Il a été récemment révélé qu’un fonctionnaire de la police nationale, militant UMP, était suspecté d’être la source des informations relatives à des actes de délinquance à Clamart publiées sur le blog de M. Berger, responsable de l'UMP à Clamart (article du Parisien du 15/03/2012).
Colistier de M. Berger aux dernières élections municipales, ce policier fait toujours partie de sa garde rapprochée, comme semble le montrer le reportage « Complément d’Enquête ».
Il est inadmissible qu’un fonctionnaire viole outrageusement le secret professionnel en communiquant des données confidentielles d’un fichier de police, à des fins partisanes.
J’ai signalé ces faits au Directeur de la sécurité publique du département ainsi qu’au Préfet et une enquête est en cours.
J’espère qu’elle sera menée avec toute la diligence et l’impartialité nécessaires.
En tant que qu’élu et citoyen, je m’indigne de telles pratiques, bien éloignées de la République irréprochable et de l’Etat impartial promis il y a 5 ans par le candidat Nicolas Sarkozy.
Mais surtout je m’inquiète. Qui peut assurer que seuls les éléments en cause ont été transmis à l’UMP et qu’il n’en a pas été de même pour d’autres, comportant des données nominatives et des renseignements personnels, comme par exemple la liste des plaintes enregistrées avec indication de l’identité des victimes, les procès-verbaux et rapports d’enquête etc...
Il faut donc que toute la lumière soit faite sur l’entendue de ces agissements dignes des pires régimes policiers, que tous leurs auteurs et leurs commanditaires soient identifiés et poursuivis.
Quant aux bénéficiaires, ils ne se dissimulent pas. Ils s’affichent, sûrs de leur impunité.
Si l’existence d’un accès de l’UMP départementale aux données policières était confirmé, j’y trouverais une explication des connaissances de Messieurs Berger et Pemezec concernant les affaires de Clamart et de leur exploitation politicienne malhonnête.
Indépendamment de cet acte, je tiens à exprimer enfin ma profonde confiance envers tous les policiers qui oeuvrent au service des Clamartois.