En 2012, le Président de la République a fait de la jeunesse sa priorité. Cette priorité passe nécessairement par l’Ecole et par un plan d’action pour l’Ecole. Aujourd’hui l'Education Nationale est le premier budget de l'Etat avec plus de 65 milliards d'euros, le gouvernement a créé 54 000 postes sur 5 ans, rétablit la formation initiale des enseignants et entamé une profonde modernisation de l’enseignement.
Depuis le début du quinquennat, la majorité a lancé une refondation de l’Ecole. En augmentant, entre autres, les moyens pour une meilleure prise en charge des élèves dans les zones prioritaires, en développant la scolarisation des enfants de moins de 3 ans, en étendant le dispositif « plus de maîtres que de classes », ou en créant des « internats de la réussite » dans les zones difficiles. A cela on peut ajouter le travail fait pour établir de nouveaux programmes en maternelle et au collège ou encore le retour de la semaine à 4,5 jours à l’école. L’objectif de toutes ces réformes est d’améliorer les résultats de nos élèves et de réduire l’écart de ces résultats entre ceux de l’éducation prioritaire et les autres, aujourd’hui de 30%, à 10%.
Dans ce processus de refondation de l’Ecole, le 31 mai dernier, la Ministre de l’Education Nationale, Najat Vallaud-Blekacem, a présenté un nouveau plan de rémunération et d’avancement pour plus de 820 000 agents. Ce plan, d’un milliard d’euros, a deux objectifs. En premier lieu, augmenter la rémunération des professeurs exerçant en France, (actuellement l’une des plus faibles des pays de l’OCDE), afin d’améliorer l’attractivité du métier. Deuxièmement, réformer le système d’évaluation des enseignants pour en faire un outil de politique des ressources humaines et mieux valoriser les agents prenant des responsabilités et ceux enseignant dans l’éducation prioritaire.
Attaché depuis toujours à notre service public de l’enseignement, je me réjouis de ce plan pour les agents de l’enseignement. Il va permettre de rendre le métier de professeur plus attractif et faire naître de nouvelles vocations. Mieux et plus encadrés, nos élèves auront de meilleurs résultats et les effets des inégalités économiques et sociales qui existent entre eux seront réduits.