Le Sénat s'est penché ce matin sur une proposition de lois déposée par mes collègues de l'UMP, Messieurs Nègre et Charon, visant notamment à créer une présomption de légitime défense pour les policiers et les gendarmes.
Cette mesure, initialement présente dans le programme de Madame Le Pen, avait été reprise par Monsieur Sarkozy lors de l'entre deux tours de l'élection présidentielle.
L'ancien Président avait ensuite été désavoué par des parlementaires de sa majorité qui, dans une proposition de loi repoussée il y a 4 mois par l'Assemblée Nationale et proposant un alignement du régime régissant l'usage par les policiers des armes à feu sur celui de leurs collègues gendarmes, avaient refusé d'intégrer un amendement Le Pen-Collard reprenant ce principe de présomption de légitime défense.
Ce refus était frappé du bon sens puisqu'une telle disposition aurait uniquement créé, pour divers motifs de droit, une plus grande insécurité juridique pour les forces de l'ordre.
Cette proposition a pourtant été reprise par les sénateurs UMP dans la proposition pour laquelle j'ai été désigné chef de file par mon groupe et que le Sénat examine ce matin.
J'ai rappelé la ferme opposition des socialistes à ces lois "d'affichage" qui ont un unique objectif : celui de courir derrière le Front National.
J'ai rappelé que, comme l'avait déclaré Jean-Marc Ayrault lors de son discours de politique générale : "La montée de la violence appelle une réponse ferme de la puissance publique. Notre préoccupation sera celle de l'efficacité."
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