Le 23 février 2002, Ingrid Betancourt, candidate à l’élection présidentielle en Colombie, était enlevée par les Forces Armées Révolutionnaires de Colombie (FARC).
En ce jour anniversaire de son tragique kidnapping, et alors que les dernières « preuves de vie » de l’otage Franco-Colombienne remontent au 30 août 2003, je suis, comme l’opinion publique française, profondément indigné par ces méthodes barbares, qui constituent malheureusement une véritable industrie en Colombie. Ainsi, on estime à ce jour à environ 700 le nombre de personnes toujours prisonnières des FARC, dont une soixantaine sont des otages politiques.
Je m’associe au combat de la famille d’Ingrid Betancourt, et notamment de sa fille, Mélanie, pour sauver sa maman.
Si je reconnais la détermination des autorités françaises dans les négociations, je m’interroge sur le rôle de l’Etat colombien et du Président Uribe. C’est pourquoi je compte sur un engagement encore plus fort de l’Etat français pour qu’une solution humanitaire puisse finalement être trouvée et qu’Ingrid Betancourt et tous les otages retenus par les FARC, soient libérés.