Ce samedi 13 décembre, sous les applaudissements, la première rame transportant des usagers s’est élancée à midi de la station Châtillon-Montrouge en direction de la station Robert-Wagner à Vélizy-Villacoublay.
Aux côtés de Jean-Paul Huchon, Président de la Région Ile-de-France, et de nombreux élus socialistes, j’ai eu le grand plaisir d’assister à cette inauguration.
Très attendue, cette ligne disposera de 21 arrêts, sur 14km de tracé. Elle desservira les villes de Malakoff, Montrouge, Châtillon, Fontenay-aux-Roses, Le Plessis-Robinson, Clamart, Meudon et Vélizy-Villacoublay. En 2015, deux stations souterraines verront également le jour à Viroflay. Selon les estimations, 82 000 voyageurs pourront profiter de ses services.
Aujourd’hui, tous les élus de Gauche et de Droite se félicitent de l’aboutissement de ce projet. Mais je ne peux m’empêcher de penser qu’il y a 20 ans, la droite du 92 défendait le projet MUSE : des autoroutes souterraines payantes traversant le département du Nord au Sud.
Le premier tronçon concernait Issy et Clamart. Nous nous étions donc fortement mobilisés contre ce projet pharaonique (50 milliards de franc à l’époque). La mobilisation avait payé et en 1998, le gouvernement Jospin avait contraint Charles Pasqua à abandonner ce projet délirant et en « compensation », nous avions obtenu ce tram T6.
La plupart des élus de droite ont évolué et privilégient maintenant les transports en commun sur les automobiles en zone urbaine, et c’est tant mieux.
Il reste malheureusement quelques élus UMP qui continuent à s’arquebouter pour défendre le tout voiture, comme le nouveau Maire UMP de Clamart (qui est pourtant très jeune). Il est allé jusqu’à bloquer le projet du T10 pour défendre le maintien d’un tronçon de route en deux fois deux voies, en exigeant un tunnel pour le tramway, un coût de travaux supplémentaire de 100 millions d’euros !
Il semble que le Président du Conseil général, Patrick Devedjian l’ait remis dans le droit chemin, ou plutôt dans le bon wagon. Cela montre, néanmoins, que si les mentalités ont évolué, il reste encore quelques nostalgiques d’un passé où les voitures étaient reines...
C’est à nous de convaincre que l’avenir est aux transports en commun et que nous devons continuer à les développer en région parisienne.