Blog de Philippe KALTENBACH, Sénateur des Hauts-de-Seine

Mon intervention en séance publique sur la proposition de loi visant à renforcer le système prostitutionnel

Le 30 mars dernier, je suis intervenu au nom du Groupe socialiste, en séance publique lors de la discussion générale sur la proposition de loi visant à renforcer le système prostitutionnel.

Pour ma part, je suis un abolitionniste convaincu. Je ne crois pas à la fable de la prostitution libre et consentie, ni à la possibilité qu’il existe une prostitution sans risque. La pénalisation du client apparaît dès lors comme une mesure efficiente, qui nous permettra d’agir en cohérence avec nos principes. 

Les prostituées sont des victimes. C’est la raison pour laquelle je m’oppose au rétablissement du délit de racolage passif, mis en place par Nicolas Sarkozy en 2003, qui les stigmatise. 

Retrouvez ci-dessous la vidéo de mon intervention lors de la discussion générale :

DG - Système prostitutionnel - 30 mars 2015 par philippekaltenbach

Conseil Municipal du 9 avril : Venez nombreux

Demain, jeudi 9 avril à 19h, se réunira à l’hôtel de Ville le Conseil municipal. Je vous invite à venir nombreux y assister. En effet, plusieurs points essentiels dans la vie de notre commune sont inscrits à l’ordre jour.

C’est notamment le cas du compte administratif 2014 et du budget primitif 2015. De nombreuses coupes dans les budgets sociaux et éducatifs sont programmées par la nouvelle équipe municipale.

Le nouveau Maire de Clamart va essayer de justifier celles-ci en dénonçant une soi-disant mauvaise gestion de la précédente majorité de gauche.

Or, la réalité est tout autre. Je rappelle que la chambre régionale des comptes a estimé celle-ci comme satisfaisante dans son rapport rendu en 2011. Ces coupes s’imposent en fait à la majorité UMP-UDI en raison de ses choix budgétaires et de la multiplication des nouvelles dépenses qu’elle a engagées :

- Augmentation des indemnités des élus de la majorité pour un coût de 250 000€/an. 

- Changement de la peinture du mobilier urbain (de bleu en vert) pour un coût supérieur à 1 000 000€ rien que pour la peinture. 

- Achat de biens immobiliers pour des opérations de promotion pour un coût de 4 400 000€ depuis un an.

- Achat de 80 caméras pour un coût d’investissement de 2 000 000€ et un coût de fonctionnement de 200 000€/an…

La nouvelle majorité s’efforce d’expliquer aux habitants qu’elle a trouvé des « caisses vides »… Mais c’est elle qui vide les caisses depuis maintenant un an !

Pour étayer cette manœuvre politicienne, le Maire UMP a opportunément choisi de commander un audit financier auprès d’un cabinet privé. Cette démarche implique pour les finances de la ville une dépense de 120 000 euros alors que, comme je l’avais demandé, la chambre régionale des comptes (CRC) aurait parfaitement pu s’acquitter de cette tâche sans coût supplémentaire pour la commune. Mais sans doute Monsieur Berger juge le travail des magistrats de la CRC trop impartial à son goût.

J’ai d’ailleurs demandé la communication des résultats de cet audit, inscrit à l’ordre du jour du conseil municipal demain, mais celle-ci m’a été délibérément refusée. Cet audit est pourtant, d’après le cahier des charges, disponible depuis plus de deux mois. Une telle dissimulation confirme qu’il s’agit bien d’un simple outil de communication pour justifier ces coupes budgétaires dans le domaine social et éducatif que dénoncent déjà de nombreux habitants… Un outil de communication qui vient s’additionner à la liste déjà longue des nouvelles dépenses engagées par Monsieur Berger et dont l’opportunité est plus que contestable.

Le maire de Clamart dissimule l’audit financier à l’opposition

L’actuel maire de Clamart refuse délibérément de communiquer l’audit financier aux élus de l’opposition.

En effet, figure à l’ordre du jour du Conseil municipal de jeudi 9 avril un point n°4 sur la communication de l’audit financier, sans qu’aucun document ne soit fourni préalablement, malgré les demandes réitérées des élus. Seul un diaporama (Powerpoint) sera diffusé lors du conseil !

Pourtant, selon le cahier des charges du cabinet chargé de cet audit, il est disponible depuis le 4 février dernier.

Il est d’autant plus utile de communiquer l’audit aux élus qu’il leur permettrait de voter le projet de budget 2015, également à l’ordre du jour, en disposant de tous les éléments.

Une telle dissimulation confirme que cet audit est un pur outil de communication destiné à permettre au Maire de justifier la politique de réduction des politiques, sociales et éducatives notamment et d’accuser de tous les maux la précédente équipe.

Pour mémoire, je rappelle que le rapport de la chambre régionale des comptes avait jugé fin 2011 la situation financière de Clamart satisfaisante. J’avais proposé au conseil municipal de demander un nouveau rapport à la Chambre régionale des comptes, qui avait le double avantage d’être gratuit et impartial, au lieu de payer 2 cabinets privés pour plus de 120 000 euros obéissant aux instructions unilatérales du Maire.

Cet audit est donc bien une opération de communication confirmée par le refus du nouveau maire de communiquer le rapport d’audit à l’opposition. Le Maire répète que les caisses sont vides, en réalité, les finances de Clamart étaient bien gérées et c’est lui qui vide les caisses.

Projet de réaménagement de la rue Jean Jaurès : ma question orale lors du conseil municipal du 9 avril

Jeudi 9 avril, lors du Conseil municipal, j’interrogerai le nouveau Maire de Clamart, M. Berger, sur le projet de réaménagement de la rue Jean Jaurès. Il souhaite en effet que soit créé durant l’été, 49 places de stationnement en épi et ce, pour un montant prévu de 800 000 euros.

Retrouvez ci-dessous, l’intégralité de ma question :

Monsieur le Maire,

Nous avons appris par hasard que vous avez engagé, sans aucune concertation, le projet de réaménager la rue Jean Jaurès afin de créer durant l’été 49 places de stationnement en épi et ce, pour un montant prévu de près de 800 000 euros.                                                                                                   

Pour ce faire, vous entendez réduire la largeur du couloir destiné à la circulation du bus 189 ainsi qu’à celle des vélos de 4,50 mètres à 3 mètres, diminuer les dimensions des « sas vélos » à proximité des carrefours à feux tricolores, réduire le cheminement piétons  sur trottoir à 1, 45 mètres ainsi qu’abattre plusieurs arbres.

L’essentiel des travaux envisagés affectera les voies entre La Fourche et le la rue Jules Ferry.

Je vous rappelle que la précédente équipe municipale avait réalisé l’aménagement de cette rue dans le cadre du plan d’axe mobilien 189 pour faciliter la circulation de ce bus et la rendre plus rapide, assurer la sécurité des cyclistes et favoriser les circulations douces.

Dans le cadre de ces aménagements, la Ville de Clamart avait d’ailleurs bénéficié d’une subvention de 631 800 euros (versée au département et reversée à la commune après la municipalisation de cette voie).

Avec les travaux que vous projetez, les cyclistes ne pourront plus emprunter la voie du bus et seront inexorablement rejetés sur la voie automobile. Les piétons verront également leur espace contraint alors même qu’il s’agit de trottoirs de grand passage, notamment lors de la sortie des écoles. Les stationnements en épi, pour certains en angle droit de la chaussée au niveau du magasin « Franprix », engendreront enfin des risques sérieux d’accident.

Ce projet compromet donc, à notre sens, la sécurité de tous.

En outre, il s’agit là d’une dépense de 800 000 euros pour le moins inopportune :

En effet, Monsieur le Maire vous vous apprêtez à refaire des travaux pourtant récents, puisque les derniers aménagements datent seulement de 2013 et à courir le risque que le Conseil régional réclame le remboursement des subventions précédemment versées, le tout pour créer 49 places de stationnements dangereux dont le coût avoisinera les 16 000 euros la place, soit à peu près le prix d’une place de parking en sous-terrain.

Nous vous demandons donc, Monsieur le Maire, si vous entendez revoir votre copie et renoncer à ce projet ?

Je vous remercie.

Démolition de 700 logements à Clamart : j’ai rencontré Yves Laffoucrière, Directeur général de la société I3F

Le Maire de Clamart a annoncé en novembre dernier, la démolition de 700 logements sociaux (cité des 3F, bâtiments R25 et R27), afin de reconstruire un nouveau quartier. Ce projet est aberrant, étant donné que ces immeubles ont été entièrement rénovés récemment et que l'immense majorité des habitants veut continuer à y vivre.

L'urgence est de construire des logements avec des loyers abordables et pas de raser ceux déjà existants. Le Maire a pris seul cette décision, qui plonge des centaines de familles clamartoises dans une profonde inquiétude.

Une pétition à l’initiative des locataires a circulé et révèle qu’un minimum de 69% des habitants s’oppose à la destruction de ces logements. Le 12 février dernier, juste avant le Conseil municipal, un grand rassemblement de 200 Clamartois a été organisé sur la place de la Mairie. Par ailleurs, lors des dernières élections départementales, M. Berger a obtenu son plus mauvais score dans le bureau où votent les habitants de ces logements. Tout cela prouve que la mobilisation des habitants est forte pour refuser ce projet délirant.

J’ai donc demandé à rencontrer Monsieur Yves Laffoucrière, Directeur général d’I3F, bailleur social en charge de ce quartier. Le rendez-vous a eu lieu au Sénat, le mercredi 1er avril. J'ai fait valoir mes arguments et j'ai insisté sur le fait que les habitants étaient très mobilisés. Ce dernier a affirmé sa volonté de ne rien entreprendre contre la volonté des habitants. Il a également précisé qu’aucune démolition ne serait engagée sans un accord préalable de l’Etat et du Préfet.

Cela prouve que les habitants ne doivent pas abandonner le combat mais se mobiliser et s’unir pour refuser le projet de M. Berger qui n’a aucun sens et qui représente un gaspillage d’argent éhonté. 

Départementales : mon débat sur Public Sénat

Hier soir, j'étais en direct sur Public Sénat dans le journal de 22h, émission présentée par Sonia Mabrouk, pour débattre des résultats des départementales avec les sénateurs Eric Doligé (UMP), Valérie Létard (UDI) et David Rachline (FN). 

Retrouvez ci-dessous l'intégralité du débat (à partir de 10:10) :

Le client, acteur à part entière du système prostitutionnel

Je suis intervenu aujourd’hui, au nom du Groupe socialiste, en séance publique lors de la discussion générale sur la proposition de loi visant à renforcer le système prostitutionnel.

Je me félicite de constater qu’il existe un large consensus sur la nécessité de mettre en place un dispositif efficace contre le développement des réseaux mafieux qui tirent profit de la prostitution et pour améliorer les conditions d’accès aux soins et de réinsertion des prostituées. Néanmoins, deux sujets font encore débat : la pénalisation du client et l’abrogation du délit de racolage. 

Pour ma part, je suis un abolitionniste convaincu. Je ne crois pas à la fable de la prostitution libre et consentie, ni à la possibilité qu’il existe une prostitution sans risque. Les pays qui ont décidé de réglementer la prostitution ont d’ailleurs des bilans plus que préoccupants. L’Allemagne, par exemple, compte dix fois plus de prostituées que la France, sans compter le développement de réseaux mafieux et la détérioration de la situation sanitaire  des personnes prostituées.

La pénalisation du client apparaît dès lors comme une mesure efficiente, qui nous permettra d’agir en cohérence avec nos principes. En décourageant les clients, il y aura moins de prostitution et elle sera de fait moins rentable pour les proxénètes. Nous enverrons ainsi un signal clair : acheter un acte sexuel est illégal. 

Les prostituées sont des victimes. C’est la raison pour laquelle je m’oppose au rétablissement du délit de racolage passif, mis en place par Nicolas Sarkozy en 2003, qui les stigmatise. Je suis étonné que la commission spéciale propose de rétablir ce délit alors que son bilan n’est pas du tout convaincant, puisqu’il n’a pas permis de lutter efficacement contre le proxénétisme et les réseaux mafieux.

Retrouvez ici l'intégralité des débats sur ce texte

Continuons notre travail à Clamart

Hier soir, les électeurs ont élu Mme Debré et M. Berger pour être leurs représentants au Conseil départemental. Ces derniers ont obtenu 58,9% des suffrages sur l’intégralité du canton.

Je tiens à remercier les 9968 Clamartois et Vanvéens qui ont apporté leur soutien aux candidats socialistes, Yannick Geffroy et Guy Janvier. Je souhaite également féliciter ces derniers pour la campagne active qu’ils ont menée ces derniers mois sur le terrain, ainsi que les militants qui les ont soutenus.  

Ces résultats décevants, sont avant tout la conséquence d’une vague « bleue » nationale, déjà visible lors du premier tour et qui s’est amplifiée au second.

Par ailleurs, force est de constater, que l’abstention a encore été trop forte lors de cette élection : près de 52% des inscrits ne se sont pas déplacés pour voter lors de ce deuxième tour (contre 49,4% au premier tour), dont l’enjeu était pourtant crucial. Malheureusement, cette abstention est principalement le fait des électeurs de gauche.

Enfin, la désunion à gauche a été trop importante. En regardant les résultats, il est clair que des électeurs d’EELV et du Front de Gauche n’ont pas suivi les consignes de vote de leurs partis, qui appelaient à battre la droite. Alors qu’au premier tour, 43,3% des électeurs ont voté pour un candidat de gauche, au deuxième tour, seulement 41,1% ont voté pour les candidats socialistes (1319 voix du 1er tour ne se sont pas reportées).

A l’inverse, l’UMP a pu bénéficier d’un report conséquent des voix du Front National. Mme Debré et M. Berger ont donc été élus grâce à l’extrême-droite. Le total au premier tour des résultats des candidats UMP et FN s’élevait à 56,7%, un résultat équivalent à celui-ci obtenu au soir du deuxième tour.  

Malgré cela, je note que la gauche est arrivée en tête dans les bureaux de vote de la Plaine, de Trivaux et dans un bureau du centre de Clamart. Elle obtient presque 70% dans le bureau où votent les habitants des 3F, qui étaient particulièrement mobilisés contre le projet de destruction de 700 logements sociaux de leur cité.

Cela nous prouve qu’une partie des habitants de Clamart rejette la politique du Maire, et qu’il faut continuer à travailler afin de redonner confiance aux électeurs de gauche.

Retrouvez ici tous les résultats du canton Clamart-Vanves, ainsi que les résultats spécifiques à la ville de Clamart 

Départementales : des résultats douloureux dans les Hauts-de-Seine

Les élections départementales 2015 s’achèvent et auront été marquées par un recul important pour le Parti socialiste et la gauche en général.

Dans les Hauts-de-Seine, les résultats sont également très décevants. La gauche perd 8 conseillers départementaux. Auparavant, il y avait 8 élus Front de Gauche, 7 socialistes et 1 Vert. Aujourd’hui, il ne reste que 6 Front de Gauche et 2 socialistes.

Aucun sortant n’est parvenu à sauver son siège. La gauche est très peu représentée aujourd’hui dans l’échiquier départemental, laissant à la droite tous les pouvoirs pour mener une politique de réduction des actions sociales et éducatives, en multipliant les dépenses de prestige, telle que la construction de la cité de la musique pour un coût total de 650 millions d’euros.

Je remercie tous les candidats qui n’ont pas démérité, en menant une belle campagne, ainsi que tous les militants et sympathisants qui se sont investis à leurs côtés, malheureusement la vague « bleue » était trop importante. En outre, les résultats parlent d’eux-mêmes : nous avons souffert d’une déperdition des voix de gauche dans la plupart des cantons, les électeurs d’EELV et du Front de Gauche n’ayant pas soutenu les candidats socialistes. Enfin, l’électorat du Front national s’est lui, bien reporté presque intégralement et systématiquement sur les candidats de la droite.

Je tiens donc à saluer la belle victoire de Catherine Picard et de Joachim Timoteo qui ont gagné le canton de Montrouge/Malakoff, avec 52.32% des voix. Dans ce canton, le rassemblement de toute la gauche a eu lieu, ce qui a permis un très beau résultat. Cela nous démontre qu’il est impératif que la gauche se rassemble face au Front national et face à une droite qui, elle, sait s’unir pour défendre les intérêts de son électorat.

Retrouvez l’intégralité des résultats en cliquant ici 

2e tour des élections départementales : Dans notre canton, la gauche peut gagner !

 

Je remercie vivement les 6775 électeurs (soit 25,98%) de Clamart et de Vanves qui ont voté pour Yannick Geffroy et Guy Janvier, candidats du Parti socialiste.

Voici les résultats complets du 1er tour sur l'ensemble du canton : 

Il y aura donc un second tour dimanche et la Gauche peut gagner !

En effet, la droite comptait l'emporter au premier tour, dans la foulée des municipales de l’an dernier. Le réveil est douloureux. A Clamart, M. Berger, lui-même candidat, passe de 54 % aux municipales à 46 % aux cantonales. Il est vrai qu’en à peine un an, M. Berger a beaucoup déçu et ses projets inquiètent fortement les Clamartois.

Le score de dimanche soir va être très serré. 
La gauche s’est unie. En effet, le Front de Gauche et Europe Ecologie Les Verts ont appelé à voter pour les candidats socialistes. De fait, les 3 binômes de gauche totalisent 43,28%. La droite unie UMP-UDI est arrivée en tête avec 44,74 %, mais elle ne dispose pas de réserve de voix.
La gauche et la droite sont donc au coude à coude.

Tout dépendra de la mobilisation des abstentionnistes, car beaucoup trop de personnes ne sont encore pas allées  voter au premier tour de ces élections. 49,5% des Clamartois ne se sont pas déplacés dimanche dernier. 

Dimanche, il faut envoyer un message à l’actuel Maire de Clamart qui ne pense qu’à collectionner les mandats (il est déjà Maire, Conseiller régional, Vice-Président de Sud de Seine). M. Berger doit comprendre que sa politique n’est pas acceptée par les Clamartois, qui ne veulent pas que leur ville soit livrée aux promoteurs immobiliers et voir les poltiiques sociales et éducatives continuer à diminuer. 

Au soir du 2^e tour, il faut que la gauche soit présente au Conseil départemental pour défendre les Clamartois et les Vanvéens. Chaque voix va compter.

Je compte sur vous pour VOTER et FAIRE VOTER pour Yannick Geffroy et Guy janvier, candidats du rassemblement de la gauche, des écologistes et des démocrates.

Grâce à votre mobilisation, la gauche va gagner !

Avec Clamart et Vanves, réussissons notre département !

 

Retrouvez ici l'intégralité de leur programme