ai en tête cette phrase d’une féroce ironie prononcée lors de notre débat : "La femme sera l’égale de l’homme, le jour où, pour un poste important, on désignera une femme incompétente."

Rencontre – débat sur le Logement jeudi 8 mars au Plessis-Robinson

.Jeudi 8 mars à 20h30, à la salle des fêtes du Plessis du Plessis-Robinson (avenue Galilée), nous organisons avec Martine Gouriet, ma suppléante, une nouvelle rencontre – débat. Nous aborderons à cette occasion un sujet qui préoccupe de plus en plus de nos concitoyens : le logement.

Un groupe de travail composé de militants et de sympathisants socialistes, mais également de citoyens, s’est réuni à plusieurs reprises pour débattre de ce thème, analyser la situation locale et nationale et émettre des propositions.

Notre pays traverse actuellement une grave du logement. La France, selon la Fondation Abbé Pierre, compte plus de 3 millions de personnes mal logées, auxquelles il convient d’ajouter toutes celles et tous ceux qui éprouvent les pires difficultés à payer un loyer. Face à la pénurie de logements et notamment de logements sociaux, la loi impose à chaque commune une obligation de 20 % de logements sociaux. Mais une majorité de maires de droite préfère payer des amendes que se conformer à la législation. Ainsi, dans notre département, pour ne citer qu’un exemple, la ville de Neuilly-sur-Seine, dont M. Sarkozy a été maire pendant 20 ans, ne compte que 2 % de logements sociaux.

Lors de cette rencontre – débat, nous évoquerons ce problème et présenterons les propositions concrètes de Ségolène Royal qui veut faire du logement une grande cause nationale.

Je vous attends donc nombreuses et nombreux jeudi soir au Plessis-Robinson

Les 5 premières mesures de Ségolène Royal

Dans son édition du 5 mars, le quotidien Le Monde publie une interview de Ségolène Royal. Au cours de cet entretien, la candidate socialiste dévoile avec force et conviction sa vision de la fonction présidentielle telle qu’elle entend l’incarner : proche des citoyens et avec responsabilité. Elle met en avant son indépendance d’esprit et sa volonté de dialogue pour réconcilier tous les Français plutôt que de les opposer les uns aux autres.

Ségolène Royal évoque également les premières mesures, inscrites dans son pacte présidentiel, qu’elle prendra dès qu’elle sera élue Présidente de la République.
Comme elle l’a toujours affirmée, la première loi qu’elle fera voter au Parlement sera une loi cadre contre les violences faites aux femmes.
Elle fait de l’emploi des jeunes sa première priorité, par l’aide aux petites et moyennes entreprises et la mise en place d’emplois tremplins à travers les Régions.
Elle souhaite relancer la croissance par la hausse des bas salaires et la revalorisation des petites retraites.
Elle s’engage également à rétablir les emplois qui ont été supprimés par la droite dans l'éducation nationale afin notamment de réduire les inégalités scolaires.
Signataire du pacte écologique de Nicolas Hulot, elle interviendra dans la protection de l’environnement par un moratoire immédiat sur les OGM et le développement des énergies renouvelables.
Enfin, concernant la réforme institutionnelle, elle consultera les Français par référendum avant la fin de l’année.

Je trouve cette interview très intéressante. Ségolène Royal dessine les grands axes d’un véritable projet de société en se mettant dans la posture d’une Présidente de la République qui propose aux Français une nouvelle manière de concevoir la vie politique. Elle s’engage sur des mesures concrètes qui permettent de répondre immédiatement aux préoccupations majeures des Français.

Voici cet entretien :

Ségolène ROYAL : "Je ne dois rien à personne si ce n'est au peuple français"

Le respect des femmes, c’est la condition de l’égalité

Une cinquantaine de personnes a participé à la rencontre – débat sur le thème de la Place des femmes dans la société, que Martine Gouriet et moi-même avons organisé lundi 5 mars à la salle Gabriel Péri de Châtillon. Si les femmes étaient évidemment majoritaires, j’ai apprécié la présence de nombreux hommes, preuve que le combat pour l’égalité homme – femme nous concerne tous.

Pour cette réunion publique, nous avions invité Geneviève Fraisse, ancienne députée européenne et ancienne déléguée interministérielle aux Droits des femmes. Geneviève Fraisse a insisté sur les avancées significatives obtenues par les femmes jusqu’en 2002. Elle a notamment rappelé deux mesures fortes prises par Ségolène Royal lorsqu’elle était ministre déléguée à l’enseignement scolaire de 1997 à 2000 : la mise à disposition de la pilule du lendemain dans les lycées et le congé parental de 15 jours pour les nouveaux pères. Malheureusement, depuis 5 ans, la situation n’a guère évolué en raison de l’inaction du gouvernement en faveur de l’égalité homme – femme.

Faurisson attaque Robert Badinter : un procès honteux

Robert Badinter a été assigné par M. Faurisson, historien négationniste, pour diffamation. Le sénateur socialiste des Hauts de Seine l’avait qualifié de « faussaire de l’histoire » lors d’une émission sur Arte en novembre 2006. Le procès aura lieu le 12 mars au Tribunal de grande instance de Paris.

Je suis scandalisé que M. Faurisson attaque Robert Badinter en diffamation.
M. Faurisson, ce prétendu historien qui depuis 30 ans défend des thèses négationnistes sur la Shoah.
M. Faurisson, qui professe que "les prétendues chambres à gaz hitlériennes et le prétendu génocide des juifs forment un seul et même mensonge historique qui a permis une gigantesque escroquerie politico-financière", ce qui lui valut, dès 1982, d'être condamné à trois mois de prison avec sursis pour diffamation envers un groupe ethnique.
M. Faurisson, dont les « recherches » ont été réduites à néant par tous les historiens sérieux et dont la cour d'appel de Paris a jugé, en 1983, qu'il "se prévaut abusivement de son travail critique pour tenter de justifier des assertions qui ne présentent plus aucun caractère scientifique et relèvent de la pure polémique".
M. Faurisson que la justice française a plusieurs fois condamné pour « contestation de crime contre l'humanité » et, le 3 octobre 2006 encore, pour le même motif, à trois mois de prison avec sursis.

Oui, c'est bien ce M. Faurisson, négationniste multirécidiviste, qui assigne en diffamation l'ancien garde des Sceaux, père de l’abolition de la peine de mort en 1981, ancien président du Conseil constitutionnel, homme à l’humanisme unanimement reconnu dont le père à disparu à Sobibor, parce qu'il s'est félicité, sur Arte, le 11 novembre 2006, d'avoir fait condamner ledit Faurisson, en 1981, comme « faussaire de l'Histoire ».

J’apporte mon total soutien à Robert Badinter dans cette affaire. Vaincu intellectuellement, combattu partout en Europe, le négationnisme n’a pourtant pas encore rendu les armes. La décision de justice que rendra le tribunal de Paris le 12 mars prochain doit dissiper les derniers doutes et tout autre verdict que celui de débouter M. Faurisson serait indécent et dangereux.

J’appelle chaque citoyen à manifester son soutien à Robert Badinter par courrier à :
Robert Badinter – Sénateur – 15 rue de Vaugirard - 75291 PARIS Cedex 06
ou par mail à : [email protected]

Pour notre député, l’Abbé Pierre n’était qu’un « vieillard manipulé »

Il y a un peu plus d’un mois, le 22 janvier, l’Abbé Pierre disparaissait, plongeant les français dans une profonde tristesse. Les hommages furent unanimes, des simples citoyens aux élus de tous bords politiques.

Pourtant, il en est un qui ne s’est guère exprimé. Il s’agit de notre actuel député, M. Pemezec. On pouvait s’interroger sur ce troublant silence… jusqu’à ce que nous reviennent quelques déclarations mémorables prononcées en tant que maire et comme député.

Il y a un an, sur les bancs de l’Assemblée, dans une intervention d’une agressivité dont lui seul en a le secret, M. Pemezec s’en est pris aux membres de la Fondation Abbé Pierre, qu’il qualifia "d’alimentaires", ajoutant même qu’il assumait ces propos !

Vous pouvez consulter cette intervention de M. Pemezec qui a choqué jusqu’aux membres de sa propre majorité en cliquant iciTéléchargement pemezec_engagement_national_pour_le_logement.pdf.

Et ce n'était pas la première fois, il y a plusieurs années, lors de son premier mandat de maire du Plessis-Robinson, M. Pemezec, refusant déjà toute proposition pour venir en aide aux mal logés dans sa commune, avait traité l’Abbé Pierre de, je le cite, "vieillard manipulé" ! L’opposition robinsonnaise avait d’ailleurs dénoncé ces propos dans une tribune du journal municipal que vous pouvez consulter en cliquant iciTéléchargement abbpierre1996.pdf.

Rencontre – débat sur la place des femmes dans la société lundi 5 mars à Châtillon

Avec Martine Gouriet, ma suppléante, nous poursuivons nos rencontres – débats thématiques, organisés dans notre circonscription.

Après l’environnement à Clamart le 15 février dernier, et l’éducation le lendemain à Fontenay-aux-Roses, je vous donne rendez-vous lundi 5 mars à 20h30 à Châtillon (salle Gabriel Péri) pour débattre de la place des femmes dans la société.

Ce thème est pour nous très important car il regroupe des questions essentielles à l’évolution de notre société, comme la lutte contre les violences faites aux femmes, l’égalité hommes – femmes dans la vie professionnelle, la parité dans la vie politique, la difficulté de concilier vie professionnelle et vie familiale…

Ce sujet est autant d’actualité que nous avons bon espoir de voir très bientôt une femme, en l’occurrence Ségolène Royal, accéder aux plus hautes responsabilités de notre pays !

A lundi donc.

Inauguration de la cuisine centrale de Fontenay-aux-Roses : garantir la qualité des repas des écoliers

Je me suis rendu le 10 février dernier à l’inauguration de la cuisine centrale de Fontenay-aux-Roses. Plutôt que de déléguer sa restauration collective et de recourir à des entreprises privées, comme l’a fait par exemple la ville du Plessis-Robinson, Fontenay-aux-Roses, comme Clamart, a décidé de garder la maîtrise de la qualité de ses repas.

Je ne peux qu’approuver cette décision de Pascal Buchet, Maire de Fontenay-aux-Roses, Comme lui, je considère ce choix comme essentiel et indispensable pour préserver le bien être des enfants. Cela permet en effet de respecter et d’améliorer la qualité et le temps de pause méridienne des élèves scolarisés.

Les repas des écoliers de Fontenay-aux-Roses étaient jusqu’alors préparés dans trois sites de production. Les normes obligeant à doubler la surface des trois cuisines existantes dans les écoles, il était inenvisageable d’empiéter sur l’espace réservé aux enfants. Le but a donc été de regrouper la préparation des repas dans un seul endroit, pour centraliser leur fabrication dans un espace agréable, impeccable et à la pointe de la technologie.