Blog de Philippe KALTENBACH, Sénateur des Hauts-de-Seine

A Clamart, une culture de qualité pour tous

Après trois jours de fête dans les rues de Clamart, le Festival "Les Arts de la Rue - Les Petits Pois" s'est achevé hier.

Proposant chaque année de  nombreux spectacles gratuits, cet évènement, toujours très attendu, est un bel exemple de la politique culturelle que nous menons à Clamart afin de permettre à tous les habitants d'accéder à une culture de qualité.

Cela passe d'abord par des équipements de qualité. Depuis 2001, nous avons ainsi développé comme jamais les installations culturelles de la ville:

- Création de deux médiathèques : la Buanderie en 2006, et François Mitterrand en 2007, ouvertes le dimanche depuis 2012 ;

- Rénovation du théâtre Jean Arp en 2006, qui accueille une programmation variée et de qualité ;

- Création du cinéma Jeanne Moreau en 2006, avec des films grand-public et Art et Essai, passé au numérique en 2012 pour permettre la projection des derniers films en 3D ;

- Développement du conservatoire Henri Dutilleux, qui accueille 1300 élèves et qui est devenu à rayonnement départemental depuis 2008 ;

- Soutien du Centre d’arts plastiques Albert Chanot, qui accueille des expositions toute l’année et conduit l’opération 4 Z’arts...

Propice à la connaissance, à l'ouverture d'esprit et à l'échange, la culture, si essentielle dans une ville, doit être accessible au plus grand nombre.

- C'est pourquoi nous avons mis en place une tarification équitable pour toutes les activités culturelles de la ville, avec un véritable quotien familial;

- Nous apportons également un soutien financier aux associations culturelles et aux pratiques culturelles amateurs;

- Nous organisons de grands évènements culturels gratuits tout au long de l'année: concerts gratuits en septembre, festival des Arts de la Rue - Les Petits Pois, festival Jazz in Clamart,expositions de scupltures dans l’espace public (de Carmona puis de Toutain)...

Depuis 2001, nous avons mené des politique ambitieuses pour faire de Clamart une vraie ville de culture. Nous pouvons en être fiers et nous continuerons dans cette voie après 2014.

Rediffusion du débat Public Sénat sur la loi relative à l'élection des sénateurs

Jeudi dernier, j'ai participé avec le sénateur UMP de la Manche, M. Philippe Bas, à un débat sur "Public Sénat", pour défendre le projet de loi relatif à l'élection des sénateurs. Le texte, pour lequel j'ai été nommé rapporteur, sera débattu demain en séance publique.

Retrouvez la vidéo de ce débat ci-dessous. (à partir de 11 minutes 50).

 

Vous pouvez également visionner l'émission directement sur le site de Public Sénat, en cliquant sur ce lien.

Début de l’examen du projet de loi relatif à l’élection des sénateurs

En tant que rapporteur du projet de loi sur l’élection des sénateurs, j’ai présenté ce matin en séance publique ce texte qui vise à renforcer la parité et la diversité politique au sein des départements élisant 3 sénateurs tout en permettant une meilleure représentation des grandes villes au sein de la Haute Assemblée.

Le projet de loi relatif à l’élection des sénateurs présente en effet un double intérêt :

Tout d’abord, il permettra de renforcer la parité et la diversité politique dans les départements élisant 3 sénateurs et ce, en abaissant le seuil d’élection des sénateurs à la proportionnelle aux départements élisant 3 sénateurs contre quatre précédemment. La Haute Assemblée ne compte aujourd’hui toujours que 76 élues sur un total de 348 sénateurs. Cette situation découle largement du recours dans 71 des 101 départements français ainsi que dans l’ensemble des collectivités d’outre-mer au scrutin majoritaire.

Ensuite, en abaissant de 1000 à 800 le seuil déclenchant la désignation d’un délégué supplémentaire dans les communes de plus de 30 000 habitants, le projet de loi tend aussi à une meilleure représentation des habitants des grandes villes. Actuellement plus de deux tiers des délégués des conseils municipaux représentent les communes de moins de 10 000 habitants alors que celles-ci ne regroupent que la moitié de la population.

J’espère que nous saurons rassembler une majorité autour de l’adoption de ce projet de loi car il représente une avancée pour la parité et permettra d’avoir un Sénat plus en phase avec la réalité de la France de 2013. Les débats se poursuivront mardi 18 juin après-midi.

Vous pouvez lire l'article de Public Sénat, consacré à la réforme du scrutin sénatorial en cliquant sur ce lien et visionner la vidéo de présentation du texte ci-dessous:

 

Municipales dans les Hauts-de-Seine: les 20 premiers candidats socialistes présentés

J'ai participé ce midi à la conférence de presse organisée par la fédération PS des Hauts-de-Seine, à l'issue de laquelle Philippe Sarre, 1er secrétaire fédéral et maire de Colombes a présenté les 20 premiers candidats, tête de listes socialistes, aux élections municipales de mars 2014 dans notre département.

Etaient également présents mon collègue le Sénateur M. David Assouline ainsi que le député M. Christophe Borgel.

A cette occasion, j'ai rappelé mon souhait de poursuivre le travail engagé depuis 2001 à Clamart. Notre bilan est bon et en 12 ans, tout le monde a pu constater les avancées dont a bénéficié la Ville. Mais un bilan, aussi bon soit-il, ne fait pas tout. Il faudra être force de proposition pour répondre aux futurs défis qui attendent Clamart et construire un projet participatif, en lien direct avec les habitants. Cela nécessite du temps, de l’écoute et de la réflexion et c’est la raison pour laquelle nous sommes rentrés assez tôt en campagne. Rassembler et impliquer encore plus les Clamartois: voilà la clé de notre victoire en mars 2014.

J’ai également profité de cette occasion pour apporter tout mon soutien au 19 autres candidat déclarés : François Rivet à Antony, Denis Peschanski à Bourg-la-Reine, Sylvie Delaune à Châtenay-Malabry, Martine Gouriet à Châtillon, Jean-André Lasserre à Courbevoie, Catherine Lime-Biffe à Chaville, Jean François Papot au Plessis-Robinson, Anne-Eugénie Faure à Levallois-Perret, Catherine Picard à Malakoff, Thomas Puijalon à Issy-les-Moulineaux, Marc Mossé à Meudon, Joaquim Timoteo à Montrouge, Marie Brannens à Neuilly, Stéphane Vazia à Puteaux, Xavier Brunschvicg à Saint Cloud, Frédéric Durdux à Sèvres, Xavier Iavovelli à Suresnes, Antonio Dos Santos à Vanves, William Leday à Villeneuve-la-Garenne.

Théâtre Jean-Arp: la nouvelle saison commence...

J'ai eu le plaisir d'ouvrir ce soir la nouvelle saison 2013/2014 du théâtre Jean Arp. Comme à l'habitude, l'évènement a vu la participation de nombreux Clamartois, venus découvrir ce que leur réserve la prochaine programmation.

En un peu plus de 10 ans, le Théâtre Jean Arp s’est inscrit dans le paysage théâtral francilien.

Le public est en effet présent. Pour la saison 2012/2013, le théâtre compte 1225 abonnés, soit presqu’une centaine de plus que l’an dernier et le taux de remplissage moyen du théâtre dépasse les 80%, avec une fréquentation totale de 24 000 spectateurs en 2012/2013. La programmation, quant à elle, fait l’objet d’une attention particulière de la presse et des médias en général : reportage sur la Nuit de la Marionnette sur France 3, articles de presse dans Télérama, Le Monde, Le Parisien, Libération, La Terrasse, et des reportages sur  France Inter et Europe 1. Enfin, les pouvoirs publics soutiennent l’action du théâtre, avec notamment la convention que j’ai signé en 2010, avec le Ministère de la Culture en région Ile de France, qui accorde au Théâtre Jean Arp le label de Scène Conventionnée pour les Arts de la Marionnette et du Théâtre d’Objet. Cette convention positionne notre théâtre comme lieu de référence sur l’Ile de France: il n’existe en effet que 8 scènes conventionnées de ce type en France.

La qualité, le talent, l’originalité ne sont plus l’apanage de certains grands lieux parisiens mais trouvent aussi leur place dans nos théâtres de banlieue et plus particulièrement à Clamart. Cette évolution des théâtres de ville en général, et du Théâtre Jean Arp en particulier, résulte avant tout d’importants investissements financier et humain de la commune. A Clamart, nous avons, en effet, fait le choix d’un service public de la culture fort et engagé.

Une politique forte en faveur du vélo à Clamart

Il y a dix jours, les villes du « Club des villes et territoires cyclables » se sont réunies à Nice pour leur congrès annuel sur le thème « Le vélo : inventons la vie qui va avec ».

La ville de Clamart est membre de ce club et depuis des années nous avons engagé notre commune dans un processus de rénovation urbaine orientée vers le développement du vélo, grâce à :

- l'aménagement de 10 km de pistes cyclables ;

- la création de « zones 30 » pour permettre sur nos voies la coexistence de l’ensemble des Clamartois (automobilistes, piétons, vélos...), une mesure bientôt reprise par la Ville de Paris ;

- les « tourne à droite » qui, mis en place bien avant la modification du Code de la route, permettent aux vélos, à chaque carrefour, de tourner à droite, quand bien même le feu serait au rouge, dès lors qu’ils s’assurent de leur sécurité ;

- la mise en place de double-sens cyclable (pour la circulation des vélos dans les rues à sens unique). Cette coexistence du cycliste et du véhicule, à vitesse réduite, permet aux vélos d’éviter des détours et de circuler plus rapidement ;

- l’implantation de nombreuses attaches de vélos, sur toute la commune, pour sécuriser leur stationnement ;

- la mise en place d’une subvention de 200 euros, par la communauté d’agglomération Sud de Seine, pour l’achat d’un vélo électrique ;

- la « bourse aux vélos », un projet de l’association « Les dérailleurs de Clamart » que nous soutenons. Chaque année, grâce à ses bénévoles et à leur dévouement, cette foire aux vélos d’occasion permet à tous de s’équiper, à un moindre coût et de recycler, sans avoir à acheter des équipements neufs, ses vélos. La « bourse aux vélos » connaît un réel succès qui illustre l’engouement des Clamartois pour ce mode de transport ;

- et bien évidemment, la mise en œuvre, pour tout projet d’aménagement dans la ville, d’un plan de circulation à vélo, bien avant même que la loi le rende obligatoire.

Nous poursuivons et poursuivrons cette politique lors du prochain mandat, à travers plusieurs mesures :

- L’un des freins au développement du vélo réside dans les vols qui perturbent la vie quotidienne du cycliste. Je suis donc intervenu directement auprès du vice-président aux transports de la Région Île-de-France, pour obtenir l’installation du système « Veligo » à la gare de Clamart. Ce projet d’abri à vélos sécurisé, fonctionnant avec le pass’Navigo et en inter modalité avec le train SNCF a été ainsi retenu par le STIF lors des prochains aménagements;

- Nous proposons de soutenir l’installation, à la gare, d’un garage pour la réparation de vélos par une entreprise d’insertion solidaire. Depuis un an, une réflexion est en cours avec une association locale ;

- Il est désormais nécessaire de développer l’équipement des retraités en vélos électriques pour favoriser l’activité physique et les déplacements doux ;

- Nous poursuivrons également la politique de soutien aux clubs cyclistes de Clamart, qui initient les jeunes et les moins jeunes à la pratique du vélo, en enseignant les bons gestes et les règles de conduite, afin d’assurer leur sécurité sur les pistes et les routes ;

- Nous nous engageons à créer un réseau d’auto-partage de vélos électriques sur le territoire de la CA Sud de Seine, voire au-delà, si d’autres villes sont d’accord.

À Clamart, nous entendons réinventer la ville qui va avec le vélo et les circulations douces, en proposant à chacun une politique d’aménagement ambitieuse, permettant déplacements, accessibilité et activités physiques, tout en douceur.

Décès de Pierre Mauroy : une grande perte pour la famille socialiste

J'ai appris ce matin avec tristesse le décès de M. Pierre Mauroy, à l’hôpital militaire de Percy à Clamart, au sein duquel il a été admis il y a quelques jours.

Figure historique du parti socialiste qu’il a mené de 1988 à 1992, Président de la Fondation Jean Jaurès et de l’Internationale socialiste depuis 1992, il fut surtout le Maire de Lille 28 ans durant et le premier des premiers ministres de gauche sous la Vème république. Nommé par François Mitterrand en 1981, c’est à lui qu’est revenue la charge de mettre en place toutes les mesures sociales qui font encore aujourd’hui la fierté de notre parti, parmi lesquelles les 39 heures, la cinquième semaine de congés payés, les nationalisations, l’impôt sur la fortune, la retraite à 60 ans, l’abolition de la peine de mort, ou encore le remboursement de l'IVG…

C'est également sous son gouvernement que les premières lois de décentralisation ont été menées en 1982 et jusqu’au bout, il aura œuvré pour la réforme des collectivités locales, notamment en tant que Sénateur. Il y a encore deux ans, sa voix résonnait encore dans les travées du Palais du Luxembourg.

Sa disparition est une grande perte pour la famille socialiste, pour la République et pour la France. Et comme de nombreux français, j’éprouve aujourd’hui beaucoup de tristesse.

Vers la fin des micro-partis

Durant l’examen du projet de loi sur la transparence de la vie publique, la commission des lois de l’Assemblée nationale a voté hier un amendement EELV portant sur la suppression des micro-partis.

Je m’en réjouis d’autant que cette mesure a reçu l’avis favorable du ministre des relations avec le Parlement, Alain Vidalies. J’ai en effet souvent dénoncé ce système dévoyé de la démocratie qui aboutit à un véritable détournement des règles du financement des partis politiques.

Jean-Marc Ayrault, alors député, avait déjà déposé une proposition de loi visant à plafonner les dons consentis par les personnes physiques à 7 500 euros annuels, tout parti confondu, et à rendre public le nom des donateurs des partis, dès lors qu’ils versent plus de 3 000 euros.

D’après la loi actuelle sur le financement de la vie publique, une personne physique peut verser 7 500 € de don à un parti, bénéficiant ainsi d’une réduction d’impôt de 66%. Mais elle ne limite pas le nombre de partis bénéficiaires.

Certains partis particulièrement imaginatifs ont alors multiplié les micro-partis, souvent dévoués à une seule personnalité, et parfois même sans aucun adhérent ou membre cotisant. Ces simples pompes à finances sont constituées généralement pour contourner la règle du plafonnement du financement des partis politiques. On en dénombre plus de 300 aujourd’hui, financés sur fond public et dans la plus totale opacité.

Or, si les partis politiques bénéficient de financements publics et d’aides, c’est précisément en raison de leur utilité démocratique. Ils sont de fait protégés par la constitution française car « ils concourent à l’expression du suffrage ». Profitant des failles de la loi sur le financement de la vie publique, certains piétinent ce principe pour transformer leur parti, si peu représentatif et contributif qu’on les nomme « partis de poche ».

Depuis de nombreuses années, nous souhaitons mettre un terme à ces dévoiements, dénoncés également par la commission nationale des comptes de campagne (CNCCFP) et certaines ONG. Malheureusement, la droite, grande adepte de cette technique (comme a révélé l’affaire Woerth – Betancourt et l’association des Amis de Nicolas Sarkozy) s’est toujours opposée à sa remise en cause.

Aujourd’hui, notre système de financement des partis politiques progresse vers la transparence, assurant ainsi aux partis de retrouver leur rôle : celui de la réflexion politique et du combat pour les idées. Je suis donc particulièrement satisfait du vote de cet amendement, que je soutiendrai avec force au Sénat.

Retrouvez plus d’informations sur les micro-partis dans les Hauts-de-Seine en cliquant sur ce lien.

Trois nouvelles rues inaugurées à Clamart

Ces deux dernières semaines, nous avons inauguré trois nouvelles rues à Clamart: l'avenue Marguerite Renaudin le 1er juin, la rue des Aubépines le 25 mai et aujourd'hui la rue du Parc. S'agissant de ces deux dernières, les travaux ont consisté, outre la rénovation complète de la chaussée et des trottoirs, à enfouir les réseaux aériens France Telecom, EDF et Numéricable. 

Le projet sur l'avenue Renaudin, de plus grand ampleur, s'est fait en concertation avec les riverains et a nécessité deux ans de travail. Outre l'enfouissement des réseaux, l'avenue a été complètement repensée pour augmenter le nombre de places de stationnement (143 à 150), sécuriser les abords des crèches, faciliter la mobilité des piétons avec de larges trottoirs et apaiser la circulation avec des plateaux surélevés. 

Clamart continue donc d'opérer sa mue en termes de voirie. Depuis 2011 et la municipalisation de plusieurs voies départementales qui n'étaient plus entretenue par le Conseil Général, nous avons l'an dernier complètement rénové les avenues Jean-Jaurès et Paul Vaillant Couturier. Ce travail se poursuivra cette année avec l'avenue Victor Hugo et la rue Gabriel Péri.

Inauguration de la rue des Aubépines le 25 mai 2013

Inauguration de l'avenue Renaudin le 1er juin 2013

Inauguration de la rue du Parc le 4 juin 2013

Le Gouvernement rassurant sur l’avenir de l’hôpital Beaujon

J’ai interpellé le Gouvernement, dans le cadre de la séance du Sénat du 4 juin, sur l’avenir de l’hôpital AP-HP Beaujon de Clichy-la-Garenne.

Je me félicite de la réponse du Gouvernement qui m’a assuré que l’hôpital Beaujon n’était pas menacé de fermeture.

Clichy-la-Garenne et les communes environnantes, comme Asnières-sur-Seine ou Gennevilliers qui sont dépourvues d’établissements hospitaliers, ont connu et vont continuer de connaitre un développement important. Celui-ci ne saurait s’envisager sans la présence d’une structure hospitalière de premier plan comme l’Hôpital Beaujon, qui dispense à la fois des soins de proximité de haut niveau et une médecine de pointe.

Tout comme ses services d’urgences, la maternité de l’hôpital Beaujon joue en outre un rôle de proximité essentiel au sein d’un territoire parmi les plus denses de France où la saturation du réseau routier aux heures de pointe rend les déplacements difficiles. Nous savons pertinemment que le temps est un facteur primordial dans la prise en charge des patients les plus en difficulté.

Une nouvelle fois, j’ai voulu appeler l’attention du Gouvernement sur l’impérieuse nécessité de préserver l’excellence de la médecine hospitalière publique implantée en banlieue parisienne. Ne laissons pas se créer une médecine à deux vitesses entre Paris et sa banlieue.