Blog de Philippe KALTENBACH, Sénateur des Hauts-de-Seine

Signez et faites signer la pétition pour défendre la place de la gare à Clamart

Le projet de M. Berger pour la place de la gare, l’actuel Maire de Clamart, a été dévoilé. Il souhaite faire construire sur la place, un immeuble de 6 étages, comprenant 90 logements. Pour parvenir à ses fins, il a fait abattre, durant les vacances de Noël, les arbres de la place. Par ailleurs, le 12 février dernier, le Conseil municipal a voté le déclassement du domaine public de la place.

Je dénonce fortement ce projet de bétonisation de cette place, qui est une aberration.

Tout d’abord, cette place, créée en 1840, permet un accès facile à la gare. Elle constitue de surcroit un espace de respiration pour le quartier. La construction d’un immeuble de 6 étages va densifier et défigurer le quartier. Par-dessus tout, M. Berger agit seul et sans aucune concertation. En effet, les Clamartois n’ont pas du tout été consultés sur ce projet, qui est pourtant déjà ficelé.

Ce projet de bétonisation n’a pour objectif que de vendre purement et simplement la place à un promoteur immobilier. M. Berger devrait pourtant au contraire, avoir à cœur de développer les circulations douces, d’implanter des commerces, d’intégrer un équipement culturel et de favoriser l’activité économique et l’emploi en profitant de la proximité de la gare.

Je vous appelle à vous mobiliser pour la place de la gare.

Signez et faites signer la pétition en cliquant sur le lien suivant

Canton Clamart-Vanves : la gauche en bonne position pour gagner

Merci aux 6775 électeurs (soit 25,98%) de Clamart et Vanves qui ont voté pour Yannick Geffroy et Guy Janvier, candidats du Parti socialiste.

Il y aura un second tour dimanche prochain.

La droite comptait gagner au premier tour dans la foulée des municipales de l'an dernier. Le réveil est douloureux, à Clamart M. Berger, lui-même candidat, passe de 54 % aux municipales à 46 % aux cantonales.

Il est vrai qu’en à peine un an, M. Berger a beaucoup déçu et ses projets inquiètent fortement les Clamartois. Citons juste quelques exemples :  

• Une ville livrée aux promoteurs (Démolition annoncée des 700 logements des 3F et vente de la place de la Gare pour y construire un immeuble), 
• Abandon des politiques sociales et éducatives (diminution des aides pour les sorties scolaires, fermeture du bar solidaire qui employait des handicapés l'Autrement bon),
• Gaspillage d'argent public (M, Berger dit partout que les caisses sont vides, en fait c’est lui qui les vident : + 300 000€/an pour augmenter les indemnités des élus, + 1 000 000€ pour repeindre en vert le mobilier urbain, + 4 500 000€ pour des achats immobilier en un an au profit des promoteur....)

La droite unie UMP-UDI est arrivée en tête avec 44,74 %, mais elle ne dispose pas de réserve de voix. En revanche les 3 binômes de gauche (Front de Gauche, Europe Écologie les Verts et le PS) totalisent 43,28%. La gauche et la droite sont donc dans un mouchoir de poche et le résultat du second sera extrêmement serre.

Tout dépendra de la mobilisation des abstentionnistes.

Dimanche 29 mars, il faut que la gauche soit présente au Conseil départemental pour défendre les Clamartois et les Vanvéens.

Dimanche, il faut envoyer un message à l’actuel Maire de Clamart qui ne pense qu’à collectionner les mandats (il est déjà Maire, Conseiller régional, Vice-Président de Sud de Seine). Il faut qu’il comprenne que sa politique n’est pas acceptée par les Clamartois. D'ailleurs ce n’est pas pour rien qu’il réalise son plus faible score 22,36 % dans le bureau 29 ou votent les 3F.

Mais il y a eu encore beaucoup trop d’abstention.

Si vous pensez que la politique que mène M Berger à Clamart est dangereuse pour notre ville et le bien vivre ensemble il faut vous mobiliser le dimanche 29 mars.

Chaque voix va compter. Et oui grâce à cette mobilisation la gauche va gagner à Clamart et à Vanves.

Je compte sur vous pour voter et faire voter pour Yannick Geffroy et Guy janvier, candidats du rassemblement de la gauche, des écologistes et des démocrates.

Retrouvez ici les résultats du canton, ainsi que ceux spécifiques à Clamart et ceux à la commune de Vanves

Dans le 92, la gauche résiste et doit l'emporter au second tour dans plusieurs cantons

Dimanche 22 mars, le Parti socialiste a bien résisté dans un département pourtant acquis à la droite. Merci aux 92 580 électeurs qui ont votés pour les candidats soutenus par le PS.

Malheureusement l'abstention reste trop élevée avec seulement 46,11% de participation et il nous faudra mobiliser au second tour les abstentionnistes.

Dans l'ensemble, le PS réalise de beaux résultats compte tenu du contexte national et dans plusieurs cantons comme à Clichy ou à Colombes nos candidats s'approchent des 30%. Même dans les cantons les plus difficiles, les candidats et les militants ont réalisé de belles campagnes et obtiennent des résultats tout à fait honorables. Autre motif de satisfaction, le FN obtient des scores très en deçà de son résultat national, il ne sera d'ailleurs présent au second tour que dans un seul canton (Gennevilliers-Villeneuve-la-Garenne).

Si dans la plupart des cantons, la droite UMP-UDI est en tête, dans plusieurs, le total des voix de gauche est supérieur ou fait jeu égal avec la droite.

En effet, face à une droite unie, la gauche a présenté à chaque fois plusieurs binômes. Il faut donc au second tour que la gauche se rassemble afin de dépasser la droite et de gagner des sièges au Conseil départemental.

Sur les 23 cantons des Hauts-de-Seine, la droite en a gagné 5 au premier tour et dans un 6ème (Levallois) deux candidats de droite vont s'affronter.

Pour autant, contrairement à ce que voudrait faire croire l'UMP du 92, la gauche ne va pas disparaître, loin de là.

En effet, elle devrait conserver une représentation au conseil départemental proche de son nombre de sortants (16 sur 45).

Dans 3 cantons (Nanterre, Bagneux-Bourg-la-Reine et Gennevilliers-Villeneuve-la-Garenne) le Front de Gauche est en situation de l'emporter.

Dans 3 autres (Clichy, Colombes et Montrouge-Malakoff) c'est le Parti socialiste qui doit l'emporter car le total des voix de gauche est largement supérieur au score de la droite.

Enfin dans au moins 4 cantons (Châtillon-Fontenay-aux-Roses, Asnières-sur-Seine, Clamart-Vanves et Nanterre-Suresnes) la gauche et la droite sont au coude à coude. Le résultat dépendra à la fois des abstentionnistes du premier tour et du rassemblement de la Gauche.

Cette dernière a montré que même dans l'opposition départementale, elle pouvait peser et faire avancer ses propositions.

Face à une UMP qui dans les Hauts-de-Seine cherche à réduire les dépenses publiques d'un département qui est pourtant le plus riche de France et veut sacrifier les politiques sociales et éducatives, les habitants ont besoin d'élus de gauche pour les défendre.

Dimanche 29 mars, il est impératif que la gauche se rassemble et que les abstentionnistes se mobilisent. Ainsi les valeurs de justice sociale et de solidarité seront représentées au sein du Conseil départemental des Hauts-de-Seine.

Alors dimanche 29 mars, pas d'abstention, votez à gauche !

Retrouvez ici l’intégralité des résultats dans le département, publiés dans Le Parisien Hauts-de-Seine

Dimanche 22 mars : un seul bulletin !

Dimanche 22 mars aura lieu le 1^er tour des élections départementales. Dans chaque canton, nous serons appelés à élire un binôme homme-femme pour une durée de 6 ans. A Clamart, ce scrutin a un triple enjeu.

 

1. Un enjeu départemental

 

Le conseil départemental agit sur notre vie quotidienne : action sociale, éducation, aménagement, mais également développement économique, emploi, culture et sport.
Malheureusement, notre département, le plus riche de France, se détourne de ses missions sociales. Malgré un budget de 2 milliards d’euros, nous avons pu constater au fur et à mesure des années, la fin des crèches départementales, la diminution des actions éducatives, une grande négligence en matière de sécurité sur les voies départementales ou encore un oubli croissant de nos aînés.
Aussi, un choix simple se présente à nous : voulons-nous continuer à vivre dans un département inégalitaire, dépensier, ou bien souhaitons-nous construire un département solidaire et responsable ?
Les candidats UMP voudraient faire croire qu’ils pourront obtenir plus de subventions si la majorité départementale demeure. Heureusement, il existe des critères et des règles. Les subventions ne peuvent pas être attribuées en fonction des affinités politiques.
Par ailleurs, le Conseil départemental justifie le déclin de ses interventions dans le département, pour raisons d’économies budgéraires. Or, comment pourrait-il donc aider d’avantage les candidats UMP s’il est contraint de réduire ses dépenses ?

 

2. Un enjeu national 

Face aux dangers de l’abstention et de l’extrême-droite, aucune voix ne doit manquer aux candidats qui défendent la solidarité, l’écologie, la jeunesse, refusent le gaspillage et l’inaction.
Le vote républicain est un élément moteur de notre démocratie. Après ce douloureux mois de janvier, j’insiste sur notre responsabilité de citoyen d’aller voter.

3. Un enjeu municipal 

A Clamart, le nouveau maire, Monsieur Berger, mais également Conseiller régional et Vice-Président de la communauté d’agglomération Sud-de-Seine, ne pense qu’à collectionner les mandats. Il devrait plutôt se concentrer sur la gestion de Clamart, car sa politique est une catastrophe pour la commune.
Un an à peine après son élection, Monsieur Berger se plaint que les caisses de la ville sont vides.
Or, c’est lui-même qui les a vidées, en augmentant l’indemnité des élus de la majorité (+ 300 000€/an) et la rémunération de la direction générale ainsi que de son cabinet (+250 000€/an), en changeant la couleur du mobilier urbain (+ 1 000 000€), en utilisant de manière récurrente la Déclaration d’Intention d’Aliéner pour acheter des biens immobiliers et les revendre ensuite à des promoteurs (+ 3 000 000€), en achetant 80 caméras pour un coût d’investissement de 2 000 000€ et un coût de fonctionnement de 200 000€/an ou bien encore, en créant 15 nouveaux emplois de policiers municipaux dotés d’un équipement digne de l'anti gang (+ 1 000 000€).
En parallèle, il lance des projets aberrants qui livrent la ville aux promoteurs : destruction de 700 logements sociaux aux 3F, construction d’un immeuble de 6 étages sur la place de la gare.

Pour toutes ces raisons, je vous demande de soutenir nos candidats, Yannick Geffroy et Guy Janvier, dès le 22 mars !

Avec Clamart et Vanves, réussissons notre département !

 

Retrouvez ici l'intégralité du programme de nos candidats 

Le Sénat adopte le projet de loi relatif à l’adaptation de la société au vieillissement

Je me félicite que la Haute Assemblée ait adopté le projet de loi relatif à l’adaptation de la société au vieillissement, présenté par Laurence Rossignol, Secrétaire d’état chargée de la famille, des personnes âgées et de l’autonomie. Je tiens à saluer le travail de Georges Labazée, Sénateur des Pyrénées Atlantiques et rapporteur de ce texte.

Partant du constat que 23% de la population française avait aujourd’hui plus de 60 ans, ce projet de loi était nécessaire. Il comporte trois axes majeurs.

Il s’agit tout d’abord d’anticiper afin de repérer les facteurs de risque de la perte d’autonomie et de combattre les inégalités sociales et de santé. Cela passe par la promotion d’une activité sportive, d’une meilleure nutrition, de l’apprentissage des règles du bon usage des médicaments, des actions de lutte contre le suicide, ou encore par la mobilisation contre l’isolement.

Ce projet de loi permet également, comme son nom l’indique, d’adapter la société au vieillissement. Cela concernera les logements, avec la mise en place d’un plan national d’adaptation de 80000 logements privés d’ici 2017 avec la Caisse nationale d’assurance vieille. Mais, ce projet de loi implique également une meilleure prise en compte du défi démographique dans l’aménagement des villes et des territoires et le développement des échanges intergénérationnels.

Enfin, il s’agit d’améliorer la prise en charge des personnes en perte d’autonomie : réaffirmer les droits et les libertés des âgés, en luttant notamment contre les tentatives de captation d’héritage, d’assurer l’accessibilité financière des prestations, en augmentation le nombre d’heures d’aide à domicile pour les personnes qui en ont le plus besoin, ou en réduisant le niveau de participation financière pour les bénéficiaires de l’APA. Il s’agit également d’agir pour la transparence et la régulation des tarifs d’hébergement en maison de retraite.

En alliant justice sociale et action de proximité, ce projet de loi est l’illustration d’une société mobilisée pour l’accompagnement des personnes âgées, dans le respect de leurs droits et de leurs libertés. 

Les dimanches 22 et 29 mars prochains : Votez pour Yannick Geffroy et Guy Janvier, candidats socialistes pour le canton Clamart-Vanves !

Les dimanches 22 et 29 mars prochains, nous serons appelés à élire nos conseillers départementaux, un binôme homme-femme, et leurs remplaçants pour une durée de 6 ans.

Voter pour les candidats socialistes, c’est voter pour la mise en œuvre et la poursuite de politiques publiques de gauche dans les départements, tant sur le plan social (protection infantile, création et gestion des maisons de retraite, hébergement et prestations sociales pour les personnes handicapées…), qu’en matière d’éducation (construction et équipement de collèges…), de culture, de sport ou encore d’aménagement, d'emploi et de transports.

Sur le nouveau canton Clamart-Vanves, les candidats, Yannick Geffroy et Guy Janvier, n’ont qu’une seule ambition : faire vivre un département solidaire.

Cette équipe allie proximité, expérience et jeunesse, représente notre territoire et connaît les réalités quotidiennes de terrain.

Aussi, je vous demande de les soutenir dès le dimanche 22 mars !

Retrouvez tout le programme de nos candidats en cliquant ici.

Commémorations du 19 mars

Demain, 19 mars, nous célébrerons le jour de la commémoration de la fin de la guerre d’Algérie et nous rendrons hommage aux victimes de ce conflit : 27 000 soldats français ont trouvé la mort dans les conflits sanglants entre 1954 et 1962. 13 Clamartois sont morts pour la France en Algérie.

La reconnaissance du 19 mars comme seule date légitime pour la commémoration du cessez-le-feu, portée par la FNACA depuis 50 ans, a été un long combat. Depuis la loi de décembre 2012, le 19 mars est enfin reconnu comme la « journée nationale du souvenir et du recueillement à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d'Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc ». J’ai été très fier en tant que Sénateur de participer au débat et de voter cette loi.

Les anciens combattants doivent être écoutés, accompagnés et aidés. Leurs familles également. A ce titre, j’ai interrogé dernièrement le Ministre en charge des Anciens combattants et de la mémoire, sur la situation des veuves d’Anciens combattants.

En effet, à l’heure actuelle, un grand nombre de veuves se retrouvent démunies au décès de leur conjoint. J’ai donc demandé une revalorisation de l’aide différentielle, qui à l’origine, est destinée à compléter l’ensemble des ressources mensuelles du conjoint survivant, mais qui tout compte fait, constitue bien souvent son unique source de revenue. Or, son montant se situe en dessous du seuil de pauvreté défini par l’INSEE.

Par ailleurs, il est prévu qu'une demi-part fiscale supplémentaire de quotient familial soit allouée aux couples mariés, lorsque l'un des conjoints, ancien combattant, est âgé de plus de 75 ans. Toutefois, cette disposition n’est applicable aux veuves, seulement si le défunt a bénéficié de cette demi-part. En l'absence de cette demi-part, certaines veuves, non imposables à l'impôt sur le revenu sur les personnes physiques, doivent, en revanche, s'acquitter de nouvelles impositions (taxe d'habitation, taxe foncière…). J’ai donc demandé au Ministre que cette demi-part fiscale supplémentaire soit appliquée au conjoint survivant, dès lors qu'il a atteint 75 ans et même si le défunt n'en a pas bénéficié.

53 ans après la fin de la Guerre d’Algérie, nous avons un devoir de mémoire et d’accompagnement. Ecoutons le message de paix et de tolérance exprimé par nos combattants et sachons le diffuser à bon escient.

Retrouvez ici l’intégralité de ma question écrite publiée au Journal officiel

Loi Santé : Prévention, proximité et soutien aux patients

Notre pays est confronté depuis quelques années à de nouveaux défis et problématiques auxquels il faut apporter des réponses et des solutions : allongement de la durée de vie, développement des maladies chroniques, inégalités sociales, disparités territoriales. Notre système de santé doit donc s’adapter et se transformer profondément.

En octobre 2014, Marisol Touraine, Ministre des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des Femmes, a présenté un projet de loi, qui s’articule autour de trois axes.

Tout d’abord il s’agit de renforcer la prévention. Cela consistera entre autre, à généraliser le paquet neutre pour la vente de cigarettes, renseigner de manière suffisamment visible les éléments nutritionnels des aliments, sensibiliser aux bonnes pratiques pour les jeunes (lutte contre l’alcoolisation excessive, prévention des MST…).

Le médecin traitant sera également placé au cœur du système de santé, afin de garantir une meilleure prise en charge entre la ville et l’hôpital : instauration du médecin traitant pour les enfants de moins de 16 ans, création d’un numéro d’appel national de garde, lettre de liaison adressée par l’hôpital au médecin traitant, le jour même de la sortie d’hospitalisation d’un patient,

Enfin, l’objectif de ce projet de loi est avant tout de favoriser les droits des patients. La généralisation du tiers payant sera ainsi la mesure la plus emblématique de la loi. C'est une mesure de justice sociale mais aussi de simplicité et d’efficacité, qui est déjà une réalité à l’hôpital, dans les laboratoires de biologie, chez beaucoup de radiologues en ville et dans les pharmacies. Concrètement, lors d’une visite médicale, les Français n’auront plus à payer avant de se faire rembourser. L’assurance maladie paiera directement le professionnel. Il sera généralisé en 2017.

Cette mesure permet un réel accès aux soins pour tous et il n’y a aucune raison pour que le système dysfonctionne. Nous devons néanmoins rester vigilants. En effet, les médecins craignent de devoir courir derrière les remboursements. A ce titre, la Ministre de la Santé a promis une garantie de paiement sous sept jours et la mise au point d’un système coordonné entre l’Assurance-maladie et les complémentaires santé.

Prévention, proximité et soutien aux patients, voici les maîtres mots de ce projet de loi que j’appelle de tous mes vœux et que je soutiens entièrement.

A Clamart les caisses seraient vides, info ou intox ?

Dans le Parisien92 de ce jour, les candidats au futur scrutin départemental des 22 et 29 mars ont la parole. Parmi eux, le nouveau Maire de Clamart explique que le contexte financier actuel oblige les villes à se tourner davantage vers le Conseil général.

Ce dernier déclare que « A Clamart, les caisses sont vides ». Vraiment ?

Cette affirmation résiste mal à l’analyse des décisions prises depuis un an :

• Si les caisses étaient vides, l’actuel maire aurait-il augmenté les indemnités des élus de la majorité pour un coût de 300 000€/an ?

• Si les caisses étaient vides, l’actuel maire aurait-il décidé la hausse des rémunérations de la direction générale et de votre cabinet pour un coût de plus de 250 000€/an ?

• Si les caisses étaient vides, l’actuel maire aurait-il changé la peinture du mobilier urbain (de bleu en vert) pour un coût supérieur à 1 000 000€ rien que pour la peinture ?

• Si les caisses étaient vides, l’actuel maire aurait-il utilisé de manière récurrente la Déclaration d’Intention d’Aliéner (DIA) pour acheter des biens immobiliers et les revendre ensuite à des promoteurs pour un coût de 3 000 000€ en l’espace de seulement 8 mois l’an passé ?

• Si les caisses étaient vides, l’actuel maire aurait-il acheté 80 caméras pour un coût d’investissement de 2 000 000€ et un coût de fonctionnement de 200 000€/an ?

• Si les caisses étaient vides, l’actuel maire aurait-il créé 15 nouveaux emplois de policier municipal dotés d’un équipement digne de l'anti gang pour un coût de près d’1 000 000€ ?

Il a même fallu l’intervention des élus de l’opposition pour empêcher le Maire de Clamart de vendre un terrain, appartenant à la Ville et situé rue Alfred, à un promoteur à un prix inférieur de 40% à l’estimation de France Domaines. J'avais saisi le préfet et le tribunal pour empêcher cette vente à vil prix qui se serait faite aux dépens des finances communales.  Le Maire a finalement été contraint de retirer sa délibération.

Lorsque la Droite a gagné les élections à Clamart, elle a trouvé une commune dont les finances ont été rigoureusement gérées pendant 13 ans. Cette gestion rigoureuse contraste avec la multiplication des dépenses, dont beaucoup nous semblent d’ailleurs très injustifiées, qui est le marqueur de la politique de la majorité municipale UMP-UDI depuis bientôt 12 mois.

Il est toujours facile d’accuser son prédécesseur d’avoir laissé les caisses vides, mais si on dépense  à tout va, à tort et à travers, les citoyens comprennent vite qu’on se moque d’eux.

Si les caisses étaient vraiment vides,  sauf à être complètement schizophrène, l’actuel maire ferait d’autres choix financiers, non ?

Les caisses n’ont jamais été vides à Clamart Monsieur Berger. Par contre, une chose est certaine, vous êtes en train de les vider avec un zèle certain.

 

Rétablissement des coupures d’eau : refuser le retour en arrière

Je suis consterné que la droite sénatoriale ait voté, lors des débats sur le projet de loi de la Transition énergétique, un amendement autorisant à nouveau les coupures d’eau en cas d’impayés.

Cette adoption est un recul social. L’amendement Brottes, voté en 2013, avait interdit ces coupures, considérant l’eau comme un bien universel et vital. La justice a depuis systématiquement appliqué la loi telle qu’elle a été votée, en condamnant les fournisseurs qui avaient coupé l’arrivée d’eau des familles.

Cet amendement a été déposé par Christian Cambon, sénateur-maire UMP du Val-de-Marne, qui je le rappelle est Vice-Président du SEDIF, le syndicat des eaux d’Ile-de-France, le plus important de France.

Bien qu’elle se soit prononcée en faveur de cette mesure dans l’hémicycle, la Ministre de l’Ecologie a depuis, précisé sa position. A l’écoute des associations de consommateurs qui lui ont écrit un courrier, elle a indiqué que le texte aller être corrigé par le biais d’un sous-amendement gouvernemental, afin que les plus vulnérables soient protégés.

Le droit à l’eau doit rester intangible. Nous devons donc être très vigilants sur ce dispositif qui pénaliserait nos concitoyens, déjà fragilisés par la crise économique.