Blog de Philippe KALTENBACH, Sénateur des Hauts-de-Seine

Premiers emplois d'avenir dans le 92: Clamart recrute trois jeunes !

J'ai eu le plaisir de signer cet après-midi les premiers contrats Emploi d'Avenir des Hauts-de-Seine, avec le Préfet, M. Peyvel, le Sous-Préfet chargé à l'économie et à l'emploi, M. Loddé, le directeur territorial Pôle Emploi, M. Campe, le député J-M Germain, Mme De Angelis, directrice du réseau Archimède et le responsable de la mission locale de Clamart, M. Dubail.

Ce sont ainsi trois jeunes, Fannie, Sandrine et Nicolas qui font leur entrée dans la vie active au sein de la mairie de Clamart, pour une durée de trois ans. Souhaitons-leur un bon début de carrière!

Subventionnée par l'Etat à hauteur de 75% du SMIC, cette mesure clé du programme de François Hollande  est destinée aux personnes de 16 à 25 ans pas ou peu qualifiés. Je peux d’ores et déjà annoncer que nous envisageons d’intégrer dans les six mois une dizaine de contrats d’avenir sur des secteurs tels que les espaces vert, la petite enfance ou encore l’entretien des bâtiments municipaux. Bien entendu, la Mairie prendra part à la formation des employés.

Visite officielle du Président de la République d'Arménie

En temps que Président du groupe d’Amitié France Arménie, j’ai le plaisir, après avoir pris part ce midi au déjeuner organisé par le Président Hollande à l’Elysée, de recevoir au Sénat ce soir le Président Sarkissian en visite officielle en France, avec mon homologue de l’Assemblée Nationale, Monsieur René Rouquet, dans le cadre d’un dîner auquel ont été conviés les élus membres des groupes d’amitié.

Les parlementaires français sont heureux d’accueillir le Président de la République d’Arménie au Sénat. La France est l’amie fidèle et loyale de l’Arménie. Il est donc naturel que la représentation nationale honore la présence du Président Sarkissian sur le territoire Français. Demain matin, j’aurai aussi le plaisir d’accompagner le Président du Sénat, Monsieur Jean-Pierre Bel, qui recevra à son tour, après François Hollande la veille, le Président arménien.

Cet évènement sera suivi ce mois-ci de la réception à compter du 25 novembre de mon homologue de l’Assemblée Nationale arménienne qui conduira une délégation de parlementaires en visite en France. Je me réjouis de contribuer ainsi à renforcer les liens déjà très étroits qui unissent nos deux pays.

Une commémoration du 11 novembre exceptionnelle...

C’est avec beaucoup d’émotion que nous nous sommes réunis dimanche pour commémorer le 11 novembre. Cette commémoration, qui a rassemblé beaucoup de Clamartoises et de Clamartois, a pris cette année une dimension toute particulière.

Pour célébrer autour du monument des forestiers le souvenir des centaines de chasseurs-forestiers tombés au champ d’honneur, les sonneurs de trompe de l’ONF nous ont ainsi fait l’honneur de leur présence, accompagnant les cérémonies de la ville de la mélodie de leur cor.

Nous avons rendu par la suite un hommage fleuri au carré militaire, où les discours et les lectures des collégiens Clamartois se sont succédés, jusqu’à la levée des couleurs sur la place de la Mairie.

Réunis à la salle des fêtes, nous avons voulu cette année rendre un hommage appuyé à l’hôpital  d’Instruction des Armées Percy, qui avait d’ailleurs accueilli des blessés de la Grande Guerre dès 1920, quelques temps après sa construction.

Récompensé il y a un an jour pour jour par la Croix de la Valeur militaire avec Palme, l’hôpital Percy a reçu François Hollande en mai dernier, lors de sa première visite officielle en France en tant que Président de la République.

L’HIA Percy fait partie intégrante de l’histoire de la commune et fait sa fierté, à travers l’excellence des soins apportés aux militaires comme au civils ou encore, son savoir-faire précieux. J’étais très heureux de décerner dimanche la médaille de la reconnaissance de la ville au Général PLOTTON, Médecin en Chef de l’hôpital.

Soutien d'EELV à J. Landfried dans la 13ème circonscription des Hauts-de-Seine

Je me réjouis du soutien apporté par EE-LV à Julien Landfried qui affrontera dans une élection législative partielle, M. Devedjian, dont l’élection comme député a été récemment invalidée par le Conseil Constitutionnel.

Alors que depuis 48 heures, certains hauts dirigeants de EELV s’interrogent sur le rôle que doivent jouer les écologistes dans le Gouvernement, je me félicite du signal de rassemblement envoyé par la base. En soutenant avec le PS, le MRC et le PRG, Julien Landfried, EE-LV montre sa détermination à faire battre le Président du Conseil Général des Hauts-de-Seine, M. Devedjian, et à permettre l’élection d’un nouveau député de gauche dans l’ancien fief de M. Sarkozy.

C’est quand la gauche sait se rassembler qu’elle remporte ses plus belles victoires dans les Hauts-de-Seine comme notamment l’an passé, avec l’élection d’un sénateur EE-LV, aux dépens de l’UMP sur la liste que j’avais l’honneur de conduire.

Le 19 mars 1962 enfin reconnu !

50 ans après, la France a enfin reconnu le 19 mars comme la date officielle de commémoration des victimes de la guerre d’Algérie et des conflits au Maroc et en Tunisie. Il s’agissait là d’une revendication très ancienne des appelés du contingent qui ont représenté 80% des forces militaires françaises engagées en Algérie. La majorité sénatoriale, soutenue par le Gouvernement, n’a pas voulu comme certains l’ont maladroitement avancé faire acte de repentance ou refaire le procès de la guerre d’Algérie. Elle a simplement voulu rendre l’hommage que la Nation doit rendre à la troisième génération du Feu impliquée dans une guerre qui n’a pas dit son nom jusqu’à l’adoption d’une loi en 1999.

Dans notre pays, la tradition républicaine veut qu’une date commémorative reprenne la date marquant la fin officielle des hostilités. Le 19 mars 1962 marque la fin officielle de l’engagement de l’armée français en Algérie face au mouvement indépendantiste. Il était donc parfaitement cohérent que la France reconnaisse cette date et aucune autre.

L’opposition nous a opposé la date du 5 décembre, prise par décret présidentiel en 2003, et qui n’a  aucune signification historique. Cette date demeure un blanc sur l’agenda présidentiel de l’année 2002… En effet, c’est le 5 décembre 2002 que M. Chirac a inauguré la colonne du Quai Branly qui rend hommage aux victimes des conflits en Afrique du Nord. Le choix de cette date était vécu comme un affront par tous les appelés du contingent pour qui le 19 mars 1962 signifiait le retour parmi leurs proches.

La Droite nous a aussi opposé la date du 11 novembre, privilégiée par M. Sarkozy pour créer une sorte de « mémorial day » à la française visant à rendre hommage ce jour-là à toutes les victimes des conflits dans lesquels notre pays a été impliqués. Nous refusons cette démarche qui dessert le devoir de Mémoire et d’Histoire et attenue la signification propre à chaque conflit. Les motifs et les drames qui ont découlé de la guerre d’Algérie ne sont pas ceux de la Grande guerre, comme ils diffèrent aussi de ceux du second conflit mondial.

Un demi-siècle après l’indépendance de l’Algérie, on constate combien les passions sont encore fortes et les plaies encore mal refermées. Raymond Aron évoquait dès 1957 la guerre d’Algérie en disant que « de tous les côtés, on justifie par des arguments rationnels, des prises de position passionnelles ». 50 ans après, nous avons voulu défendre une position parfaitement rationnelle.

La Petite Bibliothèque Ronde s'active pendant les vacances!

Coup de projecteur sur la Petite Bibliothèque Ronde dans le Parisien 92 du week-end. Il faut dire que durant ces vacances de la Toussaint, cette dernière ne chôme pas!

Si la semaine dernière etait placée sous le signe du monde numérique, celle-ci est consacrée au théatre avec un atelier d'écriture autour de la pièce de Françoise Du Chaxel, "Autrefois, aujourd'hui, demain" du 6 au 10 novembre, et la représentation d'une pièce loufoque, Potroush, dimanche prochain. Je vous invite d'ailleurs à en savoir plus sur le site de la Petite Bibliothèque Ronde, en cliquant sur ce lien.

Un beau programme pour cette institution exemplaire, qui fait depuis son ouverture en 1965, la fierté de notre ville et le bonheur des petits clamartois. Classée monument historique en 2009, la Petite Bibliothèque avait pourtant été menacée de fermer ses portes en 2006. On se souvient qu'il avait fallu une formidable mobilisation populaire, relayée par la mairie, pour assurer sa réouverture. Comme l'écrit le Parisien, la Bibliothèque poursuit donc sa mission, l'une des plus belles qui soient: rendre la culture accessible à tous...

Vous pouvez consulter l'article du parisien en cliquant sur ce lien.

Table ronde sur le logement organisée par la FNAIM

J'ai participé à la mi-octobre à une table ronde sur le logement organisée par la Fédération Nationale de l'Immobilier, en compagnie de François Scellier, député du Val d'Oise, Denys Brunel, Président de la Chambre des Propriétaires de Paris, Michel Freichet, Président de la Confédération Générale du Logement et Philippe Sellier, Administrateur de la Chambre des métiers.

A cette occasion, nous avons débattu sur les nouvelles dispositions fiscales encadrant le logement et notamment sur le dispostif Duflot annoncé par le gouvernement en matière d'aide à l'investissement locatif. Par rapport au dispostif Scellier qui doit prendre fin au 31 décembre, le futur dispositif sera conçu pour être à la fois fiscalement plus attractif et socialement plus exigeant. L'objectif étant de réorienter les aides pour l'achat de logements intermédiaires à des prix accessibles et prioritairement dans les zones tendues. L'examen du texte débutera le mois prochain pour entrer en vigueur le 1er janvier.

Vous pouvez consulter ce débat en vidéo.

Le Parisien 92 consacre un dossier au Haut-Clamart

L'édition Hauts-de-Seinede ce jour consacre un dossier sur le Haut-Clamart et les efforts menés par la municipalités en terme de rénovation.Vous pouvez le consulter en cliquant sur ce lien. Vous pouvez le consulter en cliquant sur ce lien.

Depuis 2001, nous avons en effet amorcé la renaissance de ce quartier laissé à l'abandon auparavant. Réhabilitation des logements, construction de nouveaux, création de la place Aimé Césaire qui accueille un nouveau Centre Commercial et désormais un marché en lieu et place de l'ancienne cité Bourgogne, implantation de services publiques (poste de police, mairie annexe, centre dentaire...) et réhabilitation des écoles: depuis plus de 10 ans, nous oeuvrons pour améliorer le cadre et les conditions de vie des habitants du Haut-Clamart.

Il reste encore à faire, certains chantiers sont encore cours (le T6 notamment) ou à venir (rénovation complète du campus Triviaux Garenne) mais c'est un fait: le Haut-Clamart renaît!

Reconnaissance du 19 mars 1962

L’AG de la Fédération Nationale des Anciens Combattants d’Algérie à Clamart a été l’occasion hier de faire le point sur la reconnaissance du 19 mars 1962. Jeudi dernier, le Sénat a en effet débuté l’examen de la proposition de loi relative à la reconnaissance du 19 mars comme journée nationale du souvenir et de recueillement à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d’Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc. Il s’agit d’une revendication très ancienne de la troisième génération du feu. La guerre d’Algérie n’a longtemps pas dit son nom et il aura fallu attendre la loi du 18 octobre 1999 pour que soit reconnu comme une guerre ce qui était jusqu’ici qualifié d’ « évènements ».

Durant près de 40 ans, afin de favoriser la réconciliation du peuple français divisé sur le regard à porter sur ce douloureux épisode de notre Histoire, ces faits ont longtemps été quelque part occultés, tout particulièrement par le politique. Certaines plaies sont en effet difficiles et longues à refermer. Cette guerre fut pourtant une terrible réalité pour nos soldats, engagés ou appelés, pour les populations européennes qui s’y étaient implantés depuis plusieurs générations et naturellement aussi pour tous les algériens.

Je souhaite que nous soyons aujourd’hui, 50 ans après, en mesure de dépasser les passions. Je le souhaite car la République a toujours su rendre l’hommage qui doit être rendu à celles et ceux qui combattu pour elle au péril de leur vie. La guerre d’Algérie est le dernier grand conflit qui engagea massivement l’armée française et les appelés du contingent. Les soldats du contingent ont constitué 80% des militaires français engagés en Algérie. Le 19 mars 1962, à midi, le général Ailleret, commandant en chef en Algérie, ordonnait le cessez-le-feu. Cela signifiait pour ces soldats le retour prochain parmi leurs proches.

La date du 5 décembre, retenu par décret en 2003 pour commémorer les victimes de la guerre d’Algérie et des combats en Afrique du Nord, est un BLANC sur l’agenda présidentiel. Une simple date de convenance choisie pour l’inauguration du mémorial du quai Branly par le Président Jacques Chirac en 2002. Cette date n’a aucune signification historique.

La tradition républicaine veut qu’une date commémorative reprenne la date marquant la fin officielle des hostilités. Le 19 mars 1962 marque la fin officielle de l’engagement de l’armée français en Algérie face au mouvement indépendantiste. Aussi, j’apporterai tout mon soutien à cette proposition de loi dont l’examen se poursuivra le 20 novembre prochain.

Le congrès de Toulouse placé sous le signe du rassemblement

« Rassemblement » et « Unité ». Tels sont les mots que je retiens de Toulouse, où s’est déroulé ce week-end  le congrès du parti socialiste. En compagnie de militants et d’élus des Hauts-de-Seine, j’ai pris part à ce rassemblement qui a vu le passage de flambeau entre Martine Aubry et Harlem Désir, tout juste élu Premier Secrétaire National.

Ce dernier a d’ailleurs su imposer très vite son propre ton et montrer sa capacité à guider le parti. Tout en réaffirmant son soutien inconditionnel au gouvernement, il a insisté sur le rôle futur que doit jouer le PS, bien loin de l’image du « parti godillot » que l'opposition aime à présenter.

Je retiendrais aussi le discours de Jean-Marc Ayrault. Plein de justesse et de modestie, le Premier Ministre a voulu réaffirmer sa méthode : l’avènement d’un nouveau rêve français ne se fera pas en quelques jours, ni en quelques mois. Ici, pas d’annonces précipitées : les réformes de fond, qui offrent de l'espace à la concertation, prendront du temps. A l’image de cette méthode, le congrès s’est donc déroulé dans une atmosphère apaisée, bien loin des divisions que l’on a pu connaître par le passé.

Je vous laisse découvrir le discours d’Harlem Désir en vidéo.